AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Annonces
FERMETURE DU FORUM
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez
 

 Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Gabriel Potter
fresh muggle of bel air
Gabriel Potter
crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon)
face claim : xavier dolan
pseudo : figaro/amandine
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) 5F0zNOsN_o
études : poudlard, serpentard (1900-1908)
particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran)   Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) EmptySam 16 Mai - 19:34

L’instant oubli, verre de whisky pur feu qui finira par tout faire passer, par ne rien laisser et surtout pas tout ce qu’il tente de mettre de côté. Oublié, tout ce qui ne va pas tarder à arriver, tout ce qui finira par se produire. Monstre hurlant, quelques nuits avant l’oubli, avant que la pensée ne soit plus sienne, que l’ensemble de son être se torde d’une douleur inégalée. Que tout ce qu’il était, est et sera ne soit complètement bouleversé. Alors, il boit l’archange, pour chasser les pensées, pour retrouver un semblant  de tranquillité. Mais l’animal toujours guette, toujours attend, toujours désire, impatient. Décisions compliquées, complexités de caractère exacerbées. Doigts qui ne peuvent s’empêcher de pianoter, là contre le comptoir, premier signe d’une incapacité à maintenir le marbre calme en ce début de soirée. Mais ce n’est point le fauve qui semble se déchainer. Le bruit d’un verre brisé, d’un corps venant en rencontrer un autre, bien loin d’une extase des corps. Tout autre cérémonial que celui de poings échangés. L’appel du sang, l’appel des hommes, d’une virilité devenant exacerbée. D’un besoin de violence que rien ne peut arrêter. Difficulté à ne pas se lancer, à ne pas entrer dans la mêlée, du sang pour du sang, seulement pour s’amuser, pour laisser l’effroyable bête se repaitre, un peu, lui laisser cette nuit peut-être une heure de plus de tranquillité. Et changement d’idée, tabouret levé, se dirigeant vers le sorcier, si éloigné que le chasseur ne l’avait point remarqué. L’objet loin d’atteindre sa cible mais l’idée déjà bien arrêté. Enchevêtrement des corps, coûte que coûte avancé. Ne rien laisser l’arrêter, ni les cris, ni le carmin venant se déposer sur les vêtements immaculés. Sorcier de dos, rien de plus qu’un doigt sur l’épaule, juste pour l’observer se retourner. Sourire cruel sur les lèvres de l’hériter et déjà l’envie qui vient tout décupler. Se retenir de frapper, d’envoyer son point balader sur la façade désagréable du Goyle non apprécié. L’idiot serait sans doute moins laid à observer avec le nez un peu plus de côté. Rien qu’une bonne droite ne puisse arranger. Animal poussant au vice, résiste pour l’instant. « Moira te salue. Elle appréciera notre rencontre, elle qui crie si souvent ton prénom dans ses plaintes désespérées. » Cris et rage dont la pièce semble remplie et eux, là-dedans, premier acte bien loin d’être le dernier. Car les ennemis ne peuvent se croiser sans laisser au moins un peu de sang couler.
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1383-la-mecanique-du-c
Invité
Invité
Anonymous
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran)   Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) EmptyJeu 21 Mai - 22:24

Aujourd’hui l’ennui.
L’appartement est trop petit pour lui, a-t-il décidé après avoir dû entendre Adalind soupirer pour la cinquantième fois, au moins, de la soirée.
Aujourd’hui l’ennui, et hier aussi.
L’entendre respirer lui donne parfois envie de cogner. Pas elle. Le mobilier, évidemment. Il croit.

Il est sorti avant d’exploser, sorti avant de commencer à chercher l’embrouille juste pour la voir grogner. Ca fourmille à l’intérieur, l’envie de tout retourner, comme souvent (comme tout le temps). Un jour il prendra ses affaires, si affaires il y a à prendre, et il se tirera sans regarder en arrière. Peut-être emmènera-t-il l’esclave (il a encore oublié son nom) avec lui, histoire qu’elle tienne ses bagages.
Pour l’heure, il est coincé, enchaîné par le nom empoisonné qui lui a été donné. C’est donc sans surprise qu’à défaut de faire ses valises il se dirige vers le Chaudron Baveur, moitié pour se changer les idées moitié en espérant pouvoir se défouler. Eh, un quart pour se changer les idées. Le reste, pour exploser, mais les deux vont de paire de toute façon. Non ?
Accoudé au bar, il fait chier la serveuse de ses phrases toutes faites et de ses sourires de salaud. Il dirait bien qu’il ne s’en rend pas compte, mais il apprécie la voir s’agiter et lui lancer des regards noirs en servant d’autres clients. À la limite de se faire virer, mais pas encore tout à fait : l’argent durement gagné à s’emmerder à côté de Grindelwald est lancé avec légèreté, et les dettes et factures momentanément oubliées. Si la gueuse est gentille, doit-il lui dire à un moment donné (il ne s’en souvient pas), elle aura peut-être un pourboire.
Sûrement pas.

Parfaitement satisfait, quoique toujours un peu ennuyé, de sa soirée, il repose son verre quand il sent un doigt tapoter son épaule. Sans complètement se retourner, il tourne la tête et jette un regard à l’importun. Qui lui sourit. Alors le chien de garde sourit à son tour, l’oeil moqueur, et ils s’affrontent comme des cons, tout en dents. Il se retourne avec lenteur, les coudes posés sur le comptoir derrière lui et sa boisson finalement récupérée entre les doigts. “Moira te salue. Elle appréciera notre rencontre, elle qui crie si souvent ton prénom dans ses plaintes désespérées.” Le coup est lâche, comme l’est l’expéditeur, et mériterait une réponse musclée, mais Goyle a toujours aimé jouer avec ses proies. “J’connais pas de Moira,” répond-il d’une voix détachée. C’est vrai. Il ne connaît plus de Moira depuis qu’elle lui a craché à la gueule, depuis qu’il s’est détourné et l’a laissé pour morte. “Mais j’suppose que ça mérite des félicitations, ça doit être la première fois qu’tu fais crier une fille, non ?” Le bras se lève, comme pour trinquer. Puis il se penche un peu en arrière, les yeux toujours braqués sur le gosse, hèle la serveuse sans même daigner la regarder. “Un Whisky Pur Feu pour mon ami, c’est un grand jour de célébration !” Plutôt sûr qu’elle aimerait lui dire non, mais la jolie s’active. Pas le choix. Le verre est glissé sur le comptoir, arrive à destination sans qu’il ne s’en saisisse. Qu’il vienne donc récupérer son cadeau.
Revenir en haut Aller en bas
Gabriel Potter
fresh muggle of bel air
Gabriel Potter
crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon)
face claim : xavier dolan
pseudo : figaro/amandine
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) 5F0zNOsN_o
études : poudlard, serpentard (1900-1908)
particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran)   Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) EmptyMar 26 Mai - 16:50

Pourquoi ne pas le laisser ? Ne pas abandonner ? Profiter d’un instant de liberté, d’un moment loin de lui ? Pourquoi ne pas seulement se laisser aller, l’alcool dans le corps, chercher quelqu’un d’autres, une victime contre laquelle les choses seront plus aisées… rien qu’un peu, rien qu’un instant, rien qu’un moment… souffle léger, souffle profond, souffle de milles et une façon… Jamais de l’être pourtant ne s’éloigne, incapable tout simplement de faire machine arrière. De laisser passer une chance, une occasion de rentrer dans l’être. De lui montrer que jamais il ne gagnerait, que le jeu pourrait durer toutes les vies, il en ressortira vainqueur. La violence plutôt que l’ennui, grand, grandissant qui ne ferait que s’emparer de l’être. Mais jamais l’ennui ne reste, ne se développe dans la violence d’un échange, dans la bestialité des êtres ne pouvant se supporter. Deux personnalités opposées et tout ce que cela peut créer… Tout ce que cela entraine, continuera d’entrainer. Les mots, le salut du chien Goyle, petit toutou du ministre. Ne serait-il pas plus agréable à regarder avec une laisse autour du cou ? Sans aucun doute, plus facile de se moquer, de s’éloigner vers d’autres contrées. Parler amène toujours à une idée pour l’héritier et celle-ci est bien trouvée. Là, chez lui vit la meilleure de toutes les vengeances. La plus exquise des manières de finir par le faire toucher terre. Une sœur, une cracmol, une esclave, une moins que rien, la voilà réduite à ça.. Et le chien Goyle ? Contraint de laisser un membre de sa maisonnée s’en aller avec l’être tant détester…

Confrontation des regards, des idées, des sourires carnassiers, de la tension ne cessant de monter et quand elle atteindra son paroxysme ? Un coup finira par se perdre, par être déclenché, plus rapidement par le sanguin que le joueur, c’est certain. L’attente afin la fin inévitable quand un Potter rencontre un Goyle, quand Gabriel aperçoit Kieran. L’inimitié qui maintenant date, qui se retrouve toujours dans des échanges qui ne laissent que le sang et la rage se montrer. S’apprécier à coup de poings, à coups d’une attitude finissant seulement par les rendre plus fous, trop sans doute… La folie du plaisir étrange, partagé par les deux êtres quand la première attaque se laisse entendre. Déception certaine face au manque de réaction. Goyle sait cacher, feindre, se laisser croire d’une réalité pourtant tout autre, que le Potter fera céder, flancher, après des heures s’il le faut… Le mensonge, feindre l’indifférence et faire enrager l’autre sorcier. Se jouer des faiblesses, des incapacités, des non-dits, Potter le mécanique, incapable d’aimer, incapable de se comporter autrement qu’en bon petit soldat. Réalité que l’être toujours exècre, rire mauvais. Alors c’est ainsi que l’abjecte veut se comporter ? Entretenir le feu qui finira surement pas les consumer tous les deux. La boisson, le regard qui pourrait tuer et le poing qui se retient encore rien qu’un instant. Gâcher un Whisky Pur Feu, très peu pour le chasseur, venir s’installer là, si proche de l’homme tant haï. Quitte à boire autant sur les comptes des ennemis que le sien… « Faire crier une spécialité chez les Goyle non ? Rien d’étonnant quand on s’entraine sur les sœurs et les cousines. » Les mots, loin d’être la spécialité mais l’ennemi suprême toujours l’entraine plus loin dans les chemins rarement pris, l’amène vers d’autres horizons… « Cela rapporte autant de faire le chien pour Grindelwald, la laisse te va si bien. » Rabaisser, attendre l’instant qui le fera ployer et en attendant patienter, tenter avant que le volcan ne vienne se réveiller, que le sang ne se mette à couler et que tout soit finalement arrangé.
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1383-la-mecanique-du-c
Invité
Invité
Anonymous
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran)   Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) EmptyMer 17 Juin - 16:33

Le Potter est un insecte.
Une merde sous sa chaussure, un moustique bourdonnant dans son oreille ; inoffensif, mais foutrement chiant. Si au moins il parvenait à se rendre intéressant, s’il parvenait à se secouer de son expression perpétuellement renfrognée, peut-être (peut-être) Kieran se ferait-il moins chier.
Qui sait.

Pour l’heure, ça semble pas être prêt à changer. Le môme le toise d’en bas (c’est pas comme s’il avait le choix), la verve faiblarde mais l’air prêt à en découdre. Rien d’étonnant. Les traits fermés, comme souvent, il s’empare du Whisky Pur Feu sans rechigner. Est-il donc capable de se dérider ? Dans une autre vie il aurait pu lui apprendre à se détendre, lui donner le goût des préliminaires plus que de la finalité : à quoi bon chasser si tu ne tires aucun plaisir de la traque ? Des abrutis de petits frères, il en a assez bousculé pour savoir qu’il n’y a rien de plus satisfaisant que d’enfin les voir se relever en bougonnant. Détruire pour mieux reconstruire, marque au fer d’un Goyle n’ayant jamais eu l’impression qu’on avait remis tous les bons morceaux au bon endroit — tant mieux.
Dans une autre vie, il aurait donc pu, dans sa grande bonté, l’entraîner à apprécier les coups et les défaites autant que les victoires, à se vautrer dans la boue et à redemander joyeusement. Mais puisqu’il ne s’agit finalement que de leur quotidien, il se contentera de le tabasser pour son plaisir à lui, s’il le demande gentiment. “Faire crier une spécialité chez les Goyle non ?” Plutôt, oui. “Rien d’étonnant quand on s’entraine sur les sœurs et les cousines.” Il hausse un sourcil interloqué. À peine une soeur et pas une seule cousine : l’attaque, comme la plupart d’entre elles, ne l’effleure même pas. “Même tes soeurs te repoussent, Potter ? J’peux toujours me dévouer pour m’assurer que j’ai pas perdu la main avec elles, au besoin,” rétorque-t-il négligemment, sans être ni particulièrement affecté ni franchement convaincu. De ce qu’il en avait vu, il n’y avait pas grand-chose à faire des soeurs Potter. Peut-être la Lyrae, à la rigueur. Fair is fair, right ? Malgré tout, malgré les années passées à se foutre de tout et à veiller à ce que la carapace continue à briller, le prénom de la soeur reniée ricoche dans les méandres ses pensées, s’accroche à la conscience qu’il oublie parfois posséder. Entêtant, et suffisamment agaçant pour qu’il disparaisse dans son whisky, s’empêche de le finir d’une traite (les poches sont lourdes de gallions, mais quand même ‘faut pas déconner). Quand il baisse le bras, l’esprit a fait son travail : Moira qui ?

“Cela rapporte autant de faire le chien pour Grindelwald, la laisse te va si bien.” L’offensive, cette fois, érafle presque l’orgueil qu’il a bien trop grand ; il doit l’admettre, l’autre s’en sort mieux que lors de leurs précédentes rencontres. Les phalanges blanchissent un peu sur sa boisson qu’il aurait dû terminer plus tôt — histoire d’en briser le matériel sur la gueule du gosse sans remord pour le contenu gâché —, avant de se relâcher, et c’est pourtant d’un simple haussement d’épaules qu’il le gratifie. Se décollant du bar, il y laisse son whisky d’une moue presque désolée. “Parce que tu t’penses libre ?” Il ricane. “Si t’es pas foutu d’voir tes propres chaines, c’est pas mon problème. Les contrats se remplissent pas d’eux-mêmes, et on en dépend toi comme moi. La seule différence...” Il approche d'un pas, abordant une expression paresseuse. “C’est qu'en effet, j’suis un chien.” La main gauche avance brusquement, attrapant le col de l’autre et s’y resserrant. Dans le regard, le flegme a fait place à la provocation presque enfantine qui accompagne chacun de ses excès. Une supplique, peut-être : attaque. “Et tu sais ce qu’on dit des chiens.” C’est le poing droit qui se lève à présent, s’abattant sur la pommette du chasseur.
Revenir en haut Aller en bas
Gabriel Potter
fresh muggle of bel air
Gabriel Potter
crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon)
face claim : xavier dolan
pseudo : figaro/amandine
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) 5F0zNOsN_o
études : poudlard, serpentard (1900-1908)
particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran)   Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) EmptyJeu 25 Juin - 17:33

Les guerres intestines, incontrôlées, des générations s’affrontant, se poursuivant, des ancêtres et pourtant la guerre atteignant son paroxysme dans l’échange étrange, dans ce qui ne pourrait être autrement. Haine tenance, enfoncée, renforcée par des occupations bien trop similaires pour ne point opposer les êtres, pour ne pas détruire la totalité de ce qui aurait pu exister. Là, entre eux, là, dans l’instant, là tout prend son sens, tout en perd également. Tout se mélange, tout ne reste plus qu’un échange, qu’un jeu de qui détruira davantage l’autre, renforcera les pires instincts, le besoin de destruction annoncé. Similitudes et différences certaines, toujours, dans l’échange. Toujours tenter de ne point laisser à l’adversaire le moindre avantage. Jamais surtout quand il n’était point à sous-estimer, en aucun cas. Quand les mots compliqués cherchaient pourtant à blesser, à ramener vers une autre réalité. Tenter de désarmer rien qu’un peu, de provoquer la réaction première, l’attente certaine, première, bien loin d’être finale pourtant. La verve bien développée, trop peut-être pour l’échange en cours ? Pour la possibilité de ne point se faire totalement avoir, non, de ne pas le laisser réagir un peu trop au gout de l’héritier. Les sœurs, les doigts venant un peu trop facilement se positionner autour du verre, resserrer presque au point de pouvoir l’éclater mais c’est le visage qui sera trouvé, qui sera observé, très certainement même. L’envie dévorante tentant d’être retenue, ne cessant de remonter encore et toujours, sans laisser le choix, sans laisser la possibilité d’arrêter le dénouement devenant de plus en plus certain et l’iris noirceur ne peut plus se cacher. L’être a gagné pour cette fois, réussit à réveiller davantage qu’il ne l’a été. « Seulement pour perdre bien plus qu’une main… » Non, aucune de ses sœurs ne servirait de défouloir à l’être aux mœurs trop mal ancrées. La réputation qui n’est plus à faire, sur laquelle il s’est permis de jouer. Le retour de bâton venant bien trop surement, bien trop rapidement, entrainant ce tout dans son sillage. Non jamais aucun ne touchera à ses précieuses, sans son consentement, sans en éprouver des désagréables conséquences, encore moins un chien mal élevé…

Le statut rappelle, les mots venant finalement, étrangement, ramenant le combat à quelque chose de bien plus équilibré, un point marqué par le laconique. Le premier, bien loin d’éloigner l’affront premier mais les doigts un peu trop contre le verre viennent se glisser, bien trop pour ne point réveiller une lueur dans l’iris ennemis, l’attente grandissante, certitude que le chien parlera, toujours, les mots comme une arme dont le chasseur ne possède point les codes. Ça vient, rapidement, trop peut-être, ça vient et ça se précise finalement. Liberté à quoi cela peut bien ressembler ? Ne comprend-t-il pas l’autre ce qu’il fait ? Ce qu’il énonce ? Les non sens ? Non, point de liberté dans le document jamais, le soldat ne réfléchit pas, agit toujours sans se poser autant de questions. Des chaines, il ne les voit pas, ne les ressent point, jamais, même quand elles sont pourtant là, l’empêchant de se défaire de cette perfection sauf dans la chasse, sauf quand les règles n’existent plus, quand tout prendre un autre chemin mais l’être sa sévérité envers lui-même jamais n’enlève, jamais ne laisse de côté. Retiens toujours d’une manière ou d’une autre finalement. La morsure vient, rapidement, trop pour lui permettre de réagir vraiment, bien trop pour avoir le temps de répliquer quand le col est attrapé, quand vers le haut il est contraint de regarder bien trop à son gout quand le poing vient contre les traits, laisse la marque qui énerve qui réveille. Le volcan gronde, s’emporte, ne peut s’en empêcher, ne peut cesser sa course. Le rire mauvais venant des lèvres, perdre pour mieux gagner finalement. Le premier coup qu’il n’a pas asséné, retenir au moins rien qu’un peu, assez finalement. La réponse presque immédiate, quand l’envie survient, le premier poing se lève, donne trop facilement la direction pour laisser à l’autre le loisir de venir frapper le ventre offert. Déstabiliser pour y arriver. « Je m’attendais à mieux » Rire cruel et déjà la position de défense se fait, rester sur ses gardes avec un être comme le goyle toujours. « Il est là ! » Crié, bien trop finalement et le « crucio » lancé dans leur direction sans qu’aucun des deux ne sachent vraiment à qui il est adressé. Le « protego » prononcé pour ne point laisser le sort le toucher, protégeant par la même occasion et sans vraiment d’envie le chien de garde détesté. « Tu vas payer Goyle » finalement prononcé et le regard du Potter vers le Goyle vient se tourner. « Tes connaissances sont charmantes. » Rire mauvais, envie de s’en aller, de le laisser se débrouiller mais la bande opposée semble d’une toute autre opinion. « Ton ami aussi. » Ami ? Vraiment ? La pommette endommagée ne laisse-t-elle donc pas présager d’une nature bien moins idéalisée de leur lien.
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1383-la-mecanique-du-c
Invité
Invité
Anonymous
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran)   Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) EmptyMar 30 Juin - 22:55

Un rire mauvais jaillissant des lèvres du môme le rassure : il peut donc bel et bien se dérider. Et, comme lui-même apparemment, ne s’amuse jamais autant qu’au beau milieu du désastre. Le coup porté est assuré mais aussi presque joyeux, lançant officiellement les festivités que l’adversaire avait entamées en l’approchant quelques minutes plus tôt. Phalanges s’écrasant contre la pommette, doigts se resserrant autour du col. Vient enfin l’explosion tant attendue.  
Là où on avait laissé ses frères donner libre cours à tous leurs instincts, on avait décidé de tenter de tailler les siens. L’Empereur, après tout, même d’un empire comme le leur, se devait d’être aussi malin que brutal, aussi sage qu’inventif. Violence insufflée dès qu’il a eu l’âge de marcher puis voulue maîtrisée, tant bien que mal. Le Père poussait contre ses réflexes, pire, lui demandait de ne pas les suivre. Réflexe n’est pas instinct, assurait-il alors ; réflexe n’est que réaction intestine. Il n’a jamais bien vu la différence, hier comme aujourd’hui, et pourtant c’est pas faute d’avoir essayé. Les dérapages étaient monnaie courante, chez eux tous, bien sûr. À quoi s’attendre de la part d’une marmaille qu’on avait élevée à s’épanouir dans le chaos ? À plus que ça, lui disait-on. À lui et rien qu’à lui. Pour tempérer, la nuit noire et une pièce insonorisée. Pour blinder, des mots et des provocations. Pour motiver, le jeu agité sous le nez. Eux dessinés pour la bataille, lui pour la guerre. On a échoué à faire de lui un stratège, bien sûr, tout comme on a échoué à lui apprendre la sagesse ou le repenti. Ne restent de ces tentatives expérimentales qu’une vague peur des salles sans lumière, une violence instable courant sous l’épiderme, une fascination pour tout ce qui peut être brisé. Peu d’intérêt, finalement, pour la reconstruction en tant que telle, peut-être parce que c’est par là qu’on a abandonné pour lui. Ou peut-être cela faisait-il partie de l’expérimentation : rassemble tous les morceaux, maintenant.

Mais même s’il ne l’a jamais comprise, le corps a acquis la distinction : défense ou attaque ne peuvent pas, ne doivent pas, reposer sur d’automatiques réactions. Tête, corps et tripes doivent hurler en même temps, exactement au bon moment. Il en faut peu, et il est bien placé pour le savoir, pour passer du favori au perdant. Simple distraction, tripes murmurant ce que la tête refuse d’entendre ou inversément, un pas de travers et c’est terminé. Certains tentent alors de tout maîtriser, refusent l’échec de peur d’être incapable de s’en remettre ; Kieran, lui, flirte avec les limites, parfois pour mieux les dépasser, juste pour déterminer tout ce qu’il est capable d’encaisser avant de s’écrouler pour de bon. C’est le vicié qui s’exprime, le gosse jouant avec sa nourriture, feintes et défaites simulées quitte à y perdre un bras une jambe et l’ego écrasé, les combats contre les autres contre la vie elle-même sont rarement expédiés. Non, on préfère en profiter, puisque c’est tout ce qu’on sait réellement faire, de nos jours.
Potter, lui aussi, semble apprécier le jeu pour ce qu’il est. D’un coup qu’il prétend porter c’est l’autre bras qui attaque, et sa garde tremble sous l’assaut. Ventre se tend, l’oeil pétille quand il entend “je m’attendais à mieux.” Il rit à son tour, lèvres étirées dans un sourire d’abruti un peu dérangé, et rétorque : “on vient à peine de commencer.” L’autre se met en position de défense et déjà dans le fond du bar il y a le cri outré de la serveuse qui définitivement mériterait un pourboire mais n’en obtiendra jamais, déjà — et il en est particulièrement dépité — d’autres voix surgissent depuis l’entrée. , et il jette un coup d’oeil vers les trois silhouettes, à peine le temps (il en est aussi très peiné) d’identifier les visages que l’attaque est lancée. “Protego” proféré par réflexe (l’instinct aurait préféré leur envoyer Gabriel comme os à ronger), en même temps que son premier adversaire. Double protection, tous les deux très bien en point maintenant, la baguette levée. Dommage. “Tu vas payer, Goyle.” C’est donc lui qui est visé. Évidemment. Il hausse un sourcil dans leur direction, pas certain de reconnaître qui que ce soit, non pas qu’il ait un jour fait l’effort de mémoriser des traits qui ne l’intéressaient pas. “Tes connaissances sont charmantes.” “C’est ce qui arrive quand on est populaire.” Narquois même dans l'adversité, habitué à n'avoir que des ennemis, en face et à ses côtés. Derrière lui aussi, à n’en pas douter : beaucoup préfèrent attaquer par derrière. La joyeuse petite bande semble prendre leur tendre réunion pour ce qu’elle n’est pas, et incluent avec lui le môme, ce qui lui tire un rire amusé. Se passera de les contredire, pour une fois. “Droite,” annonce-t-il à son ami de la soirée. Sans plus consulter le Potter, il lève sa baguette en direction de l’homme se trouvant tout à gauche, marmonnant un Lacarnum Inflamare atteignant directement sa cape. Qui s’embrase immédiatement, flammes léchant le tissu avant de le réduire en poussière, s’infiltrant sous les vêtements. Ne perdant pas de temps, Kieran se tourne ensuite vers celui du milieu, et c’est un Diffindo bien plus vicieux qui s’échappe de ses lèvres cette fois-ci, alors même que le sorcier, ayant compris ses intentions, tend sa baguette à son tour.

Spoiler:


Dernière édition par Kieran Goyle le Mar 30 Juin - 23:07, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
The Greater Good
fresh muggle of bel air
The Greater Good
face claim : (c) ice and fire
pseudo : ftgg.
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran)   Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) EmptyMar 30 Juin - 22:55

Le membre 'Kieran Goyle' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Réussite / Echec' :
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) HBkjfjvV_o
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com
Gabriel Potter
fresh muggle of bel air
Gabriel Potter
crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon)
face claim : xavier dolan
pseudo : figaro/amandine
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) 5F0zNOsN_o
études : poudlard, serpentard (1900-1908)
particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran)   Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) EmptyVen 3 Juil - 23:51

Un coup pour un coup ? C’est bien ça non ? Le jeu en train de se construire, en train de tout détruire, de les détruire mais ce n’est pas grave. Destruction appréciée, favorisée, elle enchaine, elle permet les incivilités certaines. Ce n’est que le début d’un affrontement qui reprendra encore et toujours, qui jamais ne s’arrêtera, qui ne peut plus se stopper. Cela n’a rien de drôle et pourtant les sourires restent sur les visages, l’appréciation trop grande de la douleur, de tout ce qu’elle amène, de tout ce qu’elle entraine, un visage, un ventre, un pour un. Le début point la fin, le prochain geste arrivera, montrera l’étendue des capacités du Goyle. Le carmin coulera, l’ichor de l’archange certainement bien plus intensément que celle du chien de garde. Les habitudes, le combat inégal que rien n’empêchera et certainement pas les deux protagonistes trouvant dans l’échange un amusement certain, trop développé peut-être pour leur propre bien. L’autodestruction dans sa forme la plus perverse, la passion d’une bonne bagarre, d’un échange digne de ce nom et ils le trouvent, tous les deux, là et maintenant, incapable d’arrêter les égos désirant l’emporter, jusqu’à ce que l’un des deux ne puisse plus se relever, soit contraint par ko de déclarer forfait. Ténacité bien trop grande de chacun des deux côtés. Et le rire, celui du Potter ne parvenant que dans l’euphorie d’une violence désirée. Bien loin des convenances, toujours. Rire communiqué, rien de bon annoncé et le vide se créant déjà autour d’eux, les curieux respectant pourtant une certaine distance de sécurité, conscient des chiens enragés qui bientôt se jetterait l’un sur l’autre. Ça ne fait que commencer, comment séduire Gabriel Potter en l’espace de quelques propos. Proposition acceptée silencieusement, dans un sourire s’étirant bien trop, le diable sur l’épaule attendant la prochaine action, la position de défende adoptée et toujours le regard uniquement dédié à l’ennemi apprécié…

Combat cessé finalement, malgré eux, malgré l’envie vivace d’en découdre là et maintenant. Parce qu’ils ne sont point seuls à vouloir détendre leurs corps, à tout emporter, le début, la protection malheureusement apportée au Goyle. Les ennemis de l’un devenant ceux de l’autre, non par envie, encore moins par nécessité mais par obligation. Position de défense deviendra bientôt celle de l’attaque. Le rire vient se poser étrangement sur les lippes, un Goyle de son drôle d’humour faisait étirer la moue bougonne d’un Potter en autre chose, on aura tout vu. Popularité dont il avait entendu parler, qui n’était plus à prouver, étrangement cette dernière s’accompagnait d’une longue liste de conquête. Le tableau de chasse du Goyle, les messes-basses, oui la sociabilité du Potter était précaire mais comme toute être presque humain, il avait des oreilles pour entendre et un cerveau pour comprendre. Bien que souvent on tentait d’en minimiser les capacités. Amitié présumée, comme ils ont tort mais argumenté ne sert à rien, n’est point la priorité de l’héritier. Son visage tuméfié donne pourtant une bonne idée du niveau de complicité les liant. Grande finalement dans le mauvais sens du terme mais de la haine à l’amour, il n’y a pourtant qu’un pas. L’ordre est donné et non apprécié, en aucun cas. L’obéissance à un chien, on aura tout vu. Aucune envie de le laisser prendre le dessus, de commander le Goyle plutôt que l’inverse. Et il le fera plus tard, la démangeaison bien trop grande de la baguette, de l’envie d’obtenir un bain de sang annoncé. Il observé la première action du camarade d’un soir, la cape s’embrassant et le tout qui ne tardera pas à provoquer de jolis dégâts, la peau collée, Sainte Mangouste aura au moins un blessé supplémentaire ce soir. Pas le dernier de la soirée oh non, il n’allait pas laisser son comparse s’amuser en solitaire. Un glacius est lancé sur l’ennemi à droite, pas de flammes non mais un bloc de glace venant se former autour de la jambe du malheureux, le froid mordant, le bloc rendant l’équilibre précaire l’empêchant de se concentrer assez pour attaquer et il reste finalement l’assaillant du milieu, là, le sort lancé par le Goyle peut partageur. Grand mal lui en prend quand l’adversaire moins incompétent que prévu se trouve être et que c’est finalement c’est bien le chien qui finit contre le bar avec une force certaine qui n’est pas sans déclencher un sourire mauvais sur les lèvres de l’héritier. « L’alcool te manquait déjà ? » Trop moqueur certainement pour son propre bien, à lui d’en découdre de montrer l’étendue de ses capacités. L’incarcerem est lancé sur l’ennemi.

Spoiler:


Dernière édition par Gabriel Potter le Ven 3 Juil - 23:52, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1383-la-mecanique-du-c
The Greater Good
fresh muggle of bel air
The Greater Good
face claim : (c) ice and fire
pseudo : ftgg.
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran)   Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) EmptyVen 3 Juil - 23:51

Le membre 'Gabriel Potter' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Réussite / Echec' :
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) 37VHYmzZ_o
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com
Contenu sponsorisé
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran)   Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Puisqu'on ne sera toujours que la moitié d'un tout (Kieran)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
for the greater good :: londres la capitale :: Le chemin de traverse-
Sauter vers: