roulette rp 2 – (harfang & graal)

@graal grindelwald

« - Il faudrait réguler le flux de cette rue. Il y a bien trop de monde. Je suis sûr que les activités illicites prolifèrent, par la même occasion. »

Tout de noir vêtu, sous un soleil de plomb du mois de juillet, Harfang arpente les rues du Chemin de Traverse, avec nulle autre compagnie que celle de la première dame du pays, son ancienne camarade de classe, la garce qu'il adore détester, Graal Croupton. Ou, comme elle aime se faire appeler, désormais, Madame Grindelwald. Un titre qui lui monte à la tête, lui faisant aboyer des ordres plus souvent qu'auparavant. Néanmoins, bien que sa nouvelle position lui ouvre des nouvelles portes, ils restent, tous les deux, à la botte de Gellert et de son gouvernement. Travaillant au sein du même département, lui qui s'occupe des nés-moldus, elle des cracmols. Ils ne pouvaient se défiler, même un dimanche après-midi. Surtout lorsque le Ministre leur lançait un « je compte sur vous » appuyé, sous-entendant qu'il ne tolérera pas la moindre faute, et encore moins l'échec. Un cracmol non recensé, qui se cache et parvient à fuir le gouvernement - et son sort par la même occasion - depuis trop longtemps. Un homme qui sème le trouble, placarde pancartes et fait la propagande pour que le peuple se soulève. En somme, une gêne, une vermine à éliminer, et vite. Assez pour qu'on demande à Graal et Harfang de s'en occuper.

Accompagnés de deux aigles, ils parcourent donc la rue animée, le dernier endroit où l'homme a été repéré. Le fonctionnaire affiche une mine dégoûtée. Lui, qui n'aime pas la foule, est assailli des odeurs de celle-ci. Heureusement, les Aigles qui les accompagnent dissuadent les badauds de leur foncer dedans. On les dévisage, on chuchote sur leur passage. Le Ministère est parmi nous. Certains ont peur, certains les contemplent avec dédain. Harfang tente de les ignorer, se dirige vers la boutique où il a été signalé.

« - La Ménagerie magique est juste ici, indique-t-il à Graal. »

Néanmoins, un rassemblement se trouve devant l'entrée de celle-ci. Il y a des éclats de voix, du verre qui se brise, des insultes qui jaillissent. Harfang sort sa baguette, indique aux Aigles de faire de la place. Ils n'ont pas le temps d'intimer aux gens de reculer, que leur attention est attirée par les représentants du gouvernement. Aussitôt, les esprits s'échauffent d'autant plus. Une attaque, qui était réservée à l'adversaire de la bagarre, vole jusqu'à Graal et Harfang.

« - Toutes nos félicitations, Madame Grindelwald ! »

Spoiler:

Un projectile qui vise sa comparse, l'auteur qui n'a certainement pas le compas dans l’œil. Liquide pâteux et odeur pestilentielle, reconnaissable parmi toutes. Du pus de véracrasse. Harfang en est recouvert, du sommet du crâne, qui s'écoule sur ses vêtements. D'un mouvement de manche rageur, il s'essuie les yeux, juste assez pour y voir clair. Le Stupéfix qui fend la foule pour aller toucher l'attaquant. La foule qui se recule, tandis qu'il beugle sur les Aigles :

« - Qu'attendez-vous ? Attrapez-le ! Quant à vous, élève-t-il la voix envers les autres, Dispersez-vous, ou je vous fais tous livrer à Azkaban. »