twisted games (lukian) (délai 15/05)

Janvier 1869. naissance de Lukian Fabregas. Mai 1872. naissance de Mattia Fabregas. Septembre 1880. Entrée de Lukian à Poudlard où il rejoint la maison Serpentard après un long monologue intérieur du Choixpeau hésitant pour Serdaigle. Juin 1884. Un engagement entre la famille Fabregas et la famille Nott est trouvé. Les fiançailles de Lukian avec Elvira Nott sont déjà annoncées bien que le mariage est censé arriver bien plus tard. Mai 1885. Adela Potter, son premier amour, devient une Black en s’unissant avec l’héritier de la famille. Mariage prévue depuis longtemps mais, qui affecte grandement l’aîné des Fabregas. Septembre 1886. Entrée de Lukian à Sainte-Mangouste où il commence le début de sa longue formation pour devenir médicomage, domaine qui le passionne depuis des années. Amadeo ne cache pas sa joie à l’idée que son fils suive ses traces. Août 1887. naissance d'Arcturus Black dont il devient le parrain, demande qu'il accepte avec joie sans se douter qu'un jour, son filleul reportera tout les sentiments positifs qu'un fils doit ressentir pour son père, sur lui .Avril 1888. Rencontre avec Naiara Hererra à une vente aux enchères consacrée à de nombreuses pièces artistiques. Coup de foudre mutuel entre les deux jeunes gens sachant parfaitement qui est l’un et l’autre. Juin 1888. Lukian annonce à ses parents son intention de se marier avec Naiara, projet que son père rejette complètement. Ce n’est qu’après avoir été raisonné par son épouse qu’il accepte à contrecœur l’idée, sachant pertinemment que sa progéniture ne reculera devant rien. Mai 1889. Le mariage entre Lukian et Naiara se déroule à la perfection, union sous le signe de l’amour, une rareté dans le monde des sang-purs. L’été suivant, ils partent en lune de miel où ils commencent par l’Egypte avant de passer par la Thaïlande et de finir en Australie. Octobre 1889. Alors que sa formation le passionne toujours autant, Lukian a du mal à être aussi heureux qu’il voudrait être, voyant bien que sa femme a de grandes difficultés à s’adapter à la vie londonienne. Déterminé à lui rendre sa joie de vivre, il entreprend de trouver les bons contacts pour aider Naiara à concilier sa vie en Angleterre et celle à Cuba. Projet qu’il mène à son terme l’année d’après. 1903. L’envie de fonder une famille se fait ressentir autant chez Lukian que chez Naiara et c’est d’un commun accord qu’ils décident de devenir exclusif le temps de réaliser ce doux rêve. Novembre 1904. Naissance d’Esteban Fabregas, petit garçon ayant hérité du don de métamorphomage de sa mère. Adela Black devient la marraine de l’aîné du couple Fabregas. Février 1906. Lukian devient le mentor d’Huojin Chang à Sainte-Mangouste, ne supportant plus de voir un des plus brillants apprentis-médicomages de ces dernières années sous la houlette d’un sorcier médiocre comme Rufus Baldwin.   Août 1907. Naissance de Haydée Fabregas, petite princesse n’ayant hériter d’aucun don particulier mais, croulant sous l’amour familial. Après une longue discussion avec sa femme, Lukian propose à Mattia d’être le parrain de sa petite fille. Mars 1911. Après s’être retrouvés hasardeusement aux Etats-Unis, Sasha et Lukian retombent l’un sur l’autre à Londres et décident d’entamer une histoire en parallèle. Liaison que Lukian ne cache pas à Naiara et dont la femme de Sasha se doute sans pousser de scandale, ayant déjà remarqué certaines tendances de son époux. Pour le reste, peu de gens sont au courant. Ils s’aiment, même si leur histoire est loin d’être sans nuages. Janvier 1914. Lukian quitte son poste de médicomage à Sainte-Mangouste, même si son amour pour son métier reste inchangé afin de rejoindre le ministère de la magie en tant que chef du département de santé magique, bien décidé à révolutionner le monde. Février 1914. Inauguration de l’arène, festivité tant attendu qui connaissent un tournant bien sombre quand des ennemis du régime interviennent pour marquer cette journée si particulière du sceau de l’horreur. Des explosions se font entendre un peu partout, des cris, des larmes et des sorts fusent de tous les côtés. Lukian n’hésite pas à se plonger dans la bataille, bien décidé à faire tomber ces rebelles ne comprenant pas les idéaux de Grindelwald.  Juillet 1914. La paranoïa et la méfiance sont exacerbée dans les rues de Londres. Lukian ne supporte pas cette ambiance et espère que les terroristes de l’arène seront bientôt démasqués. Il est partagé entre la colère et la peur à l’idée que son imbécile de petit frère fasse partie de ce mouvement. Doute qu’il n’évoque avec personne, hormis sa femme en qui il a entièrement confiance.

histoire  
(1874) « Avons-nous réellement fait le bon choix, Amadeo ? » Les regrets se distillaient un peu plus, chaque jour, dans le cœur de Chiara Fabregas. L’incertitude ne faisait plus qu’un avec la jeune femme depuis que le couple avait posé leurs valises à Londres, se détournant à jamais de leur mère-patrie, l’Argentine. « Hélas, nous n’avons plus le luxe de regretter, ma chère. » Un soupir s’échappa des lèvres de la sorcière. Elle savait que le temps n’était plus aux lamentations. Cette nouvelle vie se voulait porteuse d’espoir pour Lukian et Mattia, ses deux amours. L’aîné observait chaque détail avec de grands yeux curieux alors que le plus jeune dormait à poings fermés, inconscient de tout ce qui se jouait à l’heure actuelle. L’innocence les habitait encore et Chiara était prête à tout pour les préserver le plus longtemps possible des horreurs de ce monde. Parfois, elle venait presque à regretter d’être devenue mère, d’avoir cédé à ce devoir qu’on incombait à toutes les femmes venant d’une bonne famille. La sang pure craignait de les voir grandir ou pire, de les perdre bien trop tôt. Phobie irrationnelle qui la prenait au cœur dès qu’elle pensait aux drames qui s’étaient abattus sur certaines de ses connaissances. Ils avaient fui l’Amérique du Sud mais, ils ignoraient tout de ce qui les attendait dans ce pays où ils ne maîtrisaient pas encore complètement la langue. Si c’était un mauvais choix ? Si l’Argentine se relevait de ses conflits internes intempestifs et que l’Angleterre plongeait dans un chaos sans précédent ? Qui blâmerait-on ? Elle, forcément. L’angoisse menaçait de l’engloutir quand son aimé l’entraîna dans une étreinte tendre. « N’oubliez pas, ma douce, que nous ne sommes pas seul dans cette épreuve. Salvador ne devrait plus tarder à arriver à Londres. Il est déjà venu ici par le passé. Mon frère nous aidera. N’ayez crainte, nous avons fait le bon choix. Ayez foi en vous. » Amadeo avait le don de la calmer, de trouver les bons mots, qu’importe la situation. De ce mariage arrangé dont elle n’espérait rien, Chiara avait trouvé tout.

(1888) Un silence de plomb s’était abattu dans le salon où se tenait le père et le fils. Amadeo ne quittait pas son aîné des yeux, cherchant un indice quelconque lui prouvant que tout ceci n’était qu’une vaste blague. Cependant, il ne décela rien et dû se résoudre à accepter la réalité. « Il est hors de question que vous rompez les fiançailles avec Elvira Nott pour une jeune femme dont on ne sait rien ! » Lukian se retenait de lever les yeux au ciel face à l’exclamation de son paternel. Comme si le nom Hererra ne lui disait strictement rien, comme si ses parents n’avaient pas évoqué cette famille alors qu’ils songeaient à le fiancer. Il n’aurait jamais cru que le patriarche de la famille pouvait être un si bel hypocrite. « Vous savez très bien qui elle est. Naiara faisait partie des choix de mère. Ne faites pas semblant de prétendre le contraire pour avoir le loisir de la faire passer pour une moins que rien. Ce n’est pas une arriviste, les Hererra ne sont pas une famille d’illustres inconnus et vous le savez. » Son calme le surprenait mais, c’était la meilleure tactique à adopter. Ne pas se laisser envahir par les émotions qui le desservirait, prouver à son géniteur que sa décision était réfléchie, ne surtout pas laisser le choix. Il tourna la tête pour voir que sa mère était dans la pièce, l’inquiétude défigurait son beau visage. Il savait qu’elle haïssait de les voir se déchirer que ce soit lui et son père ou lui et Mattia. Sauf que l’enjeu était bien trop grand pour que Lukian baisse les armes à la vue de l’expression peinée de celle qu’il admirait. « Que vous le voulez ou non, tu épouseras Elvira. On n’honore nos engagements dans cette famille et ce n’est pas certainement pas mon héritier qui nous déshonorer en prouvant le contraire ! » c’est un ordre, sous-entendu que le garçon comprenait aisément. Un sourire fleurit sur le visage séduisant du rejeton Fabregas. « J’ai déjà fait part à Elvira que mes intentions ont changé. Je ne vous demandais pas la permission d’épouser Naiara Hererra, je vous tenais simplement au courant d’un changement de plan de dernière minute. » L’arrogance peignait ses traits alors qu’Amadeo semblait perdre patience. Il le vit ouvrir la bouche, ignorant si c’était des paroles ou un sort qui en sortirait. « Ça suffit ! » Il ne le sut jamais. Sa mère choisit ce moment précis pour intervenir, sentant probablement le danger. « Personne n’est en état de poursuivre cette discussion. Les paroles vont dépasser vos pensées. » Le mot de la fin fut prononcé par la reine des lieux et c’est sans un mot que Lukian repartit loin de toute cette agitation qu’il avait lui-même provoqué, les mots chuchotés de sa mère résonnait encore dans son esprit, je vais arranger ça avec ton père

(1890) Lukian ne supportait pas de voir le moral de sa bien-aimée s’assombrir. Ses silences parlaient davantage que d’interminables plaintes. Cuba lui manquait. L’atmosphère de Londres était à mille lieux de ce que Naiara connaissait. La culpabilité de l’avoir embarquer dans son monde sans penser une seule seconde au mal du pays ne cessait de lui serrer le cœur dès qu’il croisait son regard, même ses sourires semblaient moins lumineux. Même le dîner somptueux et le bijou crée sur-mesure par une sorcière talentueuse ne semblait sortir sa belle de sa léthargie. « Je sais que tu as du mal à t’adapter à la vie londonienne et je suis désolé de t’infliger cette peine… » Excuse qu’il se sentait obligé de prononcer parce qu’il était responsable de cette situation. « Je sais que Cuba te manque énormément. » Un peu comme sa mère qui avait mis un temps fou à s’adapter à l’Angleterre au point que son père songeait à repartir en Argentine, malgré les nombreuses tensions dans le pays. « J’ai pensé à quelque chose. Est-ce que tu accepterais de représenter Cuba à Londres en devenant ambassadrice ? Tu pourrais voyager autant que tu le souhaites, vivre ta vie sans avoir l’impression de devoir choisir entre ce pays que tu aimes tant et celui que j’espère que tu aimeras, un jour. » La stupéfaction se lisait sur le visage de son âme-sœur. « Comment peux-tu être sûre que je ferai l’affaire ? » « Comment peux-tu en douter ? Tu es exceptionnelle. Je sais que tu seras parfaite dans ce rôle. Je te promets que si ça ne fonctionne pas, je te rejoindrai à Cuba et on pourra faire notre vie là-bas. » Promesse qu’il tiendrait coûte que coûte parce qu’elle était la femme de sa vie, son équilibre, son étoile, que rien ne serait plus pareil sans sa présence. Il l’aimait démesurément alors s’il devait quitter l’Angleterre pour ne plus voir le chagrin briller dans son regard, il n’hésiterait pas une seule seconde. Sans un mot, il s’empara de ses lèvres avant de l’enlacer. Passion puis tendresse. Le symbole de toute leur histoire. « Je t’aime et je te le prouverai à chaque instant. »

(1894)  « Une née-moldue, sincèrement ? Père n’accepterait jamais ça. » Certes, pour des sang-purs, les Fabregas étaient relativement progressistes, ne voyant pas d’inconvénients à ce que leurs enfants fréquentent des nés-moldus. Par contre, en ce qui concernait les mariages, l’avis était tout autre. Cette union ne verrait jamais le jour, qu’importe les efforts de son cadet. « Parce que toi, tu me donnerais ta bénédiction peut-être ? » Question rhétorique, Mattia n’attendait aucune réponse, connaissant bien trop son aîné pour être surpris. « Je préférais le toi d’avant. Celui qui ne se laissait pas influencer par l’opinion de sorciers prétentieux à cause de leur lignée sans aucune tâche et consanguine à souhait. Maintenant, tu n’es qu’une copie de tout ces abrutis se pensant mieux que tout le monde. » L’amertume s’entendait dans la voix du plus jeune. Elles étaient loin, les années où ils étaient inséparables, où c’était eux face au monde. Relation d’antan que les deux garçons chérissaient encore intérieurement, bien trop orgueilleux pour l’avouer à haute voix. Les non-dits étaient légions, l’incompréhension demeurait mutuelle. Quand est ce que les choses avaient commencé à se craqueler entre eux ? Quand est ce que le fossé était devenu bien trop infranchissable pour espérer arranger les choses ? Eux-mêmes l’ignoraient, trop de scènes se rappelaient à leurs mémoires quand ils pensaient avoir trouvé la bonne réponse, le moment clé.  « On ne m’a pas jeté un maléfice quelconque pour me faire oublier qui j’étais, si c’est ce à quoi tu penses, Mattia. J’ai juste réalisé que le chemin qu’empruntait nos parents ne mèneraient à rien de bon. Je pensais que tu finirais par comprendre mais, si je me fie à tes dernières décisions, je crois que ça n’arrivera jamais. » Cette idée peinait énormément l’héritier des Fabregas. Que son frère et lui soient aussi opposés sur un tel sujet ne l’enchantait guère.  « Ma porte te sera toujours ouverte si tu oublies cette idée saugrenue de t’unir à une née-moldue… » Il se retenait violemment de ne pas utiliser le terme « sang de bourbe » pour désigner celle que Mattia aimait un peu trop.  « Vous vous rendrez malheureux mutuellement, ce sera un carnage. » « Merci de me faire part de toutes tes inquiétudes, Lukian mais, je vais quand même tenter le coup. » L’histoire raconte que le mariage n’eut jamais lieu, la potentielle fiancée ayant disparue de la circulation du jour au lendemain.

(1910) Sa passion pour la médicomagie poussait Lukian à voyager à travers le monde, à se renseigner sur chaque nouveauté et c’était par amour pour le progrès qu’il se retrouvait aux Etats-Unis loin de Naiara et des enfants, loin de ses nombreuses connaissances, loin de tout, du mauvais comme du bon. Il aimait les voyages qu’il faisait, les déplacements plus ou moins réguliers à l’étranger. S’évader de son quotidien pendant une durée déterminée était une habitude auquel le quarantenaire tenait particulièrement. La première conférence venait de s’achever et ses yeux tombèrent sur un visage familier dans les couloirs de cette immense bâtisse où il se trouvait. « Depuis quand la médicomagie t’intéresse tant, Sasha ? Si mes souvenirs sont bons, tu préférais parler d’art et faire autre chose plutôt que m’écouter déblatérer sur des découvertes médicales révolutionnaires. » Un sourire sincère se dessina sur les lèvres de l’autre sorcier. « Erreur, c’était tes discours de sauveur du monde magique qui m’ennuyaient profondément. Pourras-tu un jour te remettre de cette révélation ? » Le ton était clairement moqueur mais, pas offensant. Une taquinerie, vestige de cette complicité teintée d’ambiguïté qu’était leur relation à l’époque. Vingtenaires aux idées novatrices, coup de foudre amical s’étant mué en quelque chose de beaucoup plus intense, beaucoup plus instable. « Je devrais réussir à surmonter cette épreuve si tu acceptes de sacrifier ton programme de la soirée pour la passer en ma compagnie » Entrevue pour rattraper le temps perdu, pour se retrouver, pour s’aimer à l’abri des regards. Le fait qu’aucun des deux ne semblait avoir oublié l’autre prouvait bien que leur connexion n’était pas le fruit de leur imagination. Un long silence, un regard un peu trop insistant, un sourire plus charmant. « Je crois que je n’ai rien de mieux à faire… » Le milliard de questions que Lukian crevait de poser attendrait le soir-même voire le lendemain matin, se doutant qu’il ne passerait pas la nuit en solitaire, pas après avoir ressenti cette tension jusqu’au plus profond de son être. Naiara restait son grand amour, son âme-sœur mais, son attachement pour Sasha dépassait l’entendement. Les battements ratés de son myocarde n’était pas passé inaperçu.


(1914) Le Chemin de Traverse grouillait de monde alors que Lukian avait une course urgente et lutter contre l’envie de jeter des stupefix ici et là afin d’avoir de l’espace. Si la foule était composée uniquement de sang-purs voire de sang-mêlés, il ralentirait sans problème la cadence sauf que croisé des nés-moldus demeuraient encore possible et l’idée lui hérissait les poils. Comme un signe venu du ciel, il reconnut une tête rousse, son ancienne esclave. Sevda au visage doux mais, au sang ignoble. Sevda qui le perturbait grandement. Elle lui manquait presque, la rouquine. Il s’approcha de la sang-de-bourbe libre avec une idée en tête, l’ennui lui faisait faire des choses terribles. « J’ose espérer que vous ne cherchez pas à décrocher un poste à Fleury & Bott… Vos misérables origines risquent de faire précipiter cette boutique à sa ruine. » Mépris à peine masqué envers celle qui se rêve vétérimage dans un monde plus tolérant. Malgré le silence, il savait qu’elle bouillonnait, qu’elle rêvait de lui faire ravaler chaque mot. Dommage que dans le monde actuel, se rebeller contre un sang-pur était synonyme d’arrêt de mort. « Vous devriez plutôt tenter votre chance au Fol’Opium. Une carrière parfaite pour vous. Personne ne semble très regardant sur… la marchandise. » Terme abject pour désigner des femmes obligées de se vendre à des pervers ou des hommes voulant assouvir des pulsions probablement bien trop étranges pour le commun des mortels. « Ou alors, vous pouvez revenir travailler pour moi. Idée saugrenue, je vous l’accorde… mais, je crois qu’à moins que vos ambitions se soient arrêtées à catin ou mendiante, c’est la seule solution un peu près digne qui s’offre à vous. Ne rêvez pas, Sevda, même si vous réussissez à ouvrir une clinique, personne ne vous confiera quoique ce soit. » Parce qu’elle est née-moldue et que dans cette société, il vaudrait presque mieux être une moldue tout court qu’une née-moldue. « L’offre tient jusqu’à après-demain. Après, votre sort ne me regardera plus du tout. » Qu’importe si cela donne une raison supplémentaire à Mattia de lui en vouloir, qu’importe si celui qu’il était enfant se meurt un peu plus à chaque décision dénuée de sentiments qu’il prend, il s’était habitué depuis bien longtemps.