études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
Le corps s'échaffaude, magie spatiale, sensation qui brûle jusqu'au transplanage fini. Les yeux de velours sombre observent la silhouette biscornue du Terrier, inquisiteurs et curieux. Voilà où demeurent les Weasley - mais cette bâtisse n'est nullement son objectif. Il hésite, Lysander, prunelles déjà dorées du reflet de l'âme lupine. Il saura reconnaître l'odeur féminine, flairée durant quatre ans. L'archiviste au grand coeur, aux cheveux flamboyants et aux arguments convaincants, qui ne serait nullement fière de le voir échapper à son humanité pour sa carne de fourrure. Mais il s'affranchit un instant de sa silhouette ; contour humanoïde qui se fait féroce bête aux babines étirées. Par un heureux hasard, la piste est fraîche. Les effluves l'emportent plus loin, dans des endroits moins fréquentés hormis par les Weasley. Nature et sauvagerie grandissantes, qui sont pour lui son échappatoire depuis Ambroisine. La pensée, rude, rêche, calcine un moment ce qu'il reste du myocarde esseulé.
Pattes qui foulent le sol, poussière qui s'élève et ombre le plage déjà sombre, dont seule l'épaule se grise - symbole du tatouage sur la peau humaine d'ébène. Lysander profite de cette sensation de liberté. Mais l'esprit humain est aigu, tranchant par ses pensées. Bouillonnement de psychée. Et il songe Lysander, à Nausicaa. A son départ du ministère, à leur douce amitié - au soutien qu'elle lui avait apporté lors de sa perte. Son deuil était son fardeau. Les réminiscences douloureuses, qui fanaient le sommeil. Nausicaa avait été une petite flamme douce, présente, et il lui en serait éternellement reconnaissant. Mais à présent, c'était l'inquiétude qui le portait - galop doux, absence de bruit, discrétion dans ce corps libre et innaprivoisé. Le regard d'or capte la silhouette féminine, s'asseoit un instant pour renifler, calmement, avant de s'approcher. Comment se sentait-elle, Nausicaa ? Auparavant archiviste et Londonienne, mais à présent ...
Il avait appris son départ avec un choc presque physique. Il avait eu plaisir à discuter avec elle, à venir la voir à ses débuts, passant un peu trop de temps aux archives juste pour apporter thé ou café et lui apporter une présence amicale. Plus de chevelure rousse, plus de vivacité Weasley - mais il n'avait de toute façon plus le temps de courir aux archives. Sa promotion avait été actée, et il était fraîchement directeur, à présent, de son département. Il ne savait comment prendre la nouvelle ; frisson qui parcoure l'échine, tandis que l'angoisse étreint le coeur. Il a un léger gémissement, sans qu'il sache s'il s'agit d'un avertissement de sa présence à Nausicaa, ou simplement le soupir d'un coeur trop lourd face aux changements. Entité enfantine qui voudrait ne plus jamais grandir, d'autant plus que la vieillesse fane le corps, flétrit la santé. Camouflage maladroit de cette malédiction qui ronge l'héritier mâle. Il s'ébroue, les iris d'ambre qui captent Nausicaa - il réalise qu'il aurait dû reprendre forme humaine avant de la saluer, car elle n'appréciera sans aucun doute pas son allure lupine. Déjà, il forme une grimace des babines ; animagus aux habitudes ancrées, qui ne veut qu'on le prive de sa liberté. De sa fuite éperdue dans la franchise animale, dans la férocité bestiale. Seul moyen pour Lysander d'échapper aux problèmes humains. Il brave cependant l'interdit, l'attente de reprendre forme humaine - ce qui ne sera nullement une vision agréable, mais tant pis. La rousse en a vu de plus dures - et surtout de sa part ; sombre étincelle en lui qu'elle a supporté, parce qu'il avait perdu Ambroisine et sombrait, abyme sans fond.
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études : De 1899 à 1906 à Poudlard, elle était chez les lions de Gryffondor.
particularité : Être une Weasley est en soi une particularité.
(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Jeu 21 Mai - 20:37
Lysander McGonagall
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pseudo : 8TIN
études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Jeu 21 Mai - 20:56
savages
Ne te couvre pas de la peau du loup, si tu ne veux être réputé loup.
Tranquillement assis, il s'était attendu à un cri, peut-être à des remontrances. S'il avait su. Le maléfice lui tomba dessus comme un sombral furieux, et il se laissa tomber au sol en couinant - c'était un peu ridicule à dire vrai, alors qu'il se roulait pour échapper, vainement, au sortilège. Il ne mit pas longtemps à reprendre forme humaine, son manteau plein de poussière, le corps crispé sous la douleur du maléfice - s'il avait eu l'habitude de se faire botter le fessier par Mina, cela faisait des années qu'on ne lui avait plus lancé de sortilège comme ça. Le maléfice cessa - tandis que les cris débutèrent. Il eut à peine le temps de souffler que la gifle heurta sa joue et il cligna stupidement des yeux sous la colère de la gorge féminine. Il l'avait peut-être un peu mérité. Il se massa la joue, notant mentalement de ne plus jamais surprendre la Weasley. Il grimaçait sous l'assaut, voûté, comme pour se protéger ; il ne lui serait jamais venu à l'esprit de sortir sa baguette, pour se défendre. Il avait, involontairement, surpris la jeune femme, mais tout de même ... « Il y a beaucoup de loups dans le coin, pour que tu t'inquiètes d'une telle attaque ? » grommela t-il, la machoire douloureuse.
S'il n'avait eu le teint sombre, sûrement l'impact aurait-il rougi. Il soupira, et glissa une oeillade entre amusement et exaspération à la demoiselle furibonde. Mais ce n'est pas avec un de ses charmants sourires qu'il saura apaiser la Weasley ; il lève les mains, dans une mesure amicale, comme ces brigands montrant à d'éventuels ennemis qu'ils ne possèdent pas d'armes. « Allons, je te demande pardon ; je n'avais pas l'intention de te faire peur. Ni de véhiculer une image de troll des montagnes » grimaça t-il encore, avant de passer une main dans le début de barbe qui dévorait le bas de son visage, chaume sombre sur peau d'ébène. La peau claire de la jeune Weasley est assortie à ses cheveux de feu ; joues rosies, yeux ardents, que voilà une vision qui inquiéterait n'importe qui. « Je passais juste pour savoir comment tu allais, Nausicaa. Et comme je t'ai sentie, je ne voulais déranger ta famille. » Explication simple, qu'il espère suffisante pour apaiser la jeune femme. Il eut un petit rire, devant le ridicule de sa situation - il se souvenait, réminiscence cuisante, de ce duel à Poudlard avec Mina ; adolescents tous deux, elle lui avait botté les fesses superbement. Une étincelle d'admiration brilla dans les prunelles de velours ; Nausicaa avait un sacré tempérament, ce qui n'était pas sans lui rappeler les femmes fortes de son clan. A croire qu'il avait le don de s'entourer de personnalités féminines indépendantes et fières.« Joli maléfice, superbement effectué, une spécialité de ta famille ? » qu'il taquine gentimment, en roulant des épaules sous le souvenir de la douleur vivace. « Est-ce que je te dérange ? Je ne veux pas bouleverser tes possibles plans. Je peux revenir une autre fois » quand tu te seras calmé, qu'il retient avec un petit rictus amusé. Néanmoins, à présent qu'il a retrouvé sa forme humaine, l'esprit est plus vif, plus acéré. L'absence de Nausicaa lui a été un vrai choc, au ministère ; Lysander laisse son visage exprimer le soulagement de la savoir vivante, en bonne santé. « Cela risque d'être un sujet épineux, mais peut-être qu'une certaine archiviste rousse me manque un peu, au travail, depuis quelques temps. Est-ce que tu veux en parler ? » Il se tait, clos les lèvres par crainte de trop parler. Bavard sorcier que voilà, une fois dévêtue la fourrure lupine.
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(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Jeu 21 Mai - 23:32
Lysander McGonagall
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(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Ven 22 Mai - 0:05
savages
Ne te couvre pas de la peau du loup, si tu ne veux être réputé loup.
Il devine qu'il aurait pu subir bien pire de la part de la baguette de la Weasley - de toute évidence, elle sait se défendre contre les menaces. Il continue de l'observer et hausse une épaule, tenant à mettre en avant la vérité sur les loups - plus souvent victime que bourreau, d'ailleurs. Il rétorque au sarcasme, le ton professoral, un peu amusé à l'idée de partager son savoir face à la tête bien remplie de la rouquine. « Face à un véritable loup sauvage, tu ne craindrais pas grand chose, hormis s'il meurt de faim ou se trouve menacé. Mais la plupart des loups préfèrent fuir les hommes - beaucoup moins goûtus que les moutons. » Petit brin d'ironie ; il a déjà rencontré de véritables loups, mais peut-être ont-ils senti sa véritable nature. Ce pan de vie sauvage l'avait fasciné. Il avait longuement été tenté de se joindre à une meute, même pour quelques temps, mais cela ne s'était jamais fait, car il partageait la crainte de Nausicaa - à trop revêtir une peau de loup, il oublierait avoir été un homme, un jour. Cela était-il préférable à la malédiction ? Il ne peut guère détourner ses pensées de ce qui le ronge - malédiction ou non, sa santé se fragilise. Mais Nausicaa est une bonne distraction de ses pensées carnassières. « Mais j'éviterai à l'avenir de me présenter avec autre chose qu'une forme humaine devant toi. Je tiens à tout mes morceaux, je ne tiens pas à numéroter mes abattis » qu'il grimace, reconnaissant sans problème la puissance et la force féminines.
Le teint de porcelaine a calmé ses rougeurs ; Nausicaa semble plus apte à discuter qu'à crier, et c'est tant mieux pour le sorcier. Même si l'éclat de la jeune femme prouve qu'elle n'a pas sombré et qu'elle a gardé sa vivacité d'esprit - chose qu'il apprécie grandement chez elle, ce caractère de dragon. Il a un petit sourire amusé ; il est vrai que la famille Weasley a de quoi hanter les généalogistes avec leur pléthore d'enfants, de petits enfants et d'ancêtres. « Eh bien, tu n'as pas le coup de baguette dans ta poche. Une vraie terreur » qu'il se moque gentimment, avec un coup d'oeil complice. « Je suis certain que t'entraînes sur tes gnomes de compagnie. Pauvres Weasley. » Il tire puérilement la langue à la demoiselle, éclat blanc des dents dans un sourire vivace. Il imagine sans mal le capharnaüm qui doit régner dans cette maison ; il a lui-même choisi de vivre à Londres, indépendant, même s'il revient souvent en Ecosse voir son clan. Mais s'il respecte et aime sa famille plus que tout, son besoin d'être seul, d'avoir un endroit à soi avait été obsédant. Il était heureux de posséder son appartement, tanière imprégnée de ses affaires, de ses volontés. Lysander est rassuré sur sa venue et cesse alors de craindre d'ennuyer son monde. Sa carrure s'imprègne de soulagement, et son corps se détend un peu ; mains dans les poches de son pantalon, il regarde autour de lui, tandis qu'il pose le problème aussi doucement que possible. Hélas, le visage de Nausicaa reflète les émotions et il hésite à la prendre dans ses bras avant de se retenir - cela pourrait paraître déplacé, et elle n'a sûrement pas besoin d'une étreinte de réconfort, surtout de sa part. Il doit sentir le chien humide et la pousière - rien de très agréable. « J'en suis désolé, Nausicaa. Je n'en savais rien - enfin, il y avait les bruits de couloir mais ... » Il secoue la tête ; tout va trop vite, trop loin, et son envie de justice semble de moins en moins en adéquation avec le travail qu'il forme au ministère. « Je suis heureux que tu aies retrouvé aussi rapidement un travail. Une librairie ? Un vrai petit paradis, pour toi » qu'il dit gentimment, faisant référence à la curiosité, à la soif de savoir de la Weasley.
Pudiquement, elle renvoie l'interrogation. Il n'insiste pas. Il était venu s'assurer qu'elle allait bien, et elle n'avait sombré ni dans l'alcoolisme ni dans la dépression. Peut-être que le meurtre volontaire de ses frères finirait par arriver par contre. « Franchement ? Je suis épuisé, mais tout comme toi, je n'ai pas vraiment le droit de me plaindre. On m'a propulsé directeur » il avoue à demi-mot, presque honteux d'avouer sa promotion, regard défaillant qui se détourne humblement. « C'est beaucoup de travail, mais ça m'évite de trop penser » et il songe à tout ce à quoi il ne voudrait pas se confronter. La malédiction tient la première place, l'Ordre du Phénix la seconde, et troisième marche du podium, la politique qui l'englue dans des valeurs qui ne sont plus en adéquation avec les siennes. Il change de sujet, à la manière de Nausicaa. « Tu sais, si tu veux faire un tour à Londres, tu pourras passer chez moi. Ma porte t'es ouverte, peu importe l'heure du jour ou de la nuit. » N'avait-elle pas fait de même, n'avait-elle pas été si disponible pour tendre l'oreille à ses plaintes et obscures paroles, lors de son deuil ? Il tendait cette proposition, non avec une impression de dette, mais avec le plaisir évident d'un ami essayant d'aider un autre. « Si je cherche un bouquin peut-être que je passerai à ta petite librairie - avoue que ma présence et les attentions que je t'apportais te manquent. Surtout ma présence, bien sûr » et il a ce sourire moqueur ; il aime à lancer de telles taquineries, non pour prêcher le vrai, mais de façon sarcastique. Néanmoins, il espère un peu qu'il lui manque autant qu'elle lui manque. Le ministère n'est pas tout à fait pareil sans elle. Mais les répercussions sur le ministère - il va devoir se renseigner, pour de bon ; au poste qu'il possède à présent, il ne peut pas se permettre de ne pas être au courant des moindres changements. Son visage se creuse un peu, face à la tonne de travail qu'il va devoir effectuer, ces prochains mois, voire cette année là. Il gratte à nouveau sa barbe, réflexe pour camoufler les émotions qui tempêtent sous le crâne.
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Nausicaa Weasley
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(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Ven 22 Mai - 11:29
Lysander McGonagall
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études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
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(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Ven 22 Mai - 13:14
savages
Ne te couvre pas de la peau du loup, si tu ne veux être réputé loup.
Il a un rire sincère devant l'ironie - il songeait à la fratrie des Weasley qui devait en voir des vertes et des pas mûres avec le petit démon face à lui. Il avait connu cette espèce de complicité avec Mina et Léo - et même si parfois ils se crêpaient le chignon, ils avaient le plus souvent fait les quatre cent coups, parfois accompagnés des Shafiq. Tout ces moments précieux à son coeur semblaient beaucoup trop lointains pour l'enfant en lui - comment avaient-ils pu grandir aussi vite ? Mais la vie était ainsi faite - encore heureux qu'il puisse profiter de petits instants volés aux responsabilités et à cette vie d'adulte.
« Je n'en serai pas surpris non plus. Le ministère n'est plus ce qu'il était » qu'il dit, à voix basse, secret du coeur dévoilé - s'il travaillait pour le gouvernement sorcier, il n'en appréciait pas chaque action. Nullement fanatique, le McGonagall avait de plus en plus de réserve face aux actes du régime de Grindelwald. Il secoua la tête, le regard assombri un instant - avait-il encore sa place dans une telle organisation ? Une voix en lui sussura qu'il pouvait faire plus de bien au poste de directeur, quitte à prendre des risques. L'Ordre du Phénix en première place, car il pouvait être les yeux et les oreilles, tout comme ceux qui partageaient ses valeurs, disséminés au gouvernement. Ils changent de sujet, partageant apparemment le même caractère pessimiste quant à l'avenir politique du monde sorcier. Ils n'avaient jamais réellement abordé le sujet, mais Lysander était bêtement heureux - mais, après tout, elle avait quitté d'elle-même le ministère, et les Weasley seraient sûrement bientôt persona non grata. Nausicaa avait une vue acérée, et si ce n'était déjà le cas, il serait bientôt mal vu d'être amis avec eux. Ce dont se fichait Lysander - il avait pour ami l'un des Shafiq les plus inconscients et malicieux ; les ennuis n'étaient rien, surtout quans ils étaient pris pour de bonnes raisons. Il n'aurait jamais refusé de voir Nile parce qu'il était un petit lutin espiègle, garnement au tempérament trop vif. Tout comme il refuserait qu'on lui dicte qui voir, selon les bonnes normes politiques. Quelque chose se rebellait en lui, à l'idée de voir les Weasley rejetés.
« Oh, tu titilles ma curiosité de Serdaigle, ma chère » qu'il réplique, un petit sourire aux lèvres ; toujours curieux d'apprendre, de découvrir. Soif de culture et de contes, de mythes, de savoir. Alors qu'il avoue presque honteusement sa promotion, il est surpris que Nausicaa le prenne dans ses bras ; tout d'abord maladroit, figé, il a à peine besoin de se voûter pour la serrer contre lui, délicatement. Il se sent d'autant plus coupable qu'elle est sincèrement heureuse pour lui ; il a un nouveau petit rire quand elle lui fait la remarque sur son animagus. « J'aime cette liberté que cela me procure, mais tu m'as assez passé de savon pour que je garde la tête-froide, miss Têtue » qu'il réplique en souriant ; il s'échappe beaucoup moins qu'avant. Peut-être que son coeur commence à se réparer de lui-même, le temps guérisseur, les éons qui pansent les fêlures du myocarde. Alors qu'il forme la proposition, il remarque furtivement la rougeur aux joues ; il est à des années-lumière de comprendre la raison de la gêne de la demoiselle. Il ne lui viendrait pas à l'esprit, malgré son statut de célibataire, que d'être vue, sue chez lui, cela puisse faire du tord à la réputation de Nausicaa. C'est tout à fait amical, et aucune arrière-pensée ne vient teinter son offre ; néanmoins, il hoche la tête aux propos de la sorcière. « Je te le propose de bon coeur, mais ne te sens obligée de rien. Si tu en as besoin, je suis là, sinon ce n'est pas grave. »
Il écoute, s'imagine déjà aller à cette librairie dont il ne se rappelle plus la devanture, quand Nausicaa s'interrompt brusquement ; indécis, il lui lance un regard, glisse une oeillade pour comprendre. L'hésitation dans le timbre féminin, qui font écho aux pensée un peu plus tôt. Le regard mâle se durcit, dans la détermination ; il attrape les épaules de Naucicaa, pour la rassurer, tout en répondant. « Qu'ils essayent donc de m'empêcher de voir ma petite rousse préférée » qu'il gronde, un peu loup dans la voix rauque. « Rien ne m'empêchera de voir ceux que j'aime. J'ai, depuis des années, des conseils me disant de cesser de voir telle ou telle personne parce qu'ils pourraient être dangereux pour ma carrière, pour mes relations sociales. Et je m'en fiche. Quel ami serai-je si je t'abandonnais ? » Il inspire, poitrail qui se soulève devant l'injustice, puis il retire ses mains, soudain gêné par l'ardeur qu'il a mise dans son discours. Il se racle la gorge, remet ses mains dans ses poches, avec l'impression d'être un crétin doublé d'un gamin maladroit. « Je passerai à Il Cosimo un de ces quatre, pendant mon congé - j'espère que tu mettras de côté quelques bouquins intéressants. Mes sujets derniers touchent aux dragons et aux magies étrangères ; si tu en as sur ces sujets, tu serai adorable de m'en mettre quelques uns de côté. » Le changement de sujet est brusque, un peu pataud, comme un loup vexé d'avoir manqué une proie - il se reprend, redresse les épaules et observe le ciel. « Que faisais-tu - ou voulais-tu faire - avant que je n'arrive ? » demande t-il par curiosité ; était-elle partie pour se balader ? Il avait envie de se dégourdir les jambes ; le loup en lui hurlait au firmament son désir de galoper, de sentir à nouveau les muscles rouler sous la peau, poils au vent. Il avait senti quelques proies, ici ou là, et l'estomac se tordait d'envie carnassière, qu'il camoufla en inspirant doucement. Il avait vraiment faim, à dire vrai - il avait maigri, et si la malédiction en était peut-être la cause, les oublis fréquents de ses repas ne devaient pas être pour rien dans ce fait. Peut-être parce qu'il songeait à de la nourriture, son estomac gronda vivement et il rougit vivement - le teint sombre cacha le fard qu'il piqua, mais la gêne ne fit que s'accentuer. « Ha, désolé » qu'il s'exclame, gauchement.
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(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Ven 22 Mai - 14:14
Lysander McGonagall
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(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Ven 22 Mai - 14:42
savages
Ne te couvre pas de la peau du loup, si tu ne veux être réputé loup.
Nausicaa n'a pas tord - la plupart des Serdaigle partagent cette soif avide de connaissance, et il n'était pas rare de le retrouver à la bibliothèque quand il était à Poudlard. Là ou sur le terrain de quidditch ; il avait été batteur pour son équipe, et le vol lui manquait souvent. Les amitiés débutées là-bas, les découvertes et les émois adolescents avaient un goût d'enfance, d'innocence. « Je suis devenu un peu plus difficile avec l'âge, même si mon intérêt pour les livres reste inchangé. » Petit sourire en coin. Et il n'arrive pas à s'empêcher de penser que Nausicaa partage aussi cette avidité face aux livres. Il adorait discuter avec elle de sujets divers et variés, et s'ils n'étaient parfois pas d'accord, ils débataient avec ardeur, les arguments aux lippes, avec ardeur mais sans violence. Voilà qui attisait le coeur bleu et bronze du sorcier.
Là, cette fois, il rit carrément. « C'est vrai que toi et le vol ... On ne peut pas être douée partout » qu'il taquine ; « J'aurai aimé pouvoir me transformer en oiseau et voler. » Les yeux se lèvent jusqu'à la voûte nuageuse. « Cependant, il faut croire que je suis plus loup qu'aérienne créature. Plus carnassier et canin que je ne l'aurai cru » et il a une grimace vers Nausicaa, comme pour la provoquer, qu'elle ose dire quelque chose sur sa nature véritable. Après tout, le patronus était un reflet de l'âme ; il était loup noir, et quelques tics s'étaient glissé jusqu'à la forme humaine. Yeux qui parfois se moiraient d'or, ou rires de gorge ressemblant à des grondements ou des abois. Mais Nausicaa avait réussit à lui faire choisir l'humanité plutôt que la liberté. La grimace se transforme en petit sourire taquin, joueur. « Tu ferai une très bonne renarde, avec ta chevelure rousse ; mais il me semble que ton patronus n'est pas de ce genre. » Question sous-entendue, mais il n'ose la formuler. N'y a t-il pas une espèce d'intimité à dévoiler la nature de son âme, son caractère le plus profond ? Mais, il en était sûr, Nausicaa aurait fait un piètre oiseau ; il avait dans la tête l'envie de la faire voler - balai, tapis volant, qu'importe - pour lui montrer combien toucher du bout des doigts les étoiles pouvait être agréable, mais il avait toujours gardé cette idée au fond de son crâne. Pas très sûr de ce qu'elle aurait pu amener, de ce que la rousse aurait pu en penser. Et il trouvait la songerie idiote, enfantine. Il n'allait pas anihiler cette peur chez la sorcière par un voyage dans les airs.
Nausicaa semble si soulagée alors qu'il la rassure sur leur amitié qu'il regrette, une fois éloigné d'elle, de ne l'avoir prise dans ses bras. Il détourne pudiquement les iris de ce soulagement larmoyant. Lysander sent une incompréhension, une sensibilité naître en lui - cela l'ébranle t-il à ce point, qu'il ne veuille pas l'abandonner ? Il se sentit affecté par ce qu'il voyait sur les traits féminins. Cela le conforte dans sa détermination. Il hoche la tête, d'un air plus volontaire que jamais. « Je ne renoncerai pas à toi pour des ambitions creuses. » Le timbre est implacable. Ce qui est dit sera fait. Il hoche la tête quant aux livres ; il a des intérêts louvoyants, des obsessions d'un moment, s'intéressant à un sujet pour, une fois informé dessus, en changer. La littérature étrangère pourrait lui plaire tout autant que le reste, après tout. Il se sent un peu ému par les émotions si joyeuses qui transforment le visage de Nausicaa, les traits lumineux, presque féériques dans la lumière pâle du jour. Le soupir désabusé qui clot ce moment fait rire discrètement Lysander. « Quelle adorable soeur tu fais. Je compatis, j'ai eu mon lot d'ennuis avec Minerva, Nile, Genesis, quand j'étais petit ... » Le plus vieux des quatre, le sujet aux blagues des plus jeunes, le plus rêveur, le moins turbulent, qui pourtant participait parfois, rire aux lippes. Il comprend vaguement combien Nausicaa peut avoir envie d'en prendre un pour frapper l'autre, même si une telle violence n'a jamais transpercé le sorcier. Il a toujours été amusé par les facéties de ses compagnons. Encore une fois, la fratrie Weasley fait naître en lui des souvenirs émouvants d'une autre époque.
Nausicaa repousse sa gêne simplement, mais Lysander reste embarassé - il n'était pas venu pour être un poids, un fardeau. La proposition fait écho à la sienne, et c'est à son tour d'être gêné. Sa carnation laisse moins paraître la rougeur des joues, mais elles lui cuisent, brûlent délicatement sous l'embarras. Il gratte encore le chaume de ses joues, de son menton, confus et indécis. « Je ... C'est très aimable à toi, mais ... Ce serait m'imposer - je ne veux pas vous ennuyer. Et puis, que penseraient tes parents si je venais dîner ? » S'il n'avait fait le lien tout à l'heure, il songe que les Weasley pourraient se fourvoyer sur leur relation, sur ses intentions. Il y a quelque chose de très formel à aller partager un repas avec toute une famille, alors qu'il partageait l'amitié de leur fille. Il hausse les épaules, un peu gauche et maladroit. « Je ne sais quelle heure il peut être ... » Est-il si tard que ça ? « Est-ce que tu serais contre une balade ? J'ai envie de me dégourdir les jambes, et ta compagnie serait parfaite » qu'il glisse, presque timidement. Fourmillement dans les jambes, l'envie du galop toujours présente. Plutôt que fourrure, il se parera de la présence de Nausicaa, et il sait que la forme humaine y serait gagnante. Il s'étire doucement, bras levés au-dessus de sa tête, souffle lent. « En tout cas, voir autant de verdure et de nature sauvage me donne envie de retourner au manoir des McGonagall. Si la ville a de bien que je suis indépendant, il n'y a rien de mieux que les grandes étendues sauvages de l'Ecosse » sourit-il, avant de demander, curieux, « As-tu déjà eu l'occasion de venir en Ecosse ? C'est magnifique. Très primitif, magnifié par les lumières changeantes. » Une espèce d'ardeur, de passion s'élève dans la voix alors qu'il parle de chez lui. Nostalgie du manoir, du clan matriarche, des dragons - coeur qui vacille, les dragons et Ambroisine. Il secoue la tête, Lysander n'est que curiosité et bavardage. Langue qui s'agite, au profit de ceux qu'il apprécie.
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Nausicaa Weasley
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(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Ven 22 Mai - 17:10
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pseudo : 8TIN
études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Ven 22 Mai - 18:48
savages
Ne te couvre pas de la peau du loup, si tu ne veux être réputé loup.
Lysander prend une fausse moue boudeuse, mais il a trop longtemps vécu de sarcasmes pour réellement prendre la mouche. « Héééé, attention aux apparences. Et puis, même si tu t'es bien défendue, je suis sûr que je t'ai fais peur. » On se raccroche à ce que l'on peut ; il hausse les sourcils en faisant les gros yeux, comme s'il voulait la menacer de lui faire peur à nouveau. Mais le sourire en coin démontre que ses paroles ne sont que facéties de grand enfant. « Tu aurais préféré que je propose le vari roux, peut-être ? C'est vrai que maintenant que j'y pense, tu as un petit côté singe. » Si on le cherche, on le trouve, après tout ; avec ses frères et soeurs, elle n'a pas sa langue dans sa poche et a sûrement appris à trouver de bonnes répliques. Le mordant de leur discussion n'en est que plus rafraîchissant. Mais il est loin de deviner ce que la demoiselle peut invoquer comme patronus ; le sien est révélé, tout de noir et de crocs, sans qu'il en fasse un secret d'état. Il avait désiré, autrefois, un dragon ; symbole des McGonagall et blason sur son dos, créature à laquelle il s'était lié. Mais il s'était révélé loup, et loup il était.
Il glisse une oeillade en entendant la plainte sortir du coeur, la sincère jalousie, l'envie d'indépendance qui font écho à ses propres émotions. « Et avec ton salaire de libraire, tu ne peux pas t'offrir un appartement ? Même un petit ? Je comprends à quel point l'indépendance est importante. Crois-moi. Je réitère que si tu as besoin, j'ai assez de place pour te loger, et trop de travail pour que tu aies à te plaindre de ma présence » dit-il avec amusement, avant d'ajouter, toujours moqueur, « Par contre, pas sûr que la déco te plaise. » C'est à dire qu'il n'en a pas vraiment. C'est assez sauvage chez lui, plus brouillon qu'on ne pourrait le croire. Mais il aime ça, ça a un côté tanière - l'odeur de fauve en moins.
Il prend un air suffisant devant la rousse qui avoue ne pas avoir songé à cela ; il roule des mécaniques, gamin dans l'âme, comme s'il avait gagné une partie de bras de fer. Quand elle accepte sa proposition, son sourire s'accentue. « Allons à gauche, qu'importe le sentier tant que l'on a la ballade » qu'il dit, s'inspirant de la célèbre phrase qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse, citation d'un écrivain français, Musset. Le simple fait de débuter leur petite marche revigore l'esprit et le corps, apaise le loup, la bête aux envies de liberté. La discussion amène l'Ecosse dans les mots, la joie dans le coeur mâle. Il secoue la tête ; il n'a pas énormément voyagé non plus, mais même les petites escapades peuvent créer de précieux souvenirs. Il lance un coup d'oeil ardent à la demoiselle sous la saillie moqueuse. L'air de ne pas y toucher, il réplique à nouveau, joueur ; « Je sais bien que l'image de moi en kilt a de quoi affoler ton petit coeur et te faire fantasmer, mais nous ne portons pas de tels vêtements, non. » Il hausse les sourcils, le ton docte et professoral : « Sache que l'Ecosse est absolument sublime, et que ses landes sont les plus belles du monde. C'est prouvé » qu'il lance, bravade encore une fois enfantine. « Si tu tiens à visiter, n'hésites pas à m'en faire part, les McGonagall seraient heureux de t'accueillir. Je suis certain que Mina ou Léo seraient plus que ravies, et nous disposons de quelques ... surprises, dirais-je. De quoi faire frémir ton frère - après tout, c'est nous qui sommes l'origine des dragons de Gringrotts. Notre réserve d'écailleux est très reconnue. » Il se vante, mais la sincère affection qu'il porte à sa famille transparait dans le ton, une chose que la demoiselle peut sûrement comprendre, elle qui est si proche de sa famille.
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Nausicaa Weasley
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études : De 1899 à 1906 à Poudlard, elle était chez les lions de Gryffondor.
particularité : Être une Weasley est en soi une particularité.
(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Sam 23 Mai - 14:17
Lysander McGonagall
ordre du phénix
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études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Dim 24 Mai - 12:10
savages
Ne te couvre pas de la peau du loup, si tu ne veux être réputé loup.
Il ne manque pas de sourire, Lysander, à la saillie de la Weasley. « Je leur aurai sans doute couplé avec des putois, personnellement. » Méchanceté gratuite, peut-être, mais cela fait du bien. Il sait, de source sûre, que des personnes bien travaillent au Ministère. Et que tout n'est pas toujours tout noir ou tout blanc. Mais il a frissonne parfois en songeant à la cruauté et à la peur qui se forgent là-bas, à cause de caractères aussi bestiaux qu'hideux. « Quel est donc ton patronus, alors ? » demande t-il finalement, curiosité aux lippes. S'il s'était imaginé une renarde flamboyante, il s'était fourvoyé ; il imagine sans mal un animal qui montre l'intelligence et la force de la jeune femme.
Nausicaa a bien réfléchi à sa situation, en tout cas. Il grimace devant les complications auxquelles elle doit faire face. Un petit soupir s'échappe de ses lèvres et, pensivement, il demande : « Et si je me portais garant ? Nul besoin que ce soit quelqu'un de la famille ; un ami proche suffirait ? Je comprends le besoin d'indépendance de chacun, et si je peux t'aider, j'en serai ravi. Quant à transformer quoi que ce soit en lupanar - tu penses vraiment qu'ils songent ça de toi ? Avec ta figure d'ange ? Encore que, si tu t'es mise en colère devant eux, ils craindraient plutôt que tu ne mettes le feu par inadvertance. » Petit rire taquin et complice. Mais il avait du mal à croire qu'on puisse juger quelqu'un sur de tels facteurs - néanmoins, en y réfléchissant bien, son innocence volait en éclats ; qu'elle ait démisionné du Ministère ne montrait rien de bon, et louer un appartement à quelqu'un dont le nom était sali, même vaguement, pouvait amener de réels ennuis. Lysander sentit son coeur se gonfler de compassion ; il ne savait ce qu'il ferait si de telles choses lui arrivaient. Il repoussa gentimment l'inquiétude de Nausicaa d'un geste de la main, petit sourire orgueilleux sur le visage. « Tout va bien, je grossis le trait pour me faire plaindre, et ça a l'air de fonctionner. » Ce n'est pas exactement vrai, mais il ne tient pas à se plaindre plus ; il ne souhaite pas angoisser ses amis ou sa famille. Il est certain que Minerva aurait déjà débarqué pour beaucoup de raisons, si elle savait sa santé se fragilisant ou le travail erreintant qu'il menait jusqu'à des heures indues de la nuit. Ils changent de sujet, et il rit de la voir désappointée.
« Je suppose que certains Ecossais en mettent, mais en tout cas, j'ai rarement vu de kilt dans la famille. » Il arrive à ne pas buter sur les mots ; la malédiction a rarement laissé de mâles assez longtemps chez les McGonagall pour lui donner l'occasion de voir un kilt. « Tu tiens tant que ça à voir mes jolis genoux ? » qu'il minaude, en battant des cils d'un air faussement charmeur, avant de s'éloigner d'un pas vif, de peur que la Weasley ne sorte sa baguette ou un coup de poing. « Non. Non, c'est vrai. Nous ne sommes pas les seuls à élever des dragons, j'en conviens, mais la plupart de ceux protégeant Gringotts sont à nous. Enfin, nous les prêtons aux Shafiq, les leur vendons, je ne sais exactement - mais notre réserve est souvent pleine, et ma tante est éleveuse de dragons, une célèbre draconologiste, de par le monde. Notre blason est un dragon, et ce n'est pas pour rien » peut-être qu'il frime un peu, là, mais c'est surtout l'affection réelle envers son clan qui transpire dans le timbre de voix passionné. « Nous ne voyons rien avec les gobelins, ce sont les Shafiq qui s'en occupent étant donné qu'ils dirigent Gringotts. Quant à des avantages ... Si tu veux dire à base de pièces d'or, je ne pense pas non. Mais nos deux familles sont très proches, alors je suppose que nous avons assez d'avantages dans beaucoup de sens. » Il hausse doucement les épaules. Il s'était intéressé à tout cela, quand il était très jeune, puis avait changé de voir en entrant à Poudlard. Quant aux dragons, cela faisait presque quatre ans qu'il n'avait été les voir - la rancoeur brûlait en lui, car Ambroisine avait été dépouillée de sa vie par le feu d'un dragon. Il secoua la tête, marchant doucement, mains dans les poches, essayant de profiter de l'instant simple et agréable.
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Nausicaa Weasley
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(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Lun 25 Mai - 21:32
L'homme choisit, l'esclave obéit,
Lysander McGonagall
ordre du phénix
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études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
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(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Jeu 28 Mai - 18:21
savages
Ne te couvre pas de la peau du loup, si tu ne veux être réputé loup.
Apparemment, sa blague plaît beaucoup à la demoiselle, qui en rajoute une couche, rajoutant au ridicule de leurs idées - et au ridicule des personnes non-nommées. Lysander secoue doucement la tête, amusé à l'idée ne serait-ce que de rechercher vraiment si l'une de ces ordures avait un putois comme patronus - ou en était une déguisée, qui pouvait le dire. Il laisse tomber ces songeries, puis écarquille les yeux quand Nausicaa lui offre l'évidence même. Il ouvre la bouche, la referme, la rouvre sur un grand rire qui sort du coeur. « Une belette. Vraiment ? Très original, Weasley » taquine t-il avant de perdre la lueur moqueur de ses yeux, « Je ne sais pas si te dire que ça te va bien est correct, mais ... c'est mignon, une belette. » Plus mignon qu'un loup. Quoi que, les belettes pouvaient se révéler aussi mordantes ou rebelles qu'un grand carnassier. C'était exactement l'animal qu'il fallait à la jeune femme, qui pouvait révéler un caractère plus agressif qu'on ne l'aurait cru - le loup le savait bien.
Nausicaa n'a pas tord - s'il se portait garant pour elle, les langues se délieraient et n'hésiteraient pas, bientôt, à leur prêter des intentions qui n'étaient pas les leurs. Lysander en avait parfois marre des commères et des curieux ; ne pouvait-il aider son amie sans que quiconque y voit un intérêt sentimental ou charnel ? Lysander n'était pas le genre de personnes avec ce genre de pensées. Ses amis proches comptaient énormément pour lui, d'autant plus que la plupart avaient depuis longtemps prouvé que leur soutien lui était une aide très précieuse. Il s'en voulait de ne pouvoir aider la jeune femme plus que cela ; il se promit d'y penser plus tarde, à tête reposée. Il avait remarqué la teinte très rouge de Nausicaa, mais ne fit aucune réflexion - peut-être qu'elle aussi pensait qu'il avait des intentions mal placées ? Mieux valait ne pas insister, par crainte de devenir lourd et étrange. Et quand bien même il aurait eu des intentions face à la demoiselle, ce n'était pas en lui offrant un logement qu'il espérait ... Il secoua la tête, préférant éviter de s'imiscer dans ce type de pensées, c'était inconvenant et mal de sa part. « Hééééé, j'étais très bon en potion et je n'ai jamais rien fait brûler non plus. Mais je me base sur ton caractère un peu ... emporté » qu'il glisse d'un air taquin. Ils ne s'étaient pas connus à Poudlard, avec cinq ans d'écart, mais il ne doutait pas que Nausicaa avait été une élève exemplaire - quoi que ! Il songea à poser quelques questions ici ou là, juste pour pouvoir embêter Nausicaa.
En tout cas, elle semblait en pleine forme ! Elle avait prit une voix de journaliste, ce qui fit rire Lysander qui sortit sa baguette. « Si tu veux tellement, je fais apparaître un kilt et une cornemuse, et je montre à quel point je peux être écossais ? Je ne sais pas si des hommes en kilt attirerait un bon public - après, la légende raconte que les mâles ne portent que le kilt et rien d'autre » gloussa t-il en révélant cette mytholigie éculée. Mais il doutait que les gens, dans la situation actuelle, apprécieraient de voir la une des journaux avec des écossais barbus en kilt.
« Nous ne sommes pas les seuls - il me semble que les Shafiq aussi ont des dragons à eux. Je crois. Mais non, ce n'est pas un mythe - je peux t'assurer que nos dragons sont tout ce qu'il y a de plus vivants et réels. Notre famille est très liée aux dragons - nombre de nos rituels tournent autour du feu et de ces superbes créatures. » Par réflexe, sa main gauche vient caresser son épaule droite, où son dragon est gravé dans la chair, encre magique, bleu et argentée. Absolem - rien que songer à ce nom formait une sensation de joie dans tout son corps. Il ne possédait pas Absolem, comme on ne peut posséder quelqu'un - il était indépendant, mais il avait choisit Lysander, et ils s'étaient liés comme des amis peuvent l'être, d'une manière que des humains ne pouvaient pas tout à fait appréhender sans en avoir fait l'expérience. « Oui, vous êtes connus pour ça - je m'étonne que vous n'ayez jamais épousé de moldus, d'ailleurs. » Il pencha la tête de côté, pensivement. « Nos deux familles, de grandes choses ? Qu'as-tu en tête exactement ? » et, taquin, il se pencha vers elle et, en haussant les sourcils d'un air intéressé, souffla : « Tu parles d'un mariage ? » Il se redressa en riant - sa blague était absurde, non ? Mais une part de lui se disait que son clan accepterait sans aucun doute - et il cessa de rire, soudain gêné. Il gratta le chaume de sa barbe, en toussotant. « Vous ... Tu ... Vous étudiez les objets moldus, du coup ? Le fonctionnement sans magie, tout ça ? » reprit-il en espérant changer de sujet, parce que l'embarras soudain le rendait maladroit ; il frotta ses mains l'une contre l'autre, en espérant que Nausicaa ne l'avait pas mal prit.
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Nausicaa Weasley
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particularité : Être une Weasley est en soi une particularité.
(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Ven 29 Mai - 23:05
Lysander McGonagall
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(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Lun 1 Juin - 14:05
savages
Ne te couvre pas de la peau du loup, si tu ne veux être réputé loup.
Nausicaa n'a pas tord - il n'aurait jamais imaginé cela. Une belette ! Il imagina sans problème la jeune demoiselle avec ce patronus, qui lui allait comme un gant. Et au-delà de l'animal, c'était une jolie saillie par rapport à son nom de famille, et à son lien de proximité avec sa fratrie, ses parents, les autres Weasley. C'était mignon. « Eh bien, à présent, je te surnomme Miss Belette - en privé » qu'il sourit, comme si c'était la meilleure blague du monde. Il vient tapoter la tête de Nausicaa, non sans caresser ses cheveux d'un air bravache et enfantin, le regard pétillant d'amusement. Miss Belette c'est parfait. Et affectueux - il espère qu'elle va le prendre ainsi, même s'il est toujours un peu moqueur.
« Loin de moi l'idée de ramener un dragon ici. C'est que, si je suis proche de ces sublimes créatures, elles restent toujours très sauvages - un peu comme les femmes » se moque t-il encore, avec un regard disant que le dragon pourrait être Nausicaa, avant de sourire d'un air mutin. « Par contre, je te promets que si tu viens en Ecosse, je te montrerais mon dragon - et les autres, à la réserve. » Et ce n'est pas une vaine promesse. Une terreur enfantine lui vient, le destin d'Ambroisine et sa fin calcinée dans le feu du dragon, mais il ne laissera plus cela arriver, jamais. Et Ambroisine lui était fiancée ; la malédiction avait frappée selon beaucoup de McGonagall. Nausicaa ne risquait donc rien. « Mais je note le joli ensemble : si je viens ennuyer mon monde, les Weasley me tomberont sur le coin de mon museau de loup. » Il hausse les épaules, l'air faussement fataliste, comme s'il était imprévisible qu'il vienne voir Nausicaa et qu'il soit mal accueilli.
Lysander se sent à la fois très fier de sa blague, et un peu penaud. Il espère changer rapidement de sujet, parce que Nausicaa risque l'apoplexie. Ce n'était peut-être pas le moment de blaguer là-dessus, finalement. Il secoue la tête, moue dubitative ; ce n'est pas comme s'il allait vraiment la demander en mariage, enfin. Nausicaa saute sur le changement de sujet, et il lui est reconnaissant. « Je pense que les deux mondes auraient beaucoup à apprendre l'un de l'autre, mais les moldus auraient aussi beaucoup à perdre, hélas, tant que les mentalités sorcières n'auront pas toutes changées. » L'Ordre du Phénix souhaitait garder le secret sur la magie, mais refusait de tomber dans la violence, dans cette hiérarchie du meilleur, comme Grindelwarld. Lysander avait perdu son sourire, mine pensive, quand un petit bruit comme un musique lui fit sortir une montre à gousset de sa poche. « Déjà ? Le temps passe à une vitesse » soupire t-il ; il se tourne vers Nausicaa avec un sourire. Leur balade touche à sa fin : ils ont formé une boucle, et sont presque revenus près du Terrier. « Je suis navré de devoir te laisser, Nausicaa - mais je suis rassuré de te voir en pleine forme, en tout cas. » S'il avait imaginé la rousse en pleurs ou déprimée, il s'était fait une fausse idée, malgré le ressenti qu'elle pouvait avoir de devoir revenir vivre dans sa famille. Il hésita, puis franchit d'un pas l'espace qui les séparait et la prit dans ses bras, non sans déposer un baiser maladroit sur le front pâle. « Garde cette énergie, miss Belette ; je viendrai bientôt te voir à la librairie, d'accord ? Et merci pour cette entrevue amusante » qu'il sourit, l'esprit un peu apaisé, se sentant bien et en pleine forme. Il fit une petite révérence, ses prunelles prenant volontairement une couleur dorée de loup, sourire amusé aux lèvres, mais avant que Nausicaa ne puisse tempêter ou jurer, il finit sa révérence et transplane.
Le travail l'attend, mais cette petite pause en compagnie de son ancienne archiviste favorite lui a permit de se remettre d'aplomb.
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Nausicaa Weasley
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(ϟϟ) Sujet: Re: savages (NAUSILYS) Jeu 11 Juin - 21:23