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 frère de malice (nile)

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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
frère de malice (nile) 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: frère de malice (nile)   frère de malice (nile) EmptyVen 8 Mai - 17:47

La soirée est agréable et chaude dans la villa des Shafiq. La banlieue londonienne était plus agréable que le centre même et Minerva McGonagall observa la grande tablée avec un œil tendre, presque enfantin en réalité. Elle aimait voir les McGonagall et les Shafiq probablement parce que ce genre de dîner lui rappelait l’enfance. Ayant été kidnappée par Isobel plus tôt dans la journée alors qu’elle mettait à peine un pied dehors (sa mère la faisait-elle suivre par des aigles ou était-ce simplement l’instinct maternel qui la faisait agir ?), Minerva avait fait un saut rapide en compagnie de sa mère dans l’appartement qu’elle partageait avec Albus et dans lequel elle avait réélu domicile depuis quelques jours. Isobel l’invitait et elle comprenait que c’était aussi un moyen de passer du temps entre mère et fille, au dîner qu’elle avait avec les Shafiq. Ce n’était pas une grande occasion comme c’était souvent le cas avec ces derniers, plus intime. L’envie de discuter et se retrouver, en dehors du travail. Après tout, les deux familles étaient liées et alliées depuis plusieurs générations, Isobel ayant presque le même âge que Tariq. Habillée d’une robe bordeau, Minerva s’était coiffée en circonstance malgré tout. Robe simple et sans grande prétention ceci dit. Elle était partie, bras dessus, bras dessous avec sa mère, riant et le cœur léger pour la première fois depuis qu’elle avait quitté ce soir-là l’appartement d’Abelforth.

Si aucun mot sur ce qui tourmentait Minerva n’avait été échangé, l’amazone se doutait que sa mère faisait aussi cela pour lui changer les idées. Aussi, à peine arrivée chez les Shafiq, Isobel se fit remarquer par ses manières qui firent rires tout le monde. Après tout, on était habitué au côté rentre-dedans de la matriarche McGonagall à qui on ne disait plus ce qui était bien de faire en société ou pas. Rires et espiègleries échangées tout au long du repas. Minerva se sent plus légère. Elle vient papotter avec Genesis et passe sa main dans les cheveux d’Assad, juste pour le décoiffer.

Puis, enfin, son regard se pose sur Nile. Nile et son petit sourire de lutin, Nile qui l’amenait toujours à faire les quatre cent coups. Si elle s’était assagie avec le temps, il était bien la seule personne avec qui elle se laissait autant de liberté et mettait de côté son caractère stricte et réglé comme une horloge. Nile avait toujours été une bouffée d’air frais dans son existence. Ce soir n’échappait pas à la règle.

Mais tandis qu’elle l’observait, une idée germa dans sa tête. Elle n’ignorait pas que le jeune Shafiq était briseur de sort et son expertise s’étendait aussi aux malédictions. Si elle savait qu’elle aurait tout simplement pu demander à Albus, elle avait décidé de le laisser en dehors de cela. L’homme avait suffisamment à porter sur ses épaules de sorcier. Nile pouvait faire l’affaire et elle s’étonna de ne pas y avoir pensé plus tôt. Une lueur passe dans le regard de l’écossaise qui s’excuse pour aller le voir. Attrapant son bras, mutine et amusée, Minerva lui souffla gaiement à Isobel et Tariq :

« Je vous l’emprunte. »

Aucune question là, elle savait ce qu’elle voulait comme toujours. Minerva tira sur le bras du jumeau Shafiq et décida que cette conversation resterait entre eux… s’il était possible que Nile puisse garder une conversation pour lui, petit chenapan qu’il était. La métisse l’entraîne sur un des balcons avec délicatesse et pourtant, en étant quelque peu directive.

« Je voudrais que tu me donnes ton avis sur quelque chose… mais d’abord,, elle vient poser son verre sur la petite table et se tourne vers lui avant de le regarder droit dans les yeux, terriblement sérieuse. J’aimerais que tu me promettes, et sans conditions ou entourloupes, que cette conversation reste entre nous, s’il te plait. » Elle l’observe, ce grand homme qui la dépassait de plusieurs centimètres, ce qui n’était pas bien compliqué avec son pauvre mètre cinquante sept. « C’est important et ce que je vais te demander est assez personnel, Nile. Pour l’instant, je ne souhaite pas que quelqu’un d’autre sache ce que je suis en train de faire. » Elle vient désigner de la tête l’endroit d’où il venait et plus précisément, sa mère, Isobel. « Certainement pas ma mère. Je ne veux pas lui donner de faux espoirs. » Elle s’arrête et l’observe sans détour, son regard de chat essayant de détecter la malice chez son ami d’enfance.
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Nile Shafiq
culte de morgane
Nile Shafiq
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: frère de malice (nile)   frère de malice (nile) EmptySam 9 Mai - 5:29

Frère de malice

Nile avait appris à se méfier de ce genre de rassemblements. Les invitations de Tariq s'apparentant plus à un traquenard qu'à la promesse d'un bon moment passé entre amis, il avait dénié sa présence à bon nombres de soirées organisées à la villa Shafiq, si tant qu'Ines avait frappé du pieds sur le sol, et autoritairement exigé sa présence à la sauterie à laquelle ils avaient convié leur amis de toujours : les McGonagall. Celle-ci, le briseur de sort n'aurait pas voulu y échapper même s'il aurait pû. Il s'était toutefois mêlé à l'assemblée avec méfiance, et il se vit prouvé tort. Pas un mot ne fut soufflé par rapport aux activités nocturnes se tramant derrière Gringotts -pas le bon genre d'activités- et l'on mentionna à peine les dernières affres du ministère. Au contraire, les échanges tournèrent autour du cours du gallions, de l'alimentation de dragon, des derniers articles publiés par Minerva dans la gazette du sorcier, et des voyages que chacun avait entrepris dernièrement. C'est ainsi que Nile s'immisça dans une conversation entre Isobel et Tariq, invité par la matriarche McGonagall à lui conter ses aventures en dehors du pays. Ils étaient partis pour parler des heures durant, des lieux en commun qu'ils avaient visités, des sites qu'il avait fouillé et des trésors qu'il y avait trouvé, des dragons qu'elle avait étudié, jusqu'à ce qu'on lui empoigne le bras et qu'on le force hors de ce joyeux badinage. Sans ménagement, sans embarras, ignorant ses protestations, Minerva le traîna loin de ses convives, et l'héritier Shafiq osa présumer de ses intentions : et lui qui passait une si agréable soirée.

Ses pas félins les menèrent jusqu'à un balcon surplombant leur impressionnante terrasse, où les deux familles continuaient de converser entre eux avec enthousiasme autour d'une grande table en verre. Une vision qui lui apportait un certain réconfort, tant elle lui rappelait ses jeunes années, où leurs deux familles se réunissaient déjà régulièrement. De toutes les familles auxquelles la sienne était liée, il avait toujours eu un faible pour ces féroces éleveuses de dragons. D'excellents partenaires, de meilleures amies encore, il se souvenait de toutes ces fois où Minerva les avait, Genesis et lui, fait visiter leur fameuse réserve, où ils avaient pû s'émerveiller de la majesté de ces créatures. Aussi lointaine fut cette époque, l'affection, le respect, avait perduré. Et par respect pour elle, il écouterait ce qu'elle avait à dire, mais sa réponse serait toujours la même. Déplaçant son regard de l'assemblée vers le visage soucieux de l'amazone, qui le regardait d'un regard aussi épineux que le gros cactus qui ornait la balustrade, quelques mots seulement suffirent à titiller sa curiosité, et à subvertir ses attentes. Elle lui demanda une promesse, un paiement en avance. Une demande audacieuse, pour un Shafiq.

« Sans conditions ? Sans entourloupes ? Il ne savait pas comment le prendre, alors il le prit avec humour. Cette confiance aveugle dont tu fais preuve à mon égard me va droit au cœur. Minerva savait visiblement à qui elle avait affaire, mais il ne lui en tint pas rigueur. S'il ne pouvait s'empêcher de pointer du doigt le dramatique absurde de sa proposition, il voyait dans son regard que quelque chose la tracassait. Visiblement, elle s'apprêtait à faire quelque chose qu'elle n'était pas censée faire, et elle voulait l'impliquer, d'une façon ou d'une autre. Elle aurait dû commencer par là, Nile ne pouvant résister à l'interdit. Motus et bouche cousue. Sur le chapeau pointu de Merlin, je te promet que cette conversation restera entre toi, moi, et ce cactus. »

Un rictus intrigué sur les lèvres, il observa la jolie jeune femme avec curiosité. Minerva, qui avait toujours été très droite, faisait des cachotteries. Terriblement off-brand pour elle, mais une vision plus que plaisante pour Nile, qui avait toujours su jouer sur ce côté dissimulé de sa personnalité. Croisant ses bras sur sa poitrine, l'omanais s'adossa aux barrières, dos aux convives ci-bas.

« Minervaaaaaaaaaa, serais-tu en train de faire la vilaine ? Qu'est-ce que tu manigances ? » Si elle était résolue à se tourner vers lui, c'est qu'elle s'apprêtait à faire une bêtise. Et il adorait ça. Le plus foireux le plan, le mieux.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: frère de malice (nile)   frère de malice (nile) EmptyDim 10 Mai - 9:53

Malgré le fait que Nile était un blagueur né, petit esprit malicieux dont on se demanderait si un djinn n’avait pas pris possession de lui, Minerva savait qu’elle pouvait lui faire confiance. La façon dont elle parla fut presque maladroite, mais intransigeante, elle avait malgré tout choisi ses mots avec soin. Elle connaissait bien Nile après tout. Isobel était au courant pour le carnet qu’elle avait trouvé mais pas pour le reste. L’idée que sa mère puisse être déçue parce qu’elle se lançait dans quelque chose aussi gros lui briserait le cœur. De toutes les McGonagall, c’était celle qu’elle cherchait le plus à protéger tant que rien n’était concret et définitif. Isobel avait assez souffert de cette malédiction, mari perdu, fils perdu, père perdu. Cela suffisait. Cela suffisait et Minerva McGonagall était persuadée que si elle voulait que sa mère trouve un peu de repos, qu’elle-même soit heureuse et envisage un futur avec moins d’ombre à défaut de sauver le monde, elle devait briser cette malédiction. Elle voulait être heureuse, avec Abelforth sans lui mettre cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Elle n’y survivrait pas si la malédiction le touchait lui aussi.

« Sans conditions ? Sans entourloupes ? Cette confiance aveugle dont tu fais preuve à mon égard me va droit au cœur. »

Minerva a un petit sourire. Elle reconnait qu’elle est un peu dure avec lui, mais elle l’a toujours été dans le fond. Elle ne réagit cependant pas plus que cela à sa phrase. S’excuserait plus tard. Pour l’instant, elle attend. Elle attend que Nile accède à sa requête, le regardant droit dans les yeux.

« Motus et bouche cousue. Sur le chapeau pointu de Merlin, je te promet que cette conversation restera entre toi, moi, et ce cactus. »

Un des sourcils de l’amazone de l’Île de Skye se souleva. Quel cactus ? Elle le vit alors désigner la plante qui était là. Les Shafiq avaient un magnifique jardin qui rappelait Oman et Minerva s’était toujours sentie dépaysée ici. D’autant plus que le jardin gardait sa fraicheur malgré la lourdeur du mois de juillet et sa chaleur.

« Tant que le cactus ne dit rien lui non plus… » conclut-elle avec un sourire pour la première fois depuis le début de cette conversation, plus léger.

C’était l’effet, Nile. Il n’arrivait comme personne d’autre à la dérider et elle ne l’en remercierait jamais assez pour cela. Reposant son regard sombre sur celui tout aussi sombre de Nile, elle remarqua qu’il l’observait attentivement. L’air de Minerva, qui était passé à l’amusement, devint plus sérieux et plus soucieux. Air qu’elle avait souvent depuis quelques jours maintenant.

« Minervaaaaaaaaaa, serais-tu en train de faire la vilaine ? Qu'est-ce que tu manigances ? »

Il avait cet air malin, là, les bras croisés et l’air malicieux, ce petit sourire de canaille sur le coin des lèvres. En le voyant, l’ombre d’un sourire passe sur les lèvres de Minerva qui vient finalement se pencher sur la barrière du balcon, dos à la baie vitrée. Si quelqu’un passait, il ne pourrait pas lire sur ses lèvres. Son regard se perdit sur le jardin sombre et illuminé aussi par une douce lumière. Il faudrait qu’elle emmène Abelforth ici. Elle trouve cet endroit beau et elle aimerait bien qu’il rencontre les Shafiq qui sont importants pour elle. Penser à lui lui fait mal au cœur. Elle le chasse de ses pensées et après quelques secondes de silence, souffle comme un secret à Nile :

« Je vais briser la malédiction qui entoure ma famille. »

Voilà, c’est dit. Clair comme de l’eau de roche, une détermination palpable dans la voix et sur le visage. Minerva pose son regard sur Nile. Elle ne sait pas s’il est au courant, peut-être que oui. Après tout, les Shafiq ont aussi assisté non sans tristesse à la disparition des hommes de la vie de la matriarche… Du sien aussi. Tout le clan avait été invité à son mariage qui avait été avorté par la mort d’Ephraïm Webster.

« Celle qui fait que tous nos hommes disparaissent. » continua-t-elle. « Et pour cela j’ai besoin de ton aide. »

Elle se tourne alors vers lui complètement.

« Tu es briseur de sort, j’imagine que tu en connais pas mal sur le sujet des malédictions ? J’ai besoin de ton avis. »

Regard plein d’espoir qu’elle ne lui cache pas. S’il le souhaitait, il pouvait se lancer dans cette aventure folle avec elle. Elle aimerait bien, elle, qu’il soit là, avec elle, cet ami de toujours. Son aventure n’en serait que plus folle et amusante.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: frère de malice (nile)   frère de malice (nile) EmptyDim 10 Mai - 22:38

Frère de malice

Il avait entendu parler de cette infameuse malédiction qui semblait toucher leur famille, mais toujours à demi-mots, et Nile n'en avait jamais réellement pensé quoi que ce soit, même lorsque Ephraïm avait tristement passé l'arme à gauche, ne voyant là plus des murmures amplifiés par l'image matriarcale assumée de la dynastie plutôt qu'une réelle possibilité. Une conclusion que son esprit plus jeune et ignorant n'aurait alors pensé challenger. Maintenant qu'il en savait plus, les malédictions étant, entre autres choses, un sujet sur lequel il aimait se considérer quelque peu avancé, il ne fut pas aussi rapide à balayer cette triste hypothèse d'un revers de la main. L'une des raisons étant que plus rien de l'étonnerait, l'autre étant le sérieux avec lequel son amie abordait la question. Visiblement, c'était important pour elle. Et si c'était important elle, alors c'était important pour lui.

Alors son sourire se dissipa, et il se montra plus attentif. Mentalement, il fit une liste de toutes les victimes qu'il connaissait de cette malédiction. Il savait qu'Isobel avait été mariée, et que Minerva n'était pas son premier enfant. Avec l'ancien amant de cette dernière, ça lui amenait à trois noms. Une répétition sans schéma, des causes de décès différentes à divers stade de leur vie : cela ressemblait plus à de cruels caprices. Gardant en tête la véritable possibilité qu'il y ait plus de victimes dont il ignorait l'existence, il ne put s'empêcher de noter la longueur de la canne sur laquelle il s'appuyait.

« Tu sembles certaine qu'une telle malédiction existe, avance-t-il tout d'abord d'un accent doux et prudent, jaugeant sa réaction, mais es-tu sûre que tu n'essaye pas simplement de rationaliser vos pertes ? » Il ne voulait pas se montrer insensible, mais la question méritait d'être posée, bien qu'il la posa surtout pour la forme, pour il se doutait que Minerva avait déjà longuement médité sur la question.

Pourtant la mort pouvait se montrer implacable, injuste et impitoyable. Se convaincre d'être la raison derrière la disparition inexpliquée de l'être aimé pourrait être plus facile que d'accepter que leur temps sur cette Terre se soit simplement écoulé. Il compatissait à la peine de ses amies Amazone, lui-même ayant compris à la mort de Salim que le deuil ne s'en allait vraiment jamais, mais il devait s'avouer perplexe. Pourtant, les rouages s'étaient mis à tourner dans son esprit : il n'avait jamais sû résister à un mystère. Et si une partie de lui s'en voudrait de pousser Minerva sur un chemin qui ne lui apporterait rien de bon, l'autre vibrait de curiosité. Il affirmait toujours ne rien connaître de la magie, fier détendeur d'un esprit un peu trop ouvert aux goûts de certains.

« Ceci-dit, ce ne serait pas la chose la plus improbable que j'aurais entendu, poursuivit-il, son regard flottant dans le vide, désormais dans ses rêveries. Tu peux maudire un objet, un endroit, une personne, même. Et cette personne pourra transmettre sa condition aux futures générations, empoisonnant toute sa lignée, mais ce sont des malédictions directes, qui les affectent elles et leur descendance, qui influent sur leurs corps, leurs personnalité, leurs esprits. Les Malédictus aussi, la mère transmet sa malédiction à sa fille, qui peut se transformer en animal à volonté jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus jamais redevenir humaine. Mais tu as dû apprendre à devenir animagus, et il n'y a, à ma connaissance, pas de cas recensés en Grande-Bretagne, donc ça ne peut pas être ça. Il parle vite, il parle seul. Beaucoup d'informations, il fait le tri dans ses connaissances. Minerva a besoin de son avis, il compte faire de son mieux. Suis-moi. » Il s'était jeté sur le sujet comme un niffleur sur une bourse remplie de gallions.

Nile décolla son dos des barreaux et quitta le balcon, s'engagea dans le long dédale de couloirs de la villa Shafiq en direction de l'étude de Tariq, qui servait également de bibliothèque familiale.

« Votre malédiction, si elle existe vraiment, ne toucherait que les hommes, n'est-ce pas ? Mais pas n'importe quels hommes. Tu as dis ''nos hommes'', faut-ils qu'il soient officiellement McGonagall ? Mais Ephraïm et toi n'étiez pas mariés. Peut-être qu'une connexion émotionnelle assez profonde suffit. Hmm, fascinant ! » Ils arrivèrent devant l'office, mais Nile s'arrêta aux portes pour faire face à son amie, une lueur pétillante dans le regard. « Une malédiction de cette trempe exigerait une maîtrise de la magie noire absolument formidable. Une de tes ancêtre à dû mettre quelqu'un sérieusement en rogne. »

D'un geste vif, il pose sa main sur la poignée et s'engouffre dans l'étude, invitant Minerva à sa suite. LUMOS, et la lumière fut. D'une voix forte, il convoque une demi-dizaine de livres sur les arts noirs, et pendant qu'ils virevoltent jusqu'au large bureau de bois, il se tourne de nouveau vers son amie, un sourire sur le coin des lèvres.

« Pourquoi faire ça maintenant, Minerva ? Demande-t-il en haussant le sourcil, regard lourd de sous-entendu, avant de venir chatouiller son avant-bras. Te serais-tu trouvée un gentleman que tu préférerais garder en vie, petite cachottière ? » Parce qu'aussi sérieux toute cette entreprise pourrait se révéler être, l'héritier omanais ne saurait l'épargner d'une bonne dose de dérision, ce qui venait main dans la main avec son assistance. Peut-être pas part du contrat, mais la féline ne saurait y échapper.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: frère de malice (nile)   frère de malice (nile) EmptyMar 12 Mai - 20:34

Si parfois, l’air taquin de Nile Shafiq mais surtout sa capacité à ne rien prendre au sérieux, agaçait quelque peu Minerva McGonagall, il y avait quelque chose que cette dernière avait toujours aimé chez l’omanais. Nile était de ceux dont l’esprit malin était d’une imagination débordante et possédait une vivacité d’esprit assez incroyable. Sa légèreté sur certains sujets, son humour avaient de quoi apaiser la rigueur et le côté de strict de Minerva. Ainsi quand elle évoqua la malédiction qui toucha sa famille, elle s’attendait à ce que son sourire disparaisse non sans une pointe de tristesse. Nile avait toujours été beau avec ce sourire canaille sur les lèvres. Tandis que son sourire disparaissait, elle le sentit plus alerte, plus concentré, entièrement dédié à elle. Sa question tomba alors et Minerva n’en fut ni surprise, ni offusquée.

« Tu sembles certaine qu'une telle malédiction existe mais es-tu sûre que tu n'essaye pas simplement de rationaliser vos pertes ? » Ton plus doux et précautionneux. Il n’était pas le seul, ni le premier, ni le dernier à lui poser cette question et en cet instant, Minerva se souvient alors de l’air septique de sa cousine, Léocadie. La question était légitime et la question, elle se l’était posée de nombreuses fois.
« Cela fera dix ans en juillet qu’Ephraïm est décédé. J’ai fait mon deuil, Nile. » Phrase lâchée avec conviction et sans aucune peine dans le regard ni dans la voix. « Je dois être sûre ou au moins essayer, d’autant plus que j’ai trouvé un carnet d’une de mes arrières-arrières-grand-mère, le contenu est compliqué à déchiffrer mais j’ai pu reconnaître le mot malédiction… ainsi qu’un nom. Toutes nos traditions sont principalement orales, qu’une McGonagall mette cela par écrit doit avoir son importance. Cela vaut, à mon avis, la peine d’essayer au moins. »

Non, décidément, Minerva ne croyait pas au hasard, pas dans ce cas précis. Si le mystère de savoir qui avait bien pu assassiner Ephraïm à un mois de son mariage existait toujours et n’était pas prêt d’être élucidé, celui de la malédiction était, paradoxalement plus tangible car moins aléatoire. Plus distant dans le temps mais maintenant qu’elle avait ce qu’elle considérait comme une preuve… Elle ne pouvait qu’aller au bout de son idée et ne voulait pas prendre le risque de mettre un certain Dumbledore dans la boucle infernale. Elle n’y survivrait pas.

« Ceci-dit, ce ne serait pas la chose la plus improbable que j'aurais entendu. » recommença alors Nile. Il partit dans un long discours, discours qu’elle suivant quand même et un petit sourire, au fur et à mesure qu’il parlait, se forma sur les lèvres de Minerva. Sourire tendre et plein de bienveillance, elle aimait l’entendre réfléchir à haute voix et être témoin de son esprit affuté et mâlin. De plus, tout ce qu’il disait avait du sens. Il était possible que, dans leur cas, la mère transmette au fils et l’épouse à l’époux. En l’écoutant parler, elle se dit qu’il ne pourrait pas reculer devant sa proposition de l’aider : il était déjà beaucoup trop lancé. Et son intuition se révéla correcte quand il lança :

« Suis-moi. »

Alors, elle le suivit, laissant sa flûte là où elle était et jetant un regard au cactus témoin de sa demande. Qu’à jamais il reste silencieux.

« Votre malédiction, si elle existe vraiment, ne toucherait que les hommes, n'est-ce pas ? Mais pas n'importe quels hommes. Tu as dis ''nos hommes'', faut-ils qu'il soient officiellement McGonagall ? Mais Ephraïm et toi n'étiez pas mariés. Peut-être qu'une connexion émotionnelle assez profonde suffit. Hmm, fascinant ! »

Elle n’y avait pas tant pensé à une quelconque connexion. Mais cela la fit froncer les sourcils et lui donna un air grave. Si cela était le cas, Abelforth était en danger et elle était son danger. Soupire qui s’échappe de ses lèvres. Au moins, ne l’était-il plus à l’instant présent depuis qu’ils s’étaient fâchés mais énoncé comme cela, la phrase de Nile lui fit accélérer les battements de son cœur. L’angoisse commença à poindre et la détermination de savoir une bonne fois pour toute si cette malédiction était bel et bien véridique mais surtout de la briser définitivement ne se fit que plus grande chez Minerva.

« Si on regarde les cas que j’ai autour de moi, mon frère était un McGonagall né, mon père avait pris notre nom, il en va de même pour mon oncle. Quant à mon cousin qui est en mauvaise santé, il est bien sûr un McGonagall. Donc logiquement cela laisserait que les hommes dans la famille. Comme tu le dis, Ephraïm et moi-même n’étions pas encore mariés… mais engagés. Étant donné que le mariage est une forme d’engagement, porter un nom l’est aussi… pourquoi pas les fiançailles ? » Elle hausse les épaules. « Si cela est émotionnel j’imagine qu’il y aurait eu plus de décès que cela autour de nous ? Des anciens petits amis par exemple ? Mais cela pourrait se tenir. »

Conclusion qui fait sens aussi. Minerva n’a pas recensé tous les cas mais elle sait qu’elle va devoir remonter dans l’arbre généalogique, probablement poser des questions à sa mère et sa tante. Sa grand-mère était décédée bien avant sa naissance, malheureusement. La porte de l’office se dresse et Minerva entendit alors Nile dire, lueur pétillante dans le regard :

« Une malédiction de cette trempe exigerait une maîtrise de la magie noire absolument formidable. Une de tes ancêtres a dû mettre quelqu'un sérieusement en rogne. »
Un rire s’échappe des lèvres de Minerva.
« Eh bien, nous ne sommes pas McGonagall pour rien. Il semblerait que c’est de famille de mettre quelqu’un sérieusement en rogne. » Sarcasme et humour dans la voix d’un drame qui n’est pourtant pas si loin. « Mais comme je te le disais, le nom que j’ai trouvé est Trelawney. Donc ce doit être une ancêtre Trelawney qui a dû être très en colère envers mon arrière-arrière-grand-mère… »

Minerva n’avait pas encore vu Cassandra et attendait quelques jours pour la voir étant donné qu’elles avaient planifié le rendez-vous. Elle le laisse entrer dans la pièce et le suit avant de refermer la porte derrière-elle. Isobel et Tariq allaient sûrement se demander ce qu’ils fabriquaient. Quoique. Ils avaient l’habitude que Minerva et Nile disparaissent, ce n’était pas nouveau probablement parce qu’ils avaient forcément une idée derrière la tête quand ils étaient ensemble et que Nile avait le don de l’emmener dans ses aventures rocambolesques mais jamais très dangereuses… la plupart du temps. Les livres qui volent se posent sur le bureau font sourire Minerva dont l’âme de Serdaigle appréciait le contact et l’odeur des grimoires.

« Pourquoi faire ça maintenant, Minerva ? »

Minerva pose son regard sur Nile. Il a une très bonne question et elle se met à avoir un sourire en coin devant son air.

« Te serais-tu trouvée un gentleman que tu préférerais garder en vie, petite cachottière ? »

Elle a un rire et lève les yeux au ciel avant de dire le plus franchement et naturellement du monde :

« Oui. Abelforth Dumbledore, le frère d’Albus que tu as déjà rencontré évidemment. Je l’aime. »

La façon dont elle prononce le prénom de son amant est autant douce que teintée de tristesse, écho d’une dispute encore fraîche et déchirante. Mais elle retrouve rapidement son air mutin et malicieux et pose sa main sur l’épaule de Nile avec un air assez comédien de la femme désolée.

« Je suis désolée de briser ton petit cœur mon cher, mais mon cœur appartient à quelqu’un d’autre. »

Elle rit un peu avant de se tourner vers les grimoires.

« Eh bien, de la lecture à mon chevet en perspective. » commenta-t-elle, amusée. « J’imagine que si tu les as invoqués c’est qu’ils ont un lien de prêt ou de loin avec des malédictions ? »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: frère de malice (nile)   frère de malice (nile) EmptyVen 15 Mai - 17:56

Frère de malice

Dix ans déjà. L'information tourna dans sa tête. Il y a dix ans, il en avait dix-sept. Elle en avait dix-neuf. Des gosses. Il y a dix ans, elle perdait son futur mari, tragiquement assassiné. Un mystère jamais élucidé, dont on n'osait jamais vraiment parler. Lueur de compassion dans les pupilles du diablotin, sa main caresse l'épaule de l'amazone, lui offre piètre réconfort. Ses doutes persistent, mais la détermination de Minerva les réduit au silence. Et puis, elle ne vient pas les mains vides, pas totalement. Il écoute attentivement, tandis qu'elle l'entraîne au bord du précipice, qu'elle taquine son esprit curieux. Et avant qu'il n'ait le temps de le réaliser, le voilà pris au piège. Une question, c'est tout ce qu'il lui faut. Une hypothèse, rien qu'une possibilité. Pourquoi pas, après tout ? La féline lui sert une énigme sur un plateau d'argent, et déjà il salive. Carnet, arrière-arrière grand mère, le mot malédiction, un nom. N'en dis pas plus, le voilà convaincu.

Il traîne des pieds sur les tapis orientaux, son esprit vagabonde. Deux esprits à l'unisson, travaillant dans un même but. Il émet, elle répond. Il jette des idées au mur et voit ce qui colle. Certaines pistes lui semblaient plus tangibles, mais c'était difficile à dire. Et les malédictions pouvaient être compliquées.

« Mmmmh, il se secoue la tête, pensif. J'imagine qu'il faudrait que ce soit de l'amour et plus que des broutilles de jeunesse. Je te connais Mina, si tous tes petits amis devaient mourir, la population sorcière chuterait de moitié. » Étincelle malicieuse dans le regard, sourire en biais. Celle-là, elle était gratuite, cadeau de la maison. Ça n'avait pas besoin d'être vrai pour que ce soit drôle. Comme toujours, il tâtonnait à la limite de l'acceptable. « Peut-être que ça vient simplement du nom, jette-t-il, reprenant son sérieux. McGonagall, comme un virus affectant seulement les mâles. Peut-on maudire un nom ? Pourquoi pas, les noms pouvaient être puissants. Ton père, ton frère, la faiblesse de Lysander quand il était jeune -il frémit à  ce dernier- tous reconnus comme des McGonagall. Bien sûr, ça rendrait la mort d'Ephraïm, eh bien … » Il ne voulait pas le dire. Anecdotique. Ça semblait insensible. Pourtant, un angle à envisager. Ca lui semblait plus plausible, mais il laisserait Minerva tirer sa propre conclusion.

Il imaginait mal le motif d'un tel acharnement, la justification d'un sort d'une telle envergure. Si une partie de lui était impressionné, non seulement par l'ampleur mais également par ce degré épatant de mesquinerie, il commençait à en vouloir à ce sorcier inconnu. Les enfants ne devraient jamais souffrir des pêchés des parents.

« Quand même, ça semble affreusement excessif. » commenta-t-il en fronçant les sourcils. De nouveau, il se mit à carburer. Crime passionnel, rivalité familiale ? « Trelawney tu dis ? Ca vaut le coup de creuser. » Il connaissait le nom. Une famille bien mystique, celle-là. « Et puis, ce n'est pas comme ça si cette tare vous empêchait de vous reproduire. » Une autre chose intéressante à noter. « Et si ton frère n'avait pas survécu parce que la descendance féminine de ta mère était déjà assurée ? » Le cerveau en ébullition, il en oublie d'être délicat. Comme si les mâles McGonagall n'étaient là que pour servir un but précis : répétant le cercle à l'infini. Ce n'était plus seulement excessif, c'était vicieux. Il ne voulait pas y croire, mais il se devait d'observer le problème sous toutes les coutures. « Pour peu qu'une de tes ancêtre se soit méchamment faite larguée et ait décidée qu'aucun homme ne serait digne de sa lignée ... » souffle-t-il ensuite avec humour, pour s'empêcher de plonger davantage dans des hypothèses morbides.

Fais une pause, Nile, pense-t-il en observant les grimoires traverser la pièce. Tu ne briseras pas ce mystère en une soirée. Les motivations de son amie, néanmoins, voilà une énigme qu'il se promet de percer plus aisément. Sur le ton de la taquinerie, l'atmosphère redevenue bon enfant, Minerva se confie à lui et le nom du prince charmant lui tire une grimace discrète. Abelforth. Cet étrange nom qui sonne encore. Il n'avait que peu revu le grand bougre depuis qu'il avait débarqué à Gringotts pour lui faire boire une potion et l'enrôler dans un culte, voilà une fable qu'il se garderait bien de raconter. Alors comme ça, Abelforth était un Dumbledore ? Et il n'était pas de mèche avec l'Ordre. Intéressant. Les lèvres plissées, le regard dansant, il se demanda si Minerva était au courant des allégeances de son cher et tendre.

« Heh, attends quelques mois et tu risques de changer d'avis. Tu sais comment sont les hommes. » Ton faussement nonchalant et haussement d'épaule, comme pour dérailler son court malaise, Nile retrouva son aplomb. Et puis ce fut au tour de Minerva de tapoter son épaule, de lui offrir sa compassion. Le briseur de sort pouffa de rire avant de mimer un regard larmoyant. « J'imagine que tu me fais une faveur. Le cœur brisé, mais la vie sauve. » Clin d’œil espiègle. La perche trop grande pour l'ignorer. « N'empêche, c'est une excellente excuse pour se débarrasser d'un prétendant un peu trop insistant. Ce n'est pas de ta faute, je suis maudite ? Il se pourrait que je l'utilise. »

Les livres finirent leur course, s'empilant sur le bureau de Tariq. Le dernier tomba, ricocha sur la pile et s'éventra sur le tapis.

« Eh bien si tu cherches à t'endormir plus vite le soir, voilà de parfaites lectures. Hélas, Nile n'avait jamais su apprécier un bon livre. Ceux-ci sont incroyablement ennuyeux. Mais il faut bien commencer quelque part. » Il haussa les épaules, ramassa le livre au sol et se mit à en tourner les pages, juste pour s'occuper les doigts. « J'en ai d'autre plus … précis, dans mon bureau à Gringotts. Tu peux y passer quand tu veux. Et j'aimerais bien jeter un œil à ce fameux carnet, si tu le permet. A moins qu'il ne contienne de vilains secrets sur les McGonagall. »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: frère de malice (nile)   frère de malice (nile) EmptySam 16 Mai - 15:26

La caresse sur l’épaule est douce et elle adresse un sourire à Nile dont l’envie de réconforter est appréciée. Il n’y a pourtant plus matière à pleurer. Ephraïm était probablement avec les anges du Dieu d’Atlas maintenant et elle, elle avait fait la paix. Il fallait maintenant penser à la vie et la vie n’était autre qu’Abelforth Dumbledore. Lysander McGonagall si elle y réfléchissait bien aussi, n’oubliant pas son cher et tendre frère-cousin dont la vie était peut-être paisible maintenant mais ne sait-on jamais, d’autant plus que Minerva n’avait aucune connaissance de ses problèmes de santé. Si elle l’avait su, cela lui aurait donné encore plus la volonté de se battre pour éradiquer cette malédiction qui ne créait que pleurs et malheurs dans leur famille.

« J'imagine qu'il faudrait que ce soit de l'amour et plus que des broutilles de jeunesse. Je te connais Mina, si tous tes petits amis devaient mourir, la population sorcière chuterait de moitié. »

Avait-elle aimé Andraste du haut de ses quinze ans ? Ou était-ce une « broutille de jeunesse » ? Avait-elle aimé Skadi du haut de ses vingt-trois ans ou était-ce une « broutille d jeunesse » ? Elle pensait que oui et elle se souvient bien de la chaleur dans son cœur. Les premiers émois véritablement amoureux avec Andraste. Les premiers émois amoureux après la mort d’Ephraïm avec Skadi. Avec Albus, il n’avait s’agit que de brouilltes de jeunesse, de cela, elle en était parfaitement d’accord. Il n’était rien arrivé à Andraste et Skadi. Est-ce que donc la malédiction n’était que genrée ? Pas nécessairement si on pensait à la fiancée de Lysander, emportée par le feu du dragon. Elle ne savait pas vraiment quoi penser mais l’argument de l’amour ne la convainquait pas. Il ne serait cependant pas à écarter. La dernière phrase de Nile fait cependant pouffer Minerva. Elle se croyait pourtant sage comme femme… même si elle aurait sûrement des histoires passionnantes. Passionnantes et tristes aussi. Elle retrouve son sérieux cependant en l’entendant parler :

« Peut-être que ça vient simplement du nom. Ton père, ton frère, la faiblesse de Lysander quand il était jeune. Bien sûr, ça rendrait la mort d'Ephraïm, eh bien … »

Anecdotique. Minerva comprend bien de quoi il veut parler. Après tout, l’idée du nom en lui-même était possible. Un nom peut être porteur de magie. Un nom craint peut être porteur de malheurs comme le démontrera un autre puissant sorcier, des dizaines d’années plus tard.

« C’est possible… papa a porté le nom après tout. Ephraïm était prêt à le porter… »

Elle ne lui avait pas réellement laissé le choix d’ailleurs et lui avait accepté aussi simplement que cela, trouvant un honneur particulier à porter le nom des amazones de l’île de Skye. Si on faisait le rapprochement avec la fiancée de Lysander, cela ferait sens que l’accident avec le dragon soit dû au fait qu’elle allait porter son nom logiquement. L’idée du nom maudit avait tout son sens, donc, plus que le fait d’être né homme ou femme.

« Quand même, ça semble affreusement excessif. »
« Je suis d’accord, mais je t’avoue que les raisons de cette malédiction se sont perdues dans notre famille. On ne sait pas vraiment pourquoi c’est là. On a juste appris à vivre avec. »

Elle fronce les sourcils. Terrible réalisation de se dire que son arrière-grand-mère, grand-mère, sa mère et sa tante ont dû composer avec à cause de l’erreur de cette arrière-arrière-grand-mère. La lignée aurait pu s’éteindre si facilement quand on y réfléchissait. Un miracle que les McGonagall soient encore là. Une force de la nature peut-être. Elles s’accrochent à la vie.

« Trelawney tu dis ? Ca vaut le coup de creuser. »
« J’ai déjà envoyé une lettre à une amie Trelawney pour en discuter avec elle. Je devrais la voir d’ici quelques jours. Elle pourra peut-être m’éclairer là-dessus. »

Elle l’espérait grandement en tout cas et mettait grand nombre de ses espoirs là-dedans. Confirmer que la malédiction était bien là était un premier pas et la deuxième étape était de comprendre comment cette malédiction fonctionnait. Et c’était de cela que Minerva voulait que Nile lui soit utile.

« Et si ton frère n'avait pas survécu parce que la descendance féminine de ta mère était déjà assurée ? »

Petit coup de poings invisible dans le cœur. Pourtant, même si la question est aride, elle n’en reste pas moins censée et à poser. Possibilité que ce que Nile propose soit vraie. Marius était petit alors, Minerva probablement en pleine conception sans que ni Robert, ni Isobel ne soient au courant… Possible, possible. Et terrible quand elle y pensait.

« Cela pourrait faire sens. » souffle Minerva sans regarder Nile.

Elle sait combien la perte de Marius a été un choc pour sa mère qui ne s’en est jamais réellement remise. Elle la voit encore parfois dormir avec son doudou quand elle n’est pas bien. La seule photo du bébé héritier réside aussi dans sa chambre, sur sa table de chevet avec celle de son mari. Isobel n’a jamais réellement parlé de Marius mais Minerva imagine combien sa mère doit encore ressentir sa présence entre ces murs, près d’elle.

« Pour peu qu'une de tes ancêtres se soit méchamment faite larguée et ait décidée qu'aucun homme ne serait digne de sa lignée ... »
« Tellement McGonagalesque. » répond Minerva en ayant un sourire amusé. La boutade est pourtant bienvenue. Nile ou l’art de flirter entre le sérieux et le jamais sérieux. Encore une des qualités qu’elle aimait chez lui.

Le ton léger revient quand Nile pose la question, celle de savoir si Minerva avait un homme dans sa vie. La réponse vient vite, franchement et avec une tendresse infinie quand bien même la tristesse enserrait son cœur.

« Heh, attends quelques mois et tu risques de changer d'avis. Tu sais comment sont les hommes. »

Elle rit et lui fait un clin d’œil. S’il savait… Il n’avait pas si tort dans le fond. Au moins, maintenant connaissait-elle le vrai visage d’Abelforth Dumbledore.

« J'imagine que tu me fais une faveur. Le cœur brisé, mais la vie sauve. N'empêche, c'est une excellente excuse pour se débarrasser d'un prétendant un peu trop insistant. Ce n'est pas de ta faute, je suis maudite ? Il se pourrait que je l'utilise. »

Le rire redouble, plus fort.

« Au moins, tu arraches le pansement d’un seul coup. Mais ceci dit si tu as une personne trop romantique en face… la personne va probablement tout faire pour briser la malédiction. »

Le sourire amusé sur le visage. Peut-être était-elle trop romantique alors. Mais au moins, elle ne nierait pas qu’elle serait prête à tout pour sauver la vie d’Abelforth Dumbledore et l’aimer, même à briser une malédiction. Il y avait là tout un poème romantique à créer et un conte à lancer dans le cœur des enfants sorciers.
Minerva redevient sérieuse en regardant les livres et vient en prendre quelques-uns pour lire les titres, écoutant toujours Nile.

« J'en ai d'autre plus … précis, dans mon bureau à Gringotts. Tu peux y passer quand tu veux. Et j'aimerais bien jeter un œil à ce fameux carnet, si tu le permet. A moins qu'il ne contienne de vilains secrets sur les McGonagall. »

Minerva vient prendre sa baguette et lance un Accio pour faire venir son sac à main jusqu’à elle. L’attrapant au vol, elle vient finalement mettre précautionneusement les livres dans son sac sans fond. Se faisant, elle répondit avec un sourire à Nile :

« Je dois d’abord le montrer à la Trelawney que je suis sensée voir d’ici quelques jours. J’aimerais qu’elle y jette un coup d’œil mais après le carnet sera à toi… Par contre, ne le touche pas avec tes doigts directement une fois ouvert. Il te brûlera ou embrasera ta manche… Et tu vas avoir besoin de moi pour l’ouvrir. Seule un ou une McGonagall peut le faire. »

Elle termina de ranger et garda son sac à main contre elle avant de regarder longuement Nile.

« Merci, Nile. Merci beaucoup de ton temps et ton expertise. Tu ne sais pas à quel point cela compte pour moi. »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: frère de malice (nile)   frère de malice (nile) EmptyMer 20 Mai - 19:55

Frère de malice

C'est bon de l'entendre rire. Ces plaisirs simples dans le chaos, rappel indispensable de ne pas prendre la vie trop au sérieux. Aussi noble soit sa quête, aussi alarmante soit cette malédiction, il détesterait la voir consumer son ami. Il aimait penser qu'au-delà de son expertise, elle s'était également tourné vers lui pour sa légèreté. Son expérience avait montré que la plupart des gens rechignaient à ironiser sur de telles tragédies, et si l'on craignait généralement de mettre les pieds dans le plat, lui y sauterait fort volontiers. Il n'imposait aucune limite à sa dérision, et n'épargnait personne. Irritante habitude pour qui n'avait pas bien cerné l'animal, rafraîchissante perspective pour qui savait prendre les choses pour ce qu'elles étaient. En outre, s'il n'avait sû apporter de réponses concrètes, il espérait au moins que Minerva quitterait cette soirée le cœur un peu plus léger.

« Un carnet enchanté ? Siffla-t-il, les pupilles pétillantes quand elle lui expliqua les précautions qu'il devrait prendre lorsqu'il aura ce carnet entre ses mains -ce qui n'était apparemment pas recommandé-. Il doit contenir de précieuses informations sur ta famille si seuls des McGonagall peuvent l'ouvrir. Haussement de sourcils coquin. Il osa déduire qu'ils en seront plus une fois les énigmes résolues. Peut-être que sa maîtrise des runes leur serait utile. Tes ancêtres se retourneraient dans leur tombe s'ils savaient que tu le montre à tout le monde. » Bien sûr, même si c'était vrai, ça ne l'arrêterait pas.

Et c'était exactement pour ce genre de raisons qu'il admirait tellement l'amazone : ce refus de se conformer aux règles qu'on serait assez fou pour lui imposer, et la force de ses convictions. Ils se ressemblaient sur ce point. Et si leurs divergences d'opinions ne faisaient pas toujours bon ménage, comme les discussions se rapportant de près ou de loin à l'Ordre du Phoenix, pour ne citer que ça, il trouvait sa détermination fort respectable. Si Minerva McGonagall avait une idée derrière la tête, elle irait jusqu'au bout, et il ne servait à rien de tenter de la dissuader. Loin de lui l'idée de suggérer qu'elle baisse les armes, pour elle l'avait entraîné dans sa quête, et qu'il était bien trop curieux pour simplement faire comme si cette conversation ne s'était jamais passée.

« Je n'ai pas fais grand chose, réplique-t-il toutefois en haussant les épaules d'un air nonchalant, soudain modeste. Ce serait plutôt à moi de te remercier. Je n'ai pas taclé de sérieuse malédiction depuis des mois. Tout ceci est terriblement excitant. » D'un clin d’œil entendu, il lui intima que tout ce qui s'était dit dans ce bureau, resterait dans ce bureau. Comme ils en avaient convenus.

Il se détacha enfin du bureau, observa les gros grimoires s’enfoncer dans le sac à main sans fond que la féline avait convoqué et réprima un soupir. Lui aussi aura de la lecture à faire.

« Nous n'avons fait qu'effleurer la surface mais nous viendront à bout de cette vilaine malédiction, et tu seras libre de tuer cet Abelforth de tes propres mains. » Malice sur les lippes, rapide étreinte volée avant qu'il ne la guide hors de l'étude de nouveau replongée dans l'obscurité. « Allons vite retrouver les autres avant qu'Isobel et Tariq ne se fassent des idées. »

( T O . B E . C O N T I N U E D )

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