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 wreak havoc (kadalind) / TERMINE.

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Adalind Goyle
culte de morgane
Adalind Goyle
crédits : @doom days.
face claim : julia.
pseudo : marie.
wreak havoc (kadalind) / TERMINE. Brnc
études : (les aigles.) serdaigle. de 1891 à 1898.
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Message (ϟϟ) Sujet: wreak havoc (kadalind) / TERMINE.   wreak havoc (kadalind) / TERMINE. EmptyJeu 21 Mai - 12:32

wreak havoc (kadalind) / TERMINE. 1590056703-bfinsih
@kieran goyle & adalind

la bague lourde sur l’annulaire. pourtant minuscule, sans artifice, la bague la plus minable qu’il t’es jamais été donnée de voir. tu aimerais bien pouvoir l’enlever, l’oublier quelques heures. preuve de l’importance donnée à cette union. la bague attachée à ton doigt comme une malédiction, la pire de toute les malédictions. symbole de l’attachement à un homme que tu ne supportes pas, cet homme pour qui ton cœur ne bat même pas, ne battra jamais. mariage arrangé qui ne veut rien dire, qui n’est rien d’autre qu’une simple signature sur un misérable bout de papier. tu te demandes comment tes parents ont pu choisir un tel homme pour toi. une telle famille, un tel avenir. ton mari qui se perd dans les draps des autres en t’oubliant si facilement, et toi qui ne fait pas mieux de ton côté. tu te perds dans les draps de l’autre, mais aussi dans son corps, et ce serait presque une pire trahison. pourtant, aucun de vous ne s’offusque face à cela. comme si tout était normal, comme si cette façon de vivre était normale. une gigantesque mascarade, voilà ce que ce mariage est. une mascarade si populaire au sein de la communauté des sang-purs. quelle ironies, toi qui pensais pouvoir échapper à un tel destin. tu soupires en la regardant une nouvelle fois, avant de détourner ton regard une nouvelle fois sur le livre devant toi. des runes, des symboles qui ne veulent rien dire pour le commun des mortels. une vrai signification pour toi, les yeux collés à la page, dévorant les moindres petit détail. un des rares échappatoires face à cette vie morose et sans grande surprise.

voilà des heures que tu es bloquée sur la même page. incapable de te concentrer avec le brouhaha environnant. tu ne sais pas ce que fait ton époux, et tu t’en fiches pour être tout à fait honnête. mais le bruit qui l’accompagne fait bouillir ton sang. pour être honnête, c’eut été n’importe qui d’autre, tu ne réagirais pas comme cela. mais c’est ton mari, et c’est ce mari qui t’enrages pour n’importe quelle raison, qu’elle soit bonne ou mauvaise. tout est toujours une excuse pour commencer à lui hurler dessus, faire redescendre cette colère qui monte quand tu le vois.

alors tu as le sang qui bout, les entrailles qui commence à se serrer face à l’anticipation. les phalanges blanches, le sang qui monte aux joues. il y a encore plusieurs années en arrières, tu aurais essayé de te calmer, de respirer calmement et de te résonner. aujourd’hui cependant, ce n’est plus le cas. c’est comme un jeu que tu veux gagner, peu important le coût. – kieran. que tu appelles. le poison est lancé, la vipère est prête à attaquer. aucune douceur dans le nom, la voix sèche et dure. voilà comment tout se termine, lorsque les deux époux ne se supportent pas. le seul moment supportable qui devient le moment où l’on se cris dessus, où l’on se bat et où l’on fait du mal à l’autre intentionnellement. cette fois-ci c’est toi qui commence. la raison tellement stupide que, dans tout autre situation, tu en rirais. – tu devrais faire encore plus de bruit. je ne suis pas sûre que les voisins t’entendent. j’essaie de me concentrer ici. tu termines, tu grognes presque. tu supportes de moins en moins cet appartement. tout ici te donnes la boule au ventre, la nausée. incapable pourtant de quitter ton époux, geste qui provoquerai la honte pour la famille. prisonnière.



Dernière édition par Adalind Goyle le Mar 28 Juil - 16:03, édité 2 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: wreak havoc (kadalind) / TERMINE.   wreak havoc (kadalind) / TERMINE. EmptyJeu 21 Mai - 22:18

Les chaînes du mariage sont cruelles, a-t-il décidé exactement trois heures après avoir épousé la personne qu’il apprendrait à haïr plus que n’importe quel ennemi rencontré. Il savait alors déjà à quel point leur union était condamnée ; dans leurs prunelles respectives, aucun amour. Oh, ils ont bien essayé d’être, à défaut d’amants, des amis, mais ça n’a pas tenu sur la durée non plus. On se touchait pour procréer, on pensait un peu à autre chose (quelqu’un d’autre), alors quand les efforts ont été réduits à néant on a un peu pété un plomb.
Pas d’héritier.
Comment ça pas d’héritier ?

D’abord, il a essayé de cacher la vérité à sa famille ; la nouvelle serait catastrophique, et mettrait en péril l’équilibre déjà vacillant de la querelleuse fratrie. Oui, d’abord, il a essayé d’étouffer le problème. A trouvé une nouvelle raison, au passage, d’aller se perdre dans d’autres draps que les siens (ce n’est pas comme s’il en avait jamais eu besoin, mais tant qu’à faire). A été plus imprudent qu’il aurait dû l’être, par inconscience disait-il, un peu par calcul. Toujours pas de bâtard héritier à déplorer, toutefois, malheureusement.
Au bout de douze ans de mariage, les regards se sont faits lourds, petit à petit, et on a commencé à réclamer un gosse. N’importe lequel ferait l’affaire, semblait-il, selon les propres dires de sa mère. Kieran a bien songé à en voler un, quelque part ; adopter peut-être ? Mais la vérité c’est qu’il n’a jamais voulu être parent, et qu’Adalind n’accepterait pas de s’occuper seule de son mioche. Sans personne à qui déléguer le fardeau, il se voit mal se foutre des bâtons dans les pattes tout seul. Elle le fait déjà bien assez elle-même.
On n’étouffe plus trop le problème, mais on n’admet rien non plus. Le sujet est passé sous silence, c’est tout, pour le moment. Demain viendra bien assez tôt.

Aujourd’hui, on s’occupe comme on peut.
L’humeur est orageuse depuis le réveil, sans doute parce que la première chose qu’il a vue était son visage à l’expression déjà énervée. Pour peu, elle lui aurait reproché de respirer — mais il le lui a déjà reproché, ceci dit, elle ne s’abaisserait probablement pas à manquer d’originalité. De merde est l’humeur, donc, et il a passé la journée à essayer de le lui faire payer. Des étagères qu’il a décidé de reclasser (un peu de rangement, tu vas pas t’en plaindre), à une toux contraignante (que peut-on faire contre la maladie chérie ?), aux portes qu’il claque en passant par tout et n’importe quoi, Kieran s’est assuré d’être chiant. Adalind est malheureusement trop résistante, et elle a mis du temps à réagir, ce qui l’a poussé à devoir redoubler d’ingéniosité : à présent, il est en train de faire la vaisselle (oui) à l’aide de sa baguette. Puisqu’il n’a pas l’habitude de s’en charger, les assiettes se heurtent malencontreusement, se brisent sur le plancher. Les jurons sont fréquents, le bruit persistant. Si ça, ça ne — “Kieran.” Enfin. Aussitôt, un sourire fend son visage auparavant morose, c’est tout juste s’il ne reprend pas la valse des couverts en chantant. “Tu devrais faire encore plus de bruit. Je ne suis pas sûre que les voisins t’entendent. J’essaie de me concentrer ici.” Délaissant pour le moment l’argenterie, il s’approche du canapé sur lequel sa chère et tendre est vautrée. “Désolé, je t’avais pas entendu.” La voix est traînante, le regard mi-moqueur mi-méprisant. “T’en fais pas trop pour les voisins, ceci dit : ils vivent avec ta voix criarde tous les jours, ils devraient être capables de tout supporter.” Pour appuyer ses propos, le poing heurte le mur qui les sépare de l’appartement d’à côté (pas trop fort, il risquerait de passer au travers vu sa qualité contestable). Après une seconde ou deux sans réaction, il hoche la tête. “Tu vois ? Habitués.” Et il ne ment probablement même pas : les querelles des Goyle (il n’arrive toujours pas à croire qu’elle porte son nom, par Merlin) sont légendaires. Qu’est-ce qu’un peu de bruit à côté de ça ?

@adalind goyle
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Adalind Goyle
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: wreak havoc (kadalind) / TERMINE.   wreak havoc (kadalind) / TERMINE. EmptyVen 22 Mai - 11:08

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@kieran goyle & adalind

il le fait exprès et tu le sais. il essaie de te faire enrager. comme un jeu, un jeu malsain qui va mal terminer un jour. pas pour toi, mais pour lui. il essaie de te faire sortir de tes gonds, sûrement est-il en train de s’ennuyer. tu soupires une nouvelle fois. sa voix qui arrive jusqu’à tes oreilles, et tu grognes. il a vraiment l’air décider à t’emmerder aujourd’hui, pour son propre petit plaisir dérangé.

tu ne sais pas vraiment comment vous en êtes arrivés là. à ce stade dans le mariage. l’envie de vous tuer l’un l’autre à chaque moment passé ensemble. la pensée viscérale de se débarrasser de l’autre toujours dans la tête. s’en serait presque hilarant, si ça ne te concernait pas. oh tu sais bien quand les choses ont commencer à dégénérer. lorsqu’il a été clair que tu ne pourrais jamais avoir d’enfant, lorsque l’on t’as enlevé l’organe qui te permettait d’en porter un. une honte pour la famille, une honte pour kieran qui n’est toujours pas foutu de partir et de se trouver une autre sang-pure pour en faire sa femme. tu ne le fais pas non plus, mais ce n’est pas pareil. c’est ce que tu t’efforces de te dire. c’est surtout la peur au ventre qui t’empêches de le quitter, de ce que la famille pourrait dire sur toi. les mckinnon trainés dans la boue ? impossible. même si tu ne portes plus ce nom, tu l’as dans le cœur. ce n’est pas goyle. mais mckinnon. famille bien plus fière, bien plus méritante que ceux que tu dois appeler ta famille maintenant.

la voix de kieran te fais sortir de tes pensées. avec le temps, tu as presque réussie à ne plus écouter le son de sa voix. pas entendu, qu’il dit comme une évidence. tu roules des yeux, croises les bras sur ta poitrine et lève un sourcil. il n’essaie même pas de mentir. un rire amer qui sort de ta gorge. moqueuse, tu te lèves à ton tour. deux peuvent jouer à ce jeu. tu en connais les règles – il n’y en a aucune – et tu en ai l’une des instigatrices. ce jeu qui change de la routine. ce jeu qui pourrait même te redonner le sourire en compagnie de l’époux, chose devenue rare depuis quelques années maintenant. – ma voix criarde ? que tu répètes, la voix un peu plus aigue qu’un peu plus tôt. – de nous deux, c’est toi qui cri le plus il me semble, chéri. tu appuie sur le dernier mot.

pauvres voisins, tu penses. vivre à côté d’un tel couple doit être un vrai enfer. – je pense plutôt qu’ils ont peur. tu le défis. les yeux dans les yeux. ta grande taille te le permet. la tête haute. – après tout, ils ne veulent sûrement pas enrager le petit chien de grindelwald, n’est-ce pas ? le chien de garde de grindelwald. le petit toutou à la botte de son maître. un titre qui te fais sourire, moqueuse. un titre qui ne veut rien dire, que ne vaut rien. mais tellement parfait pour un goyle, n’est-ce pas ? encore une autre manière de te moquer de kieran. quand il te l’a annoncé, t’en as ri pendant plusieurs minutes. si ses autres travails valaient quelques choses, aujourd’hui ce n’est plus le cas. qui voudrait jouer au chien de garde, vraiment.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: wreak havoc (kadalind) / TERMINE.   wreak havoc (kadalind) / TERMINE. EmptyLun 1 Juin - 22:25

Le divorce est vu comme une aberration, dans la société actuelle, davantage encore au sein de sa famille. Si le pacte n’est pas religieux, il est bel et bien considéré sacré : Goyle tu es, Goyle tu resteras, un motto bien ancré qu’on offre à tout ceux qui viennent se frotter à eux. On accueille les nouveaux membres avec joie et effusion, et une fois qu’on vous a collé le nom vous n’avez plus d’autre choix que de le porter avec plus ou moins de fierté. Adalind n’avait cependant jamais été foutue de démontrer le moindre soupçon de reconnaissance à une famille qui l’avait déclarée comme ayant toujours fait partie des leurs sitôt la cérémonie achevée ; lui avait bien fait comprendre, par la suite, que l’étiquette Goyle était fardeau plus que bénédiction.
À vrai dire, il n’aurait pas vraiment su la contredire : s’il avait été élevé à remplir le rôle qui lui avait été assigné, s’il était souvent plus Goyle que simplement Kieran, il n’avait jamais ignoré le regard que le reste du monde posait sur lui et les siens. Pas de gloire malgré l’épée vite dégainée, pas de révérence à leur passage. Au mieux, et d’ailleurs assez régulièrement, des oeillades mélangeant crainte et dégoût marqué. Ils s’enorgueillissent de l’un et jouent de l’autre, parce que c’est ce qu’on leur a appris à faire. La femme maudite n’avait ni eu l’éducation nécessaire, ni l’envie d’apprendre, évidemment. Lui n’avait de toute façon jamais été grand pédagogue. Tant pis.

Tant pis, et ça aurait pu en rester là : différences irréconciliables, valeurs opposées, femme stérile et homme bien trop ennuyé. Mais la séparation aurait provoqué un scandale dont il n’était pas sûr que sa famille puisse se remettre. Le trône du roi vacillait déjà, poussé par les ambitions d’un père devenu bien trop fier, bousculé par les réclamations de la lignée qui rugissait pour un retour aux traditions simples et sans prétention. Sans épouse à ses côtés, sans possibilité d’héritier, ils frôleraient le coup d’état ; le socle si soudé volant en éclats, à ses pieds les morceaux de ce qu’il s’était acharné à recoller. Pas de gloire pour eux, non, mais des coudes serrés en tout temps, frères de sang comme d’armes peut-être obligées à se dresser dans la direction de ceux qu’ils avaient toujours considérés alliés. Que feraient-ils alors ? Que ferait donc le patriarche face à l’insurrection ? Que ferait-il, enfin débarrassé du poids des responsabilités, sans couronne sans empire sans dynastie, sans plus de but que les siens ? Avait-il seulement encore des objectifs propres ? Peut-être. En fouillant assez. Probablement pas.
Alors le divorce n’était que belle illusion, entretenue pour parvenir à supporter la présence d’une femme qu’il rêvait  de voir disparaître pour de bon.
Un jour, comme d’autres se diraient un jour, quand je serai grand.
Un jour, libre.

En attendant on fait ce qu’on peut, donc ; en appuyant sur tous les boutons. En espérant que l’adversaire craque et lui donne une raison (une seule) de déraper. Mais Adalind, si elle n’a jamais compris ou cherché à intégrer les valeurs familiales, a au moins saisi son tempo à lui. S’y accorde pour mieux le bousiller, jouant elle aussi des failles et des faiblesses en attendant de le voir déraper. Le jeu est malsain et voué au drame, à celui qui se pètera la gueule en premier. Ou la gueule de l’autre, qui sait. Elle l’appelle chéri en parlant de ses cris, la voix trois notes plus aigües, et il ricane bêtement. “Ca peut toujours s’arranger,” rétorque-t-il d’une voix détachée. Menace légère ou simple sous-entendu, de ceux qu’on offre au petit déjeuner une rose entre les dents, moitié truand pas bien mature moitié gentleman un peu raté, sans trop s’impliquer dans l’un ou l’autre des portraits que l’on pourrait décider de dresser pour lui.
Levée et à présent à sa hauteur, elle a le regard droit et fier. Il la contemple de ses propres prunelles amusées. Nulle taquinerie, cependant, l’amusement est sale et carnassier. “Je pense plutôt qu’ils ont peur,” siffle-t-elle, ce qui n’obtient qu’un haussement d’épaule.
Bien sûr qu’ils ont peur.

“Après tout, ils ne veulent sûrement pas enrager le petit chien de Grindelwald, n’est-ce pas ?” L’insulte est plus directe, cette fois-ci, moins subtile ; du haussement d’épaules il passe presque au grognement. Déçu ou énervé ? Loin des ingénues qu’il croise tous les jours dans les rues, sa femme a le mérite d’avoir une colonne vertébrale et quelque chose dans le cerveau. Entre divertissement et envie de lui rappeler où est sa place (à ses pieds), Kieran a toujours été un peu tiraillé. “À raison.” Deux mots entre les dents serrées : il a finalement choisi la colère indignée. Le job ne lui plaisait pas, et elle le savait. S’il gardait la face en public, s’il était conscient des avantages allant avec son statut, il n’avait pas pris la peine de camoufler les désillusions lasses une fois chez lui. Garde-du-corps sans menace à contrer, ennui souillant tout ce qui aurait pu être grand, il rêvait encore des traques et des jeux de proie qu’on lui avait arraché. Dont son père l’avait privé. Ce n’était pas le rôle de chien qui l’emmerdait, non, c’était l’énième compromis au nom d’idéaux qui lui étaient inconnus. “Lucidité qui te ferait peut-être pas d’mal,” ajoute-t-il en s’approchant d’un pas. “Penses-tu qu'ils seraient assez braves pour intervenir ? Ou penses-tu vraiment être immunisée parce que tu portes la bague qu'on m'a obligé à t'offrir ?” Les questions sont légères, plus rhétoriques qu'autre chose, et si les mots sont lourds de sens, il est pourtant loin de véritablement la menacer. Pas de réelles effusions de sang dans la famille ; ça aussi, elle le sait. (Bien qu’il ait maudit les règles de bienséance des dizaines de fois depuis qu’il vivait avec elle et qu'il ne soit pas à l'abri de ses propres éclats).
D'un autre pas, il se glisse à ses côtés, se saisit de la main coupable. Trésor passé de génération en génération, racontant la gloire d'antan ; trésor gâché au doigt de l'ingrate se pensant mieux qu'eux. Le geste est rapide, presque brusque mais pas encore tout à fait. La poigne ainsi refermée, son pouce frôle le bijou tandis qu'un autre rictus vient gracier ses lèvres. “Si je suis un chien, amour, qu'est-ce que ça fait de toi ?” À lui, bien sûr, qu'elle le veuille ou non. Les liens sacrés du mariage, l'amour beau et éclatant, sa position d'épouse la reléguant automatiquement au rang de subordonnée. Si elle avait de la chance. Il ne peut lui donner ni fin heureuse, ni renommée, ni réelle promesse de destruction. Tout ce qu'il peut lui proposer, finalement, c'est une danse. Qu'elle suive la chorégraphie connue par cœur avec lui ou non.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: wreak havoc (kadalind) / TERMINE.   wreak havoc (kadalind) / TERMINE. EmptyJeu 4 Juin - 18:47

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@kieran goyle & adalind

l’adrénaline qui monte dans tes veines. qui pulse dans les artères. tu sens le myocarde qui commence à battre plus vite, plus fort. comme s’il cherchait à s’échapper de ta cage thoracique. sensation qui pourrait être plaisante dans une autre situation. pas celle-ci. ou peut-être que si. un petit peu. plus libératrice que plaisante, mais toujours un sentiment positif associé. malgré tout. tu lèves un sourcil. tu attends les mots, qu’il assène comme des coups de poings et qui te font sourire doucement. les parents qui savaient vraiment avec qui te marier. un homme capable de rétorquer et rendre la vie à deux un peu plus trépidante, un peu moins routinière. tu dois bien leur donner ça. dommage que ce soit un homme dont tu ne puisses jamais tomber amoureuse.

oh tu as essayé. tu as vraiment essayé. de tomber amoureuse, de ressentir ne serait-ce qu’une once d’amour envers le goyle. quelque chose, n’importe quoi. mais c’est complètement impossible. des années durant tu t’es forcée, tu t’es voilée la face. gamin avec une belle gueule et venant d’une famille de sang-pure, capable de mener une discussion houleuse avec toi. une passion commune : le quidditch. deux joueurs hors-pairs, destinés, par ce que disait la presse, à un avenir heureux et richissime. vous vous retrouvez avec l’inverse total aujourd’hui. il avait tout pour lui le goyle, pourtant, dans tes yeux de gamines un peu trop rêveuse. le couple qui détruit tout sur son passage, la tempête capable de renverser n’importe quel monarque. quelques rêves mielleux qui sont passés à travers ton esprit lorsque les parents t’ont présentés au fils goyle. quelques idéaux de môme qui ne sait pas ce que la vie lui réserve. mais non. le cœur a voulu jouer et n’a jamais voulu se donner à lui, déjà pris par quelqu’un d’autre depuis longtemps.

quel dommage.
quelle ironie. vraiment.

tu as appris à connaître le mari. le tendre mari. ah. foutaises. tout ce que le goyle représente aujourd’hui te donne envie de vomir, la bile qui te montes le long de ta gorge, prête à sortir à tout moment. et savoir que ton prénom est associé à un tel nom te rends encore plus malade. goyle qui ne mérite pas d’être associé à une mckinnon, ah ça non. des moins que rien souhaitant s’élever dans la société, abaissant par la même occasion les mckinnon. un outrage.
sourire en coin qui apparaît sur ton visage lorsque l’époux s’avance. sourire qui annonce le pire. il joue la carte de l’intimidation. hélas, cela fait des années que cet homme ne t’impressionne plus, ne te fait plus peur.

premier coup asséné. tu attends la réponse de kieran, sa réplique qui va faire bouillir ton sang, tordre tes entrailles et amener cette envie de le tuer une nouvelle fois. envie que tu oublieras au fond de ton esprit une nouvelle fois. les désirs interdits, les envies qui ne peuvent pas être dites. seulement pensées. et encore. aujourd’hui, beaucoup de sorciers joue avec les esprits, entrent dans les recoins les plus sombres des cerveaux des autres. s’ils savaient ce qu’il se trame dans le tien. – je pense que si quelque chose venait à m’arriver, ma famille serait la première sur tes traces. les mckinnons qui n’ont peur de rien, encore moins d’un ministère. lorsque l’on s’en prend un l’un d’eux, c’est tout le clan qui est visé. des enragés prêts à tout pour protéger la famille. élément principal de la vie d’un mckinnon. – on peut toujours faire en sorte d’en être sûrs. je peux toujours te redonner cette bague et voir ce qu’il m’arrivera. tu tritures d’un air absent l’immondice à ton doigt. les yeux emplis de malice, tu lèves la tête vers le goyle. – après tout, je ne sais pas si l’absence d’un bijou si minuscule aura grande importance. est-ce qu’ils vont s’en rendre compte ? voix venimeuse qui claque.

la main qui se ferme sur la tienne, tu grognes face à ce contact inattendu. contact que tu ne veux pas. il promet une danse des plus prometteuses, une porte de sortie hors de la routine habituelle. quelques mots, quelques phrases qui suffisent à te calmer quelques temps. tension palpable, tu as envie de lui arracher son rictus. – une femme avec peu de chance et des parents qui ont fait de mauvais choix. que tu assènes en arrachant vivement ta main de sa poigne, la chaire brûlante. – mais puisque je suis coincée ici, autant apprécier être l’épouse d’un chien. légère pause avant de croiser les bras. – ainsi, cela veut-il dire que tu dois faire tout ce que je dis ?


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: wreak havoc (kadalind) / TERMINE.   wreak havoc (kadalind) / TERMINE. EmptyMer 17 Juin - 16:27

“Je pense que si quelque chose venait à m’arriver, ma famille serait la première sur tes traces.” L’oeil pétillant, il la dévisage. Ne sait-elle donc pas que sa menace n’est qu’une invitation supplémentaire ? Qu’il n’attend que ça ? Une guerre digne des ancêtres, où il pourrait mourir pour ce que l’on appelait l’honneur chez lui, entouré des siens. Peut-être même aurait-il le plaisir de voir Eamon périr avant lui. Utiliserait le cadavre encore chaud du Patriarche comme bouclier, rugirait toute la haine et la hargne qu’on lui a appris à maîtriser. Peut-être la chance ne serait-elle pas de leur côté, peut-être en ressortiraient-ils perdants, peut-être même la lignée Goyle brûlerait-elle ce jour-là. Mais quel feu d’artifices. L’Empire finalement redevenu poussière, les cendres pourrissant la terre ; rien ne pourrait jamais repousser, rien ne pourrait être reconstruit. Plus de gosses malmenés, plus d’espoirs brisés, plus d’échelle à laquelle se hisser. Plus qu’un rien apaisant, taisant enfin les hurlements de son crâne. Oui, Kieran se damnerait volontiers pour un tel spectacle. Il damnerait sa famille en entier, la maudissant sur des générations pour un simple aperçu. Et si ça, elle ne le sait pas, ne peut-elle pas le deviner ? L’attrait du sang titillant les narines de celui qu’on avait taillé pour être un prédateur, la curiosité face au dernier souffle de ses victimes. Les traumatismes, eux aussi, l’envie de vengeance jalonnant ses jours et ses nuits. Treize ans à ses côtés et pourtant, Adalind McKinnon n’a rien de mieux à lui offrir qu’une menace tiède. Il lui offre un sourire las, presque déçu.
C’est tout ce que t’as ?

Évidemment que non. La jeune femme enchaîne, proposant ensuite de retirer sa bague pour voir ce qui arriverait. D’un sourcil haussé, il s’apprête à lui dire de le faire, rien que pour voir. Qu’elle l’enlève et lui rende, sa liberté avec. Qu’il danserait sur la tombe de leur union, plutôt deux fois qu’une. Et plutôt que la sienne, miséricorde toute relative. Mais bien sûr, elle abat sa dernière carte, piquant là où elle reconnaît la chaire tendre. “Est-ce qu’ils vont s’en rendre compte ?” Leurs regards se croisent. Dans le sien, il lit le venin et la rancoeur des années partagées ensemble, sans avoir ni le choix ni le droit de s’en aller ; elle doit sans doute apercevoir la même chose dans ses prunelles, deux âmes jumelles vouées à s’autodétruire plutôt qu’à s’aimer. N’est-ce pas triste, chérie ? N’es-tu pas dévastée par tout ce qu’on aurait pu créer ? Les phalanges resserrées sur les siennes, il songe qu’ils remarqueraient certainement l’absence d’un de ses doigts fins : la bague, et son hôte avec elle. On parlera de taux d’intérêt pour s’expliquer. “Enlève-la, et on verra.” Les contours de son sourire effacent la fatigue pour révéler la faim prédatrice. Cette fois-ci, il ne plaisante presque plus. Dans sa voix, la menace à peine voilée se mélange à l’espoir naïf de la voir faire. Que ce serait aussi simple que ça.

“Une femme avec peu de chance et des parents qui ont fait de mauvais choix.” À ça, il laisse échapper un rire. Les choix parentaux avaient été peu réfléchis, des deux côtés. Si tout s’était passé comme prévu, ça aurait été Rylan qui porterait son nom. Il aime à croire qu’alors, sa vie se serait emboîtée comme prévu, peut-être bien naïvement. Il aurait même pu épouser Selina, il s’en serait contenté. Aurait apprécié l’avoir à son bras. Mais c’est elle qui fut choisie, dans la précipitation, dans la terreur de se retrouver sans rien autrement. Et avec le choix, la destruction de deux vies.
Elle arrache sa main à sa poigne, et là aussi il ricane. Elle n’a pas toujours rechigné à être touchée. Ne rechigne toujours pas à chaque fois. “Mais puisque je suis coincée ici, autant apprécier être l’épouse d’un chien.”“Tu devrais travailler sur ta manière de montrer ton appréciation, McKinnon,” rétorque-t-il aussitôt, le nom auquel elle s’accroche désespérément lancé avec négligence. Dans sa bouche, il ne se pare pas plus de dorure et d’honneur que lorsqu’elle prononce le sien. N’a que faire du clan familial, et ne s’y est jamais plus intéressé qu’elle ne s’était penchée sur sa famille à lui. “Je peux toujours te montrer comment faire, si t’as besoin d’aide,” ajoute-t-il d’un sourire moqueur.
Provocante, elle lui demande encore s’il est donc obligé de suivre ses ordres. “Essaie.” Il s’approche d’un autre pas, son corps frôlant presque le sien. Il n’a pas trop à baisser les yeux malgré sa grande taille pour les plonger dans ceux d’Adalind. L’oeil est froid, la mâchoire serrée. Entre danse et combat à mort, la lisière a toujours été difficile à distinguer ; il tangue, et dans sa chute entraîne l’épouse. Sa tête se penche vers elle, donnant presque l’impression de vouloir l’embrasser, ils pourraient ressembler à un couple profitant d’un moment d’intimité. “On sait tous les deux que tu finis toujours par retourner à ta place.” Souffle chaud, presque trop léger. Si elle a besoin qu’on lui rappelle où elle est censée se trouver, il n’aura aucun problème à se dévouer.

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Adalind Goyle
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: wreak havoc (kadalind) / TERMINE.   wreak havoc (kadalind) / TERMINE. EmptyJeu 18 Juin - 17:17

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t’as la rage au ventre.

ça se tortille dans tes entrailles. tu la sent au fond de ton estomac. ça te fais monter la bile en haut de ta gorge. oh que t’aimerais bien lui envoyer ton poing dans la figure, le voir se tortiller de douleur devant toi. qu’il se plie en deux devant toi, genoux à terre et tête qui regarde le sol.

oh que ce sont de doux rêves. des rêves éveillés, qui ne se réaliseront jamais, et ça tu le sais. tu gronderais presque comme un chien, le grognement qui se coince dans ta gorge. il dit ton nom. le nom de naissance, que tu chéris tant. le nom qu’il crache comme si ce n’était rien, comme si les mckinnon ne signifiaient rien de plus que les goyle. tu grondes à nouveau. il se joue de toi, s’amuse à te faire déraper et tu pourrais très bien le faire. la colère qui monte, comme un volcan prêt à exploser, à détruire tout ce qu’il se trouve devant lui. t’as les poings qui se serrent, la baguette dans ta poche qui ronronne déjà. elle aussi elle n’a qu’une envie. c’est de se jeter sur l’époux, de lui faire quelque chose de mal.

pourtant tu te contiens. chose que tu n’aurais pas réussi à faire il y a encore quelques années. tu souffles, essaie de calmer les battements rapides du myocarde. tu sais que tu ne peux rien faire. le goyle est quelqu’un d’assez connu, une tête que l’on reconnait dans la rue, malheureusement. le chien de grindelwald. s’il lui arrivait quelque chose, les regards se tourneraient vers toi et il ne le vaut pas. tu fermes les yeux quelques secondes, respire doucement. triturant à nouveau la bague à ton doigt, geste machinal et habituel qui te calme bizarrement. l’objet qui te dégoûte tant et pourtant il y a quelque chose de réconfortant à l’avoir sur la main. peut-être que c’est bien pour ça que tu n’as jamais eu le courage de quitter kieran, t’échapper loin et vivre une meilleure vie, celle que tu aurais choisie et non imposée.
t’es jamais arrivée à partir, et pourtant t’as eu des occasions. il attend que ça aussi, le goyle. tu le sais bien. lien invisible qui vous unis, et ça vous toujours dire quelque chose à tes yeux. même si tu as bafoué tous les serments énoncés durant le mariage.

une vraie pièce de théâtre.

tu grondes à nouveau. – n’essaie pas de me menacer kieran. la colère dans les yeux, la voix qui tonne. les pupilles qui lancent des éclairs, la tête qui se relève. déjà grande, tu te grandis un peu plus. imposante, hautaine. – tu sais très bien que ça ne fonctionnera pas sur moi. tu le connais. après plus d’une décennie de vie commune, il ne te surprend même plus. sourire malin aux lèvres, tu recules d’un pas devant ses mots. tu laisses sortir un rire moqueur de ta bouche devant les insinuations de l’époux, et tu roules des yeux. tu te rappelles d’une époque, la première fois que tu l’as rencontré, où tu pensais qu’il était le garçon le plus beau que tu n’es jamais vu. souvenirs d’une époque révolue. quelques années qui auraient pu être délicieuses, mais tournées à la dérision bien vite. l’homme devant toi qui te dégoûte, choix inconscient des parents trop impatients de se débarrasser de toi.

il se rapproche un peu plus, et tu pourrais presque croire que, de loin, vous ressemblez à l’un de ces couples. ceux dans les belles histoires à l’eau de rose. tu ris de l’intérieur. la belle affaire. tu connais très bien la réalité, et même le souffle chaud de l’époux contre ta peau ne change rien. – oh tu peux toujours essayer. que tu siffles à travers les dents, le grognement à peine dissimulé. tu ne bouges pas, pourtant. tu ne veux pas reculer, parce qu’il n’attend que ça. simple envie de défier l’époux, de sentir cette adrénaline dans le sang, dans les veines. qui te monte à la tête avec une telle facilité que s’en est déconcertant. – mais je peux te jurer que tu vas perdre. tu termines, menace à peine dissimulée derrière la voix un peu plus douce.



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: wreak havoc (kadalind) / TERMINE.   wreak havoc (kadalind) / TERMINE. EmptyDim 21 Juin - 14:10

L’épouse a de plus en plus de mal à rester calme. Plutôt sûr que si elle s’en pensait capable, elle essayerait de le tuer à mains nues — bien plus satisfaisant, après tout, que d’offrir la mort du bout de sa baguette, le sortilège funèbre étant trop impersonnel. C’est du moins ce qu’il pense parfois lorsque que ses yeux se posent sur son cou gracile, s’attachent à en définir la courbe. À défaut d’y poser ses lèvres, il le briserait avec facilité, ravalerait probablement l’once de regret qui pourrait le submerger. C’est sur le fil qu’ils évoluent, et une part de lui meurt d’envie de la voir basculer pour de bon. Loin de leurs disputes puériles, loin des chorégraphies improvisées ; qu’elle explose enfin à ses côtés. Et qu’il rende coup pour coup. Aujourd’hui, Adalind lui offre l’une de ses meilleures performances, enchaînée par ses propres hésitations, la rage affluant par vagues dans sa direction. Il la rencontre avec sa propre colère, plus tempérée toutefois : dans l’oeil, un soupçon d’amusement, l’éternel gosse pensant jouer jusqu’à grimacer quand il se rend compte qu’il a tout cassé. “Qui a parlé de menace ?” Il s’offusque, en rajoute pour le plaisir. Non, bien sûr que ça ne fonctionne plus sur elle. (Mal)heureusement pour lui, elle a appris à distinguer les provocations des paroles meurtrières, les coups de sang des bousculades presque amicales. L’a vu rentrer dans la mêlée des dizaines de fois, tenter de soumettre ses frères avant de leur serrer la main, jouer à la guerre avant d’éclater de rire. L’a vu, aussi, rentrer après les chasses, l’humeur extatique ou orageuse, l’a sans doute senti se tendre face à son père, la violence pour une fois rentrée.

Tout comme il a appris, lui aussi, à flirter avec ses propres limites, la pousser juste assez pour obtenir les réactions souhaitées, déraper de temps en temps. Dérape-t-il aujourd’hui ? Vu le dégoût qu’elle lui renvoie à son approche, vu les menaces qu'elle profère à son tour et son entêtement, l’hypothèse se tient. Ses lèvres s’étirent dans un sourire narquois. “Allez, Ada.” Le surnom des premiers jours est caressant, souvenir doux-amer du temps où il se penchait vers elle, marmonnait une blague débile dans le creux de son oreille, dans l’espoir de la faire rire. Où, parfois, il la prenait par la main et la faisait tourner sur elle-même, la ramenait à lui en la gratifiant de l’un de ses sourires crâneurs. Il aimait alors le son de sa voix, aimait la voir froncer les sourcils et se pincer les lèvres pour retenir un gloussement, chérissait la complicité vacillante qu’ils semblaient avoir établie. Malgré le nom souillé, malgré un mariage voué à l’échec, Kieran avait cru pouvoir faire front à deux, comme ils étaient censés le faire. À l’image de ses parents, l’amour en moins : une union peu conventionnelle, mais fonctionnelle, probablement encore plus que ceux qui s’aimaient pour mieux se déchirer.
Finalement, il s’est trompé. Pas besoin d’amour pour s’éclater la gueule par terre, pas besoin de promesses brisées pour cramer de l’intérieur. “Tu vaux mieux que ça.” Sans doute y croit-il un peu, malgré tout : ils valent tous les deux mieux que ce que les cartes leur ont réservé. Mieux que cet appartement, ces carrières ruinées, ce lien dont ils ne parviennent pas à se défaire. L’affirmation est cependant mordante, teintée de condescendance quand ses mains viennent à nouveau s’emparer d’elle. Saisissant ses poignets avec force, ses phalanges se replient autour de la peau en espérant les souiller, touches bleutées marquant son passage comme d’autres offriraient un bijou ou des fleurs accompagnées d’une carte mentionnant leur nom.

À moi, encore une fois, envers et contre tout, le Goyle ne s’étant jamais défait de sa possessivité. On collectionne les âmes et les corps, ignore par contre les coeurs dont on se fout au fond complètement. Adalind McKinnon n’a pas fait exception. “Débats-toi,” ordonne-t-il juste avant d’attaquer. Le corps de l’épouse est plaqué avec brutalité contre leur bibliothèque. À l’intérieur, des livres de runes dont elle s’empare fréquemment pour travailler, des romans d’aventure qu’il lit avec assiduité. Les identités pourtant voulues distinctes se sont mélangées au fil du temps ; l’appartement, bien que trop modeste, reflétant l’union désavouée. Ce qu’il aime et ce qu’elle aime entassés ensemble, château de cartes perpétuellement prêt à s’écrouler. “Surprends moi,” ajoute-t-il d’une voix basse, plantant ses yeux dans les siens. Peut-être ne vaut-il pas mieux que ça. Peut-être se complait-il, rien qu’un peu, dans leur macabre parade.
Sinon, que ferait-il encore là ?



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: wreak havoc (kadalind) / TERMINE.   wreak havoc (kadalind) / TERMINE. EmptyLun 22 Juin - 22:55

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@kieran goyle & adalind

union désabusée.
union désunie.
union bénie du diable.

le goût amer qui reste dans la bouche. l’estomac qui se retourne, et le mari qui n’est qu’un simple visage qui te donne des palpitations lorsque tu le regarde dans les yeux. quelques années et voilà où vous en êtes, et peut-être que c’est bien ce que doivent endurer les époux unis à la suite d’un mariage arrangé. tu ne sais pas, il ne semble pas que les autres se détestent autant, ou bien peut-être est-ce seulement une façade que les autres arrivent à garder mieux que n’importe qui. tu laisses échapper un rire moqueur, et un roulement d’yeux qui suis. sa fausse voix innocente, tu la connais par cœur. la reconnaîtrait entre mille, et tu la déteste tellement. tu lèves un sourcil, et le message passe sans que tu n’ai à ouvrir la bouche. ne me prend pas pour une idiote. le message est clair. peut-être qu’il peut faire avaler n’importe quoi à ces gamines qui croisent sa route, mais pas à toi.

tu serres les mâchoires, essaient de contenir les remarques violentes qui veulent sortir sans ton accord. il s’en amuse, et tu ne veux pas lui faire ce plaisir. et le grognement qui sort de ta gorge lorsque le surnom sort de sa bouche, et il ne devrait pas avoir le droit de l’utiliser. plus maintenant. les années sont passées, et la relation s’est effritée, et avec ça le droit de t’appeler de cette façon s’est envolée. il y a un temps, ton corps auraient été parcouru de frissons à la simple entente de ton nom sortant de sa bouche. frissons de plaisir, frissons d’anticipation. un amour qui n’est pas présent mais une attirance bien là, toujours sous-jacente. aujourd’hui frissons de dégoût, et peut-être toujours un peut d’autre chose quelque part.
il y a bien des choses qui ne changent pas. des choses qui restent, des réactions qui ne veulent pas partir, inconscient bien trop présent.

ne me fait pas croire que tu crois ça. que tu rétorques, la voix basse et un peu rauque. parce que s’il le pense vraiment, il ne le montre pas. ou bien il l’a fait à un moment. plus maintenant en tout cas.

les doigts qui entourent les poignets, douloureusement. et peut-être que demain il restera des traces, et tant pis, ce ne sera pas la première fois. la douleur qui te font sentir vivante, étrangement. tu inspires profondément, les yeux plongés dans les iris de l’époux. tu ne clignes pas des yeux.

ne me donne pas d’ordre. tu réponds, la voix froide. tu ne lui fera pas ce plaisir, il n’attend que ça.

un clignement d’yeux plus tard, un soupire après, et ton dos entre en collision avec la bibliothèque, et tu te mors les lèvres pour éviter de laisser échapper un cri de surprise mêlé à de la douleur. tu goûtes un peu de sang, goût métallique qui s’empare de ta bouche, qui s’infiltre et quelques souvenirs qui remontent soudainement. oh il veut que tu le surprennes. au bout de tant d’années, il est difficile de faire une telle chose, mais il ne faut jamais te sous-estimer. sourire qui s’étire sur ton visage, sourire qui cache beaucoup de chose.

tu plisses des yeux, et tu rapproches un peu plus ta tête de la sienne. quelques centimètres vous séparent, et si quelqu’un vous voyait ainsi il se poserait des questions. et un peu trop brutalement, un peu trop sauvagement, tu poses tes lèvres sur les siennes. ça n’a rien de romantique, il n’y a pas d’amour dans cette action, rien que la haine et la violence. un de tes poignets s’échappent de la prise, et cette fois-ci c’est toi qui a le dessus, tu attrapes le poignet de l’autre, quitte à le briser sous tes propres phalanges. tu profites de la diversion pour t’échapper, les bras finalement libres de la poigne de kieran. et tu te détaches et tu le pousses plus loin de toi.

ose encore poser tes mains sur moi, et je peux te jurer que je ne serais plus aussi douce. menace qui sort naturellement de la bouche, comme une deuxième nature.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: wreak havoc (kadalind) / TERMINE.   wreak havoc (kadalind) / TERMINE. EmptyJeu 25 Juin - 12:25

Pas spécialement menteur, pas franchement honnête non plus : les vérités sont manipulées, altérées avec nonchalance. C’est la lâcheté qui parle quand la bouche profère des promesses erronées, instinct de conservation de celui qui sait qu’il a trop joué au con. Il n’en tire aucun plaisir, ne s’y attèle que par pragmatisme.
“Ne me fais pas croire que tu crois ça.”
Est-il censé croire en quoique ce soit ? Au milieu des décombres, ce n’est pas la foi qui le tient debout. Qu’importe, au fond, qu’il pense qu’elle vaut mieux que ça, qu’il se soit lui-même cru destiné à quelque chose de plus grand. Ils sont là et il pourrait y croire de toute son âme que rien ne changerait. Il suffirait pourtant d’affirmer, d’insister, de prouver sa sincérité. Peut-être cela serait-il assez pour calmer la tempête, peut-être pourraient-ils alors recoller certains morceaux de leur duo dépareillé. L’idée ne lui traverse même pas l’esprit, désillusionné par les années passées à chercher à blesser plutôt que guérir, mordre plutôt que caresser. Un simple pansement sur une éventration, qu’est-ce que ça vaut ? Ils sont allés trop loin pour tout recommencer, estime-t-il, à tort ou à raison. Alors au lieu de s’essayer à l’accalmie il se contente de hausser les épaules, ne confirmant ni n’infirmant ses dires. Se contente de pousser toujours un peu plus loin, jusqu’à ce que la violence succède aux mots, les doigts meurtrissant la peau et la gorge serrée par toute la haine qu’il a amassée au fil du temps. Évidemment, elle ne lui accorde rien. Pas de réaction ou à peine, une voix froide qui l’énerve davantage ; voudrait la secouer pour l’entendre gémir.
C’est presque le cas quand elle se mord les lèvres, lui refuse la réaction qu’il avait espéré lui soutirer. Entêtée, forte envers et contre tout, et il ne sait jamais s’il doit en être charmé ou exaspéré. Choisit donc les deux, par facilité.

Un sourire, puis des lèvres qui s’accrochent aux siennes, quelques secondes. La danse ressemble plus à une morsure qu’à un baiser, évoque les moments partagés sur des draps défaits ou sur un parquet ayant grand besoin d’être rénové, les luttes pour le pouvoir se poursuivant jusque dans leurs souffles entremêlés. Elle le connaît : l’attrait pour la chaire, la possessivité, les faiblesses et les péchés. Elle le connaît et bien sûr il ne devrait pas être si facilement distrait, mais il s’oublie malgré tout, rien qu’un instant. La poigne se relâche, tend à vouloir se diriger vers les hanches, le corps se rapproche. Elle en profite pour se dégager, le repousser. L’homme de fer ne recule que d’un pas sous la pression, trop habitué aux bousculades et aux combats pour être réellement affecté. Un pas toutefois plutôt que pas du tout, et c’est déjà beaucoup. Les yeux sombres et la mâchoire serrée, il la fixe, parcoure le corps qui lui fait face de haut en bas. Qu’elle frissonne donc de dégoût, qu’elle soit malade de son attention. Qu’elle réagisse, lui donne assez de matière pour qu’ils puissent continuer à se détruire en toute tranquillité.

“Ose encore poser tes mains sur moi et je peux te jurer que je ne serai plus aussi douce.”

Sans aucun doute voulues menaçantes, les paroles de sa tendre épouse résonnent cependant à ses oreilles comme une invitation ; ose ose ose. Kieran n’ayant jamais été capable de résister à une provocation, il lui offre un rictus froid sans arrêter de la détailler de ses prunelles claires. “Tant mieux.” La réplique est lourde de sens, la voix basse dénuée d’émotion malgré le coeur battant encore dans la poitrine, malgré l’ego surdimensionné et l’instinct qui lui hurle de frapper. “Tu sais ce que je pense de la douceur.” Tu sais ce que je pense de l’amour, lui avait-il dit un jour, à l’aube. Ramenant l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, les doigts s’égarant ensuite sur son épaule nue avec une légèreté contrôlée, il s’était penché et avait souri. Entre quelques disputes qui l’avaient fait rire, il l’avait informée sur ce qu’il attendait d’elle : pas grand-chose. Une alliée, un refuge parfois, une partenaire de jeux surtout. Il ne se pensait alors pas difficile, avait même l’orgueil de se croire bon mari. Le croit encore, de temps en temps, la rage au ventre et la colère déplacée, le croit à chaque fois qu’il fait l’effort de rentrer à la maison, de poser la main dans le creux de son dos lorsqu’ils sont en public sans en profiter pour blesser, de la laisser vivre librement contrairement à ce qu’il observe ailleurs.

Aujourd’hui il n’a toutefois plus rien d’un bon mari lorsqu’il la dévisage comme il le fait, rien d’un bon mari quand il s’approche une nouvelle fois, l’expression orageuse. Cette fois-ci c’est de la nuque qu’il s’empare, le geste sûr et brusque (puisqu’il ne s’agit pas de douceur, n’est-ce pas ?), la paume posée sur la peau nue, et c’est à son tour de s’approprier sa bouche. Le baiser est d’abord presque moqueur, rempli d’une tendresse feinte, avant qu’il ne se révèle pour ce qu’il est vraiment : un autre marquage, une autre prise de pouvoir. Peut-être, aussi et au fond, animé par les instincts qu’elle a toujours réveillés en lui, tornade qui lui retourne l’estomac. Malgré ou justement parce qu’elle ne lui a jamais offert que des miettes d’elle-même, la frustration éternelle du chasseur incapable de totalement soumettre ce qui devrait être sa proie. Il ne l’immobilise cependant pas, répugnant à imposer quoique ce soit, évitant de devenir un véritable tyran. L’ordre donné et refusé quelques moments plus tôt flotte entre eux, débats-toi maintenant.
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Adalind Goyle
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: wreak havoc (kadalind) / TERMINE.   wreak havoc (kadalind) / TERMINE. EmptyMar 30 Juin - 18:01

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@kieran goyle & adalind

il y a un moment où tu pensais que tu pouvais être heureuse avec kieran. quelques instants de quiétude, le calme avant la tempête.

quelques moment de naïveté, gamine qui ne connaissait pas encore le futur époux.

gamine trop aveuglé par le visage d’ange devant les yeux. trop idiote pour ne pas se souvenir de la réputation des goyle, de leur pratique et ce qu’on disait sur kieran à l’époque. à poudlard. le garçon qui aurait du se faire virer tellement de fois, un miracle qu’il est pu terminer son cursus et à quoi tu t’attendais, au juste ? à une vie de princesse, les étoiles pleins les yeux, et la réalité qui t’as vite rattrapé.

et bien sûr qu’il n’est pas effrayé des menaces qui sortent de ta bouche. des mots qui jaillissent de ta gorge, avec toute la force qu’il te reste, et il n’en fait rien. et bien sûr. après tout ce temps à tes côtés, il s’en fout de tout ça. cherche les poings, chercher les coups et les insultes, sans plus de compromis. et peut-être que tu cherches ça aussi, tout simplement. quelque chose qui montre que t’es toujours en vie et toujours là, une émotion qui te fasses sentir vivante, peu importe laquelle. qu’elle soit douloureuse ou pas. mais la douleur à toujours été une bonne façon de t’ancrer dans la réalité, sur la terre ferme. vous êtes les mêmes, d’une certaine façon, et peut-être que c’est la raison qui a poussé les parents à vous unir. peut-être espéraient-ils que vous vous balanceriez, que le négatif avec le négatif deviendrait positif. grosse erreur, malheureusement.

pour toi.
un pari risqué qui n’a pas fait ses preuves.

tu ravales le sang qui s’infiltre dans ta bouche. le goût métallique qui s’infiltre partout, dans toutes les parois et dans toutes les muqueuses. et ça t’en ferais presque vomir, mais tu ravales la bile qui remonte doucement.

ah la douceur. quelque chose dont kieran et toi êtes incapables, une autre similitude qui t’aurais presque fait rire il y a quelques années. à trouver des ressemblance entre toi et l’époux, un jeu auquel tu t’adonnais à cette époque. c’était presque enfantin, presque beau de faire ça. gamine au cœur qui palpitait d’anticipation, qui en sortait presque de la cage thoracique.

je pense que tu es incapable de montrer ne serait-ce qu’une once de douceur. comme moi, que tu ne dis pas mais qui résonne quand même dans le silence. typique d’un goyle. que tu craches presque à ses pieds.

et la main qui vient caresser délicatement – étrangement – la chaire encore douloureuse dans le dos, les cicatrices encore bien vieilles qui réapparaissent, et les douleurs oubliées qui reviennent alors. souvenirs d’un passé aujourd’hui enterré, il bouffe les pissenlits par la racine et pourri dans le sol, loin des regards et des cœurs. et le véritable visage du goyle qui réapparait subitement, et c’est une grimace qui apparait alors sur ton propre faciès, bien vite effacé par le baiser de l’époux. et peut-être qu’il y a quelques années tu te serais laissée aller, mais aujourd’hui ce n’est pas qu’un simple baiser. mais bien un concours pour savoir qui a vraiment le pouvoir entre vous deux, lequel est le plus dangereux, lequel peut faire le plus de mal. jeux malsain installé entre vous deux, danse macabre qui ne se terminera que lorsque l’un ira croupir sous terre.

tu grognes contre la bouche, mélange de plusieurs émotions. un mélange de colère et de frustration, de haine et peut-être un peu de désir parce qu’il reste un homme qui réveille en toi les instincts les plus animaux, enfouis tout au fond de toi. tu remontes la main, glisse les doigts dans les cheveux comme une amante amoureuse pourrait le faire, caché dans la nuit. et pourtant tu agrippes fermement la masse de cheveux et tu es presque sûre que quelques mèches sont arrachés par la même occasion. le geste qui décolle ses lippes des tiennes, et tu le maintiens fermement en place, orage dans les iris. sourire malsain au bords des lèvres, il doit baisser les yeux pour te regarder mais tu ne te sens en aucun cas inférieure.

n’essaie plus de m’embrasser comme ça. que tu grognes, la voix basse et les lèvres légèrement gonflés. tu n’en as pas le droit. tu n’as aucun droit.

tu lâches ses cheveux et c’est la paume de ta main qui entre en contact avec sa joue gauche, le bruit de la peau claquée qui résonne dans l’appartement silencieux. un regard dédaigneux. tu respires rapidement, la colère qui retombe rapidement. tu tournes les talons avec rage, la porte de la chambre qui claque alors au nez de kieran.


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