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 an echo in the bone. (ft. artemisia, newton & theseus)

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AuteurMessage
Artemisia Scamander
ordre du phénix
Artemisia Scamander
crédits : (c) caitriona balfe (More Magazine shoot). avatar self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). montage (profil) self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). code signature par old money. (bazzart). paroles (signature) par diana gabaldon (the outlander series). icon (signature) self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). tous droits réservés aux créateur(trice)s.
face claim : caitriona goddess balfe
pseudo : matante JΛCQUELYN. (ou marie-c pour les intimes). Dancing Queen (cc alex).
an echo in the bone. (ft. artemisia, newton & theseus) Tumblr_p8bw2hvZPQ1vonhk2o2_250
études : (hufflepuff) l'or et le bronze pour héraldique scolaire.
particularité : (aucune).
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Message (ϟϟ) Sujet: an echo in the bone. (ft. artemisia, newton & theseus)   an echo in the bone. (ft. artemisia, newton & theseus) EmptySam 16 Mai - 21:08

i will be true to you. whatever comes.
FLASHBACK, [JUIN 1914]
@artemisia scamander, @newton scamander & @theseus scamander
an echo in the bone. (ft. artemisia, newton & theseus) 4xA4 an echo in the bone. (ft. artemisia, newton & theseus) 84127f4a949a240aa05870a47829bd519a0e63b0
[]
Help each other.
Love everyone.
Every leaf. Every ray of light.
Forgive.

______________________
On peut parler avec un bébé comme avec personne d'autre. Et on peut lui confier ce qu'on a sur le cœur sans avoir à chercher ses mots ou à s'inquiéter de ce qu'il va penser de nous. C'est un apaisement pour l'âme. C'est comme ça qu'on leur parle avant qu'ils viennent au monde. Un homme doit attendre la naissance de son enfant. Et quand il tient le bébé dans ses bras, il sent tout ce qui pourrait être possible et tout ce qui n'arrivera peut-être jamais. Alors il pleure, parce qu'il ne sait pas ce que l'avenir lui réserve. À la naissance de leurs fils, Alphard avait pleuré comme jamais il ne l'avait fait et Artemisia s'était trouvée bouleversée et attendrie de le voir ainsi. C'est que mettre un enfant au monde était à la fois la chose la plus extraordinaire à accomplir, et la plus terrifiante à voir grandir. C'était la promesse de vivre éternellement, avec l'horrifique fatum d'une épée de Damoclès au sommet de la tête. C'était se sentir libre, avec des chaînes au pied. L'arrimage d'un port au sein d'une mer déchaînée. Devenir parents avaient été, pour les Scamander, une série d'émotions contradictoires. Tour à tour, ils s'étaient sentis puissants, vulnérables et désemparés. Chaque primes hoquets, chaque souvenir qu'elle chérissait l'emplissait d'une puissance maternelle vertigineuse, bousculée d'un torrent d'incohérences émotionnelles. L'entité soulevée d'une lave incandescence, brûlante, mais rassurante à la fois. Ces longues heures passées à les épier dormir, la Scamander avait veillé ses fils comme un limier, le regard les couvent d'une protection qu'elle avait espéré à toute épreuve. Qu'était-ce la maternité, sinon, que se porter garante du bonheur de sa couvée?

Ce matin-là, les nuages volaient pas sur les longs rivages de la plage de Malamer, sans que cela n'eusse paru effarouchés les oiseaux de mer. Nichés dans les trous de la falaise des gros rochers découverts par marée basse, ils caquetaient joyeusement, seuls propriétaire de la nature sauvage; par beau temps, ces rivages débordaient de sorciers et de sorcières pressés, alors que par temps maussade, ils redevenaient les maîtres des lieux. Noyée dans la brume, la plage avait cette décoration sinistre des matins pâles de mai et le remous des vagues pour seul anathème, la Sorcière scrutait l'horizon, la paluche en visière. Même en ces lieux hauts-perchés lui parvenait net et distinct le grommellement sempiternel des vagues, et elle en percevait presque physiquement le pouvoir de la Nature. tapis dans les abysses. Par Merlin, la Scamander aurait passé la journée toute entière à se régaler du spectacle qui lui avait été offert. Le cri d'une mouette lui répondait au chant de la mer qui s'agitait de plus en plus, elle aussi. Les vagues prenaient de l'ampleur avec la lever du vent, soulevant avec elles des gerbes d'embruns qui s'écrasaient contre les rochers et le sable. Le lainage de ses vêtements lui collait à la peau, tout en s'imbibant de l'eau qui lui ruisselait de l'impressionnante tignasse ficelé de gris, comme les fils d'une toile d'araignée.

Alphard aimait le gris, the way the light hits it, lui avait-il susurré un soir, like a piece of silver moonlight. Depuis, il l'appelait calman geal, sa colombe blanche.

Elle eût attendu que le froid d'un craintif été lui eût complètement engourdi les bras et les jambes, œillade hypnotisée par les remous d'une mer ensommeillée, avant d'appeler du sommet de sa colline de terre, de sable et de mauvaises herbes : « Come on now, a chuisle. » ses fils qui vagabondaient plus bas. Devenus de jeunes adultes, ils ne sauraient alors jamais – et n'auraient probablement pas aimé savoir – à quel point alors les voir grandir était un travail de deuil permanent au cœur d'un parent. C'est qu'au dépend des magnifiques jeunes hommes qu'ils étaient, Artemisia s'imaginait encore ces enfançons à la tignasse flamboyante, l'air espiègle et potelé, toujours flanqué l'un de l'autre comme les attendrissant partenaires qu'ils étaient. « Le Marché ne nous attendra pas. »

À la fois foire magique annuelle et brocante estivale, le Marché de Bellmare était un bazar magique où des sorciers et sorcières de tous les horizons et de toutes origines se rendaient pour découvrir les étrangetés du Monde. Chants, danses, musiques, mais aussi artéfacts, créatures magiques, et autres bricoles en tout genre faisaient la fierté des marchands ambulants et des petits stands festifs. Depuis toujours, Artemisia y amenait ses fils, véritable foire d'effervescence, pour continuer de transporter le cœur de ses fils - qui depuis 1900, ne voyageaient plus autant.

Dans les mauvaises herbes, une vieille cuillère d'argent bourdonnait. Un portoloin s'impatientait.
C'est qu'il était temps d'y aller.

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