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 Oeil pour oeil.

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Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
Oeil pour oeil.  UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
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Message (ϟϟ) Sujet: Oeil pour oeil.    Oeil pour oeil.  EmptyVen 8 Mai - 15:50


Oeil pour oeil L’orage s’était abattu dans la nuit. Terrible, bruyant, le courroux des dieux s’écrasant sur leurs péchés.
Un orage d’été, rapportant la fraicheur après la chaleur étouffante des derniers jours. Abel détestait l’orage. Là où certains y trouvaient un certain apaisement, lavant les erreurs et les remords, le Dumbledore n’y voyait là qu’un présage. Une prophétie entendue entre les éclats de tonnerre et les rafales de vent.
Un orage de juillet, avec toute la fatalité que cela impliquait. Laver ces pavés souillés. Laver ces âmes déchues. Et pourtant, au petit matin, Abel observait toujours et encore le sinistre spectacle des ombres dansantes, sbires de la Confédération accusant, mutilant, barbares des rues sorcières. Le jugement dernier leur appartenait, gardiens de la porte des Enfers, et le monde croulait sous le poids de leur tyrannie.
Les gouttes de pluie avaient séché, le ciel s’était éclairé ; mais les cruautés et les vices résistaient à la tempête, révélant leur terrifiant éclat aux yeux avisés sous les premiers rayons de soleil.
Un orage comme une auspice, une promesse. Une menace.

La porte grinçait. Jamais il ne l’avait faite changer ; ce bruit strident avait fini par rentrer dans le décor de sa taverne. Enseigne qu’il tenait depuis bientôt trois ans. Un espoir, un projet qui l’avait ironiquement tiré de son alcoolisme qu’il trainait depuis la perte d’Ariana. Cet endroit qu’il considérait comme un refuge, pas seulement pour lui, un refuge pour tous ceux qui, comme lui, avaient besoin de quelqu’un, de quelque chose. Une oreille, un remontant, un repère, un autre remontant, pour se donner du courage. Parce qu’il en fallait, du courage. Pour affronter l’orage et la menace. Pour lever les yeux vers cette épée de Damoclès au-dessus de chaque tête, rappelant que le compte à rebours vers la guerre ou la mort était bel et bien lancé. Pour se souvenir, de tout ce qu’on avait perdu, de tout ce qu’on ne retrouverait jamais.
Pour affronter la vie, et tout ce qui s‘en dérobait.
Et cette maudite porte qui grinçait.

Une silhouette qui se détacha de l’éclat de jour apporté par l’entrebâillement de cette porte de bois à moitié ouverte. Non, deux silhouettes. L’une plus imposante que l’autre. L’autre plus féminine que l’une. Abel releva les yeux vers les deux étrangers venant de passer le seuil du battant. Alors, il se figea. Potter. L’arrogance succédée par une hirondelle au brun relevé dans un chignon strict, et pourtant, le regard amande porté sur le ministre en disait long.

Abel se souvenait de l’article – était-elle une nouvelle de ses proies ?
Abel se souvenait de cette lettre – avait-il rencontré à nouveau Minerva ?
Abel se souvenait du regard désabusé, de l’espoir vaincu de Drusilla – savait-elle où son mari trainait ?

Un seul homme qui éveillait en lui tant d’amertume… et de colère. Ses dents grinçaient comme la vieille porte de bois, et le regard fuit, parce qu’il fallait fuir face à ces sombres ressentis qui, petit à petit, avaient perverti son myocarde, son esprit. La soif de vengeance, qui s’éveillait doucement en lui. Grindelwald, qui lui avait pris sa sœur, et maintenant, Potter, qui avait comme volé, arraché une partie de l’âme de Minerva. Parce qu’il le savait, Abel. Il n’était pas idiot. Il mesurait l’ampleur de ce lien qui réunissait maintenant les deux ennemis. De cette connexion qui s’était établie. Une petite partie de l’âme de l’amazone était à lui, et ça le mettait dans une rage immense.

A mesure que l’homme s’approchait du bar, accompagné de sa proie, princier, victorieux, l’esprit d’Abel s’embuait de ces mots qu’il avait lu, à peine quelques jours plus tôt. De ces tâches d’encre imbibées de liqueur et de cette écœurante réalité. De ces révélations que Minerva lui avait avouées, dans le même temps, sur sa rencontre, quelques mois plus tôt, avec Potter dans un coin du Chaudron Baveur. Le doute et la haine qui s’infiltraient dans ses veines.
« Mr Potter. » Personnage public bien connu. « Que puis-je vous servir ? » Regard appuyé, à peine détourné sur la guêpe qui l’accompagnait. Abelforth savait que le directeur n'avait certainement aucune connaissance de son identité, de sa relation avec Minerva, ni de ce que sa personne représentait pour Abel. Mais l’échine tremblante, il ne pouvait masquer ce rictus au coin de ses commissures.
Il perdait le contrôle face à ses démons.
 
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@Henry Potter
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Henry Potter
coalition sorcière
Henry Potter
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pseudo : sekhmet/marine.
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études : autrefois élève sous les couleurs de serpentard de 1876 à 1883.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Oeil pour oeil.    Oeil pour oeil.  EmptySam 9 Mai - 22:34


plus tu aimeras de gens, plus tu seras faible. Tu feras pour eux des choses que tu sais que tu ne dois pas faire. Tu te conduiras en idiot pour les rendre heureux et assurer leur sécurité.

(song)

Il est tard.
Trop tard et Potter n'a clairement aucune idée de l'heure, aucune notion du temps, tout ce qui compte, c'est de profiter encore un peu plus de la soirée en compagnie de Natasha ou est-ce Emma ? peut-être que c'est Triss ... Réflexion.
Non ! C'est Tara Johnson, c'est vrai. Le sorcier l'aurait presque oublié, mais après tout, cela n'a guère d'importance, cela n'en a jamais, à partir du moment où elle l'occupe un peu et que le moment venu, elle écarte les cuisses pour le laisser se soulager. Et si Henry y prend goût, il y reviendra après avoir offert un charmant bouquet de fleurs et quelques friandises pour appâter la proie avant de la ferrer, excellent chasseur que l'on aime mépriser pour son absence total de moral.
Par ici ma jolie !
Elle s'accroche à son bras, la potiche, comme une moule à un rocher, mais elle est plutôt pas mal, cette chère Tara avec sa crinière rousse et sa multitude de tâches de rousseur sur le visage, des yeux d'un bleu qui pétillent et respirent l'idiote, elle croit déjà qu'il va lui passer la bague au doigt, alors que Potter veut juste satisfaire deux choses : son égo pour ajouter une nouvelle conquête à sa liste et son entrejambe, mais ça, elle le comprendra plus tard, ou pas, peut-être même jamais, quelle importance après tout ? Ce ne sont pas ses affaires.

Et Potter pousse la porte du pub pour y inviter sa conquête à partager un dernier verre avant de disparaître dans un coin avec elle, avec un lit peut-être, ou juste une table, parfois, rien peut suffire. Costume cravate comme toujours, il ôte son chapeau, dévoile ses cheveux sombres mouchetés avant de délester la jeune femme, trente deux ans, la belle, de sa veste et l'inviter à le rejoindre au bar.
Hadès et une nymphe.
L'innocence à porter de bras, pourquoi s'en priver ? Cela fait déjà longtemps que Potter a croqué la pomme, violé à de nombreuses reprises le jardin d’Éden en y pénétrant à chaque fois sans autorisation.

« Mr Potter. »
Oui, tavernier ? mais il ne répond pas, Henry. Non, il se contente de tourner la tête vers lui, de le dévisager avant de saisir un cigarillo dans sa poche pour le coincer entre ses lèvres et l'allumer. Volontairement ou non, mystère complet, il crache la fumée devant le visage de cet homme à l'allure déplorable, la mine sombre, la barbe sauvage. Mais sans doute quelque part, cela gonfle l'égo, déjà énorme, de l'homme quand on le reconnaît ainsi sans qu'il n'est besoin de se présenter. Et Henry dévisage le sorcier de longues minutes. Sa tête n'est pas inconnue, c'est une certitude qui prend forme dans son esprit. « Que puis-je vous servir ? » Nouveau silence, Potter met du temps à répondre, tandis que Johnson s'impatiente à son bras, se frotte à lui comme une chatte à son maître. Elle ne miaule pas, ça, c'est pour plus tard. « Un whisky, sans glaçon, minimum vingt ans d'âge. » il marque une pause, pose son cigare dans le cendrier. « Et pour elle, une flûte de champagne. » Johnson glousse presque, les bulles, ça fait riche, ça fait festif, ça fait tout ou presque et elle ne se retient pas d'embrasser le sorcier sur la joue, de la lui mordre presque tandis que Henry se contente d'avoir ce petit sourire malsain sur le coin des lèvres, sans quitter des yeux l'homme qui se tient derrière le comptoir. Hadès n'oublie jamais un visage.
« Vous connaissez mon nom, mais moi, j'ignore le vôtre. » crache-t-il enfin avant de reprendre le cigare entre ses doigts. Ses yeux enfin, délaissent le regard sombre du sorcier pour se poser sur ses mains. Hm.
Pathétique.
Le tavernier ne contrôle même pas ses émotions en public. Cela ne manque pas d'échapper à Potter, il le sent, cette colère sourde qui gronde chez lui et il aime appuyer là où ça fait mal. « Vous semblez tendu, mon brave. Un problème ? » faussement innocent, même s'il ignore le pourquoi, Potter s'amuse de la situation, en oublie presque ses envies lubriques tandis qu'il repousse gentiment les mains baladeuses de la jeune femme, finalement, elle est un brin trop collante, cette chère Johnson. Une fois le fusil dégainé, adieu la balle dans le barillet, il ne prendra pas la peine de la contacter de nouveau, préférant trouver la chaleur des mains d'une femme ailleurs, peut-être se tournera-t-il de nouveau vers celles de son épouse, si elle est dans son bon jour, bien sûr.
Pour l'heure, Potter se contente de reposer ses pupilles si claires, héritage de sa mère, sur le barman. Il l'observe un long moment, en appel à ses souvenirs, mémoire qui lui fait rarement défaut. Bien sûr.

« Ca y est, je sais qui vous êtes. »
Sourire victorieux du roi tandis qu'il dépose des cendres dans le cendrier avant d'en revenir au sorcier. « Le petit frère de Dumbledore, celui qui vit dans l'ombre du géant. » souffle-t-il pour titiller le pathétique rejeton Dumbledore devant lui. « Abelforth, l'oublié. » s'amuse Potter. Peut-on encore enfoncer le couteau dans la plaie ? Sans doute, puisqu'il le fait.
« Trois moins un. » référence à la pauvre soeur morte, tragédie de la famille dont se souvient Potter, tandis qu'il sort enfin, quelques sous de sa poche pour les déposer sur le comptoir, claquement de l'or. « Je vous fais cadeau de la monnaie. A défaut de vous ramener votre défunte soeur, elle peut vous offrir une meilleure mine. » Oui, il méprise cette famille, il n'aime ni le chef de meute, il se souvient de son intervention lors du conflit avec l'amazone, ni les cousins, surtout pas le piaf. De la vermine, ni plus, ni moins.
Après tout, pourquoi s'acharner sur ce bougre Henry ? Pourquoi ? Parce qu'il y a quelque chose dans son regard qui l'énerve et Potter ne serait pas contre un peu d'action et d'amusement avec le premier bouffon de passage, pas de chance pour Dumbledore, sa mine renfrognée lui fait défaut et si Henry est responsable d'un quelconque grief, qu'il le crache ou qu'il se taise à jamais.
Amen.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Oeil pour oeil.    Oeil pour oeil.  EmptyMar 19 Mai - 19:42


Oeil pour oeil Whisky pour monsieur, champagne pour madame. Potter savait comment parler aux femmes. Les traits étaient marqués par les années, là où ceux d'Abel étaient marqués par l'alcool. Qu'est-ce qui attirait donc les gazelles ? Le cinquantenaire en face de lui ne lui inspirait que du dégout. Lentement, il s'exécuta, remplissant de liqueur deux verres qu'il déposa devant son client. Les mots qu'il avait lu lui revenaient à l'esprit. Les paroles de Minerva aussi. Une dette de vie. Bordel. Il pourrait l'étriper.
« Vous connaissez mon nom, mais moi, j'ignore le vôtre. » Abel haussa un sourcil. De l'intérêt ? Pourquoi ne le portait-il pas sur sa Carla ou Vanessa de décoration à ses côtés ? Abelforth ne s'en porterait que bien mieux. « Quelle importance ? Un tavernier comme moi n'a d'importance pour ses clients que les mains, pour servir, et le sourire, parfois. » Peu d'animosité dans le ton de voix. Un détachement certain, à peine masqué. L'aura malsaine de l'homme ne le laissait pas indifférent, sentant son sang bouillir dans le creux de ses veines, mais il devait garder son calme. « Vous semblez tendu, mon brave. Un problème ? » L'enfoiré. De quoi pouvait-il bien se mêler ? La femme à ses côtés semblait bien délaissée, d'un coup, Abel ne lui adressa même pas un coup d’œil. Il y avait ce rictus fissurant le visage de Potter, ce sourire presque moqueur et pourtant contrôlé, à la limite de l'acceptable, du politiquement correct. Abel s'engageait sur un chemin bien dangereux. « Le manque de sommeil ne pardonne pas. Vous savez, un barman dort peu. » Il restait courtois. Maîtrisé. Plus ou moins. Bombe à retardement. Potter pouvait allumer la mèche à tout instant.

Alors, il retrouva la mémoire. Illumination, un prénom, et bien plus. Abel s’apprêtait presque à passer à autre chose, autre client, autre pimbêche au bras d'un goujat. Presque. L'ombre du géant. L'oublié. Abel crut halluciner. Il se retourna vers l'homme, ahuri. Avait-il réellement bien entendu ? La famille Dumbledore était bien tristement connue dans le monde magique. Un illustre père, un illustre frère. Une sœur malade, une mère victime. Et lui, au milieu de ce joyeux bordel. Il avait connu ces regards de pitié, ces sourires à peine désolés, faussement compréhensifs. Il avait connu les condoléances hypocrites, parfois des plus sincères, il avait connu la jalousie, puis la honte, la culpabilité, le regard fuyant. Connu les étapes du deuil, les jugements qu'elles pouvaient entrainer. Mais ça. Un affront de la sorte. Non, il n'avait pas souvent connu.
« Trois moins un. »
Une seconde.
« Je vous demande pardon ? »
Avait-il réellement osé ? Potter enfonça le couteau dans la plaie, et, dans l'esprit d'Abel, creusait gentiment sa tombe. Son cerveau sembla faire un bond alors que le tintement des galions raisonna contre le bois massif du bar. Cet homme était le diable incarné, l'égo affiché avec fierté. Aveuglé par la colère, Abel ne pensait même plus à Minerva. A leur récente dispute. A cette maudite lettre. Il n'y avait plus que les flammes de la rancœur qui dansaient dans ses yeux. Difficile de garder son calme. Il souffla cependant, tentant d'apaiser ses démons. « Ma soeur est décédée il y a six ans, oui. Vous ne devez pas beaucoup tenir à votre famille pour prendre plaisir à le constater. » Amer, il repoussa les quelques pièces de monnaie vers son propriétaire. « Gardez-la. Elle vous servira à vous racheter une réputation, ou peut-être une dignité. » La parole sifflante, Abelforth défia du regard le directeur. Tenait-il réellement à son poste, sa famille ? Même si l'idée n'enchantait pas beaucoup Abel, se rappelait-il qu'il restait le frère du seul homme en qui Grindelwald avait confiance à l'heure d'aujourd'hui ? Du seul homme, qui, au final, pouvait prétendre avoir plus d'influence que le despote lui-même. Mais Abel ne voulait pas se reposer sur son frère, encore une fois. Au fond, Potter avait en partie raison. La vérité qui blesse.

La jeune femme assise à côté d'Henry Potter ne semblait pas comprendre. L'air hautain qu'elle affichait était insupportable. Il n'y avait aucune fierté à avoir de flirter avec un homme marié, et qui plus est, avec ce genre d'homme marié. « Et bien, vous ne lisez pas les journaux mademoiselle ? C'était il y a quelques mois, mais tout de même... » Il tourna le regard vers Henry Potter, toujours aussi arrogant derrière son whisky. Abel n'était pas un haineux, peu habitué aux émotions si négatives ; pourtant, la présence de cet homme lui prouvait le contraire. Tous ses muscles étaient tendus, prêt à bondir, à dégainer sa baguette. Il ne souhaitait pas en arriver là, tenant trop à l'intégrité de son bar, et Henry Potter avait déjà détruit assez de lieux ainsi. Mais il sentait son cœur s'emballer un peu plus à chaque seconde. « Le directeur de la justice auteur d'abus et de violences sur plusieurs femmes... Ce devait être quelque chose comme ça, il me semble. Gros titre. » Abel fit un geste d'exagération avec ses mains, puis bien vite, détourna son attention de la blonde. Il était moqueur ; pas dans ses habitudes. « Sans vouloir gâcher votre coup. » Fausses excuses adressées au ministre, Abel prenait un certain plaisir à rendre les coups. Bas-fonds de sa personnalité qu'il ne soupçonnait pas, d'un naturel si bienveillant. Attaquer Minerva avait déclenché les fureurs du tavernier, qui malgré sa raison, laissait pour une fois parler son cœur. Un peu trop, d'ailleurs.
 
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@Henry Potter
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Oeil pour oeil.    Oeil pour oeil.  EmptyDim 24 Mai - 21:13




Potter n'a jamais aimé les miséreux.
La faiblesse de la pauvreté et la déchéance des familles qui tombent en disgrâce. C'est une autre leçon enseignée par son père. Ne pas avoir pitié de ceux qui tombent, avoir pitié des vivants et si le sort semble perfide, c'est qu'au fond, ils le méritent. Bien sûr, les Dumbledore avaient fait les gros titres. Une famille connue, un nom que l'on associe à plusieurs adjectifs, des valeurs et une chute brutale.
Icare qui se brûle les ailes.
Mais en lisant la Gazette, en apprenant cela, Potter s'était tout simplement mit à rire, un rire moqueur, risible, pitoyable voilà ce qu'ils avaient pensé des Dumbledore. Une tragédie burlesque à son sens, une mauvaise comédie et un décès qui avait rendu le tout terriblement grotesque. Au fond, peut-être que la pauvre soeur défunte était mieux six pieds sous terre que parmi les vivants. Ils étaient tombés en disgrâce, ils avaient perdu la fortune, la réputation et pourtant, on les estimait toujours, ces misérables Dumbledore.
Sans doute, Henry ne les avait jamais apprécié pour tout cela et n'avait aucune sympathie pour eux. Mais il les avait toujours ignoré autant que se faire. Cependant, la situation a changé. Ce n'est plus la même chose depuis ce petit accrochage avec Minerva. Dumbledore, le grand frère, le puissant comparse de Grindelwald était intervenu et Potter garde aujourd'hui encore, en travers de la gorge, l'arrivée du chevalier blanc sur son dragon, comme noble destrier.
Hadès a la rancune tenace. Alors quel profond déplaisir de retrouver nez à nez devant le petit frère, à la gueule faussement semblable, à la mine déterrée et qui le dévisage de la sorte ? Non, définitivement non. La tentation est bien trop grande pour ne pas y céder.

« Je vous demande pardon ? » plait-il, l'oublié semble revenir à lui.

Potter sourit, Potter s'en délecte tandis qu'à son bras s'accroche cette pimbêche, histoire d'un soir dans lequel il souhaite jeter son désespoir, vider ses émotions et prendre du bon temps, mais il a trouvé une occupation encore plus plaisante que de faire gémir la gueuse, c'est enfoncer encore un peu plus Abelforth Dumbledore et celui-ci mord à l'hameçon avec une facilité déconcertante.
C'est presque décevant, monsieur.
Et déjà Potter a ferré sa proie pour la soirée. Mais celle-ci semble vouloir se débattre, elle ne va pas se laisser attraper si facilement. Peut-être ... Oui, sans doute, ce Dumbledore est tenace, c'est un gros poisson, il a ça dans le sang, l'envie de ne rien lâcher, parfait. Le jeu n'en saura que plus amusant.

« Ma soeur est décédée il y a six ans, oui. Vous ne devez pas beaucoup tenir à votre famille pour prendre plaisir à le constater. » il expire la fumée dans le visage du sorcier, termine déjà d'enfiler son cigare. « Gardez-la. Elle vous servira à vous racheter une réputation, ou peut-être une dignité. » et il ricane Potter, il s'amuse de la situation, surprenant « Ma famille n'entre pas en ligne de compte mon cher. La mort de votre soeur ne m'affecte en rien, je m'en cogne complètement, je ne fais qu'énoncer des faits et ils sont limpides, elle gît sous terre. » il hausse les épaules et récupère la monnaie qu'il fait disparaître dans sa poche. « Comme vous voulez, mon brave. » et la dignité aussi, il s'en cogne.

Et déjà, Henry écrase son cigare sur le comptoir avant de laisser le cadavre dans son verre vide qu'il boit juste avant. Est-ce la fin ? Potter dévisage un long moment le sorcier, est-ce que tout ce dont est capable le deuxième Dumbledore ? Il attend presque le retour, mais cela semble tarder, non, en fait, non.
Tout vient à point à celui qui sait attendre.
Et Potter semble avoir cerné le personnage qu'est Abelforth car il répond de nouveau, décidé à rien lâcher, mais la répartie est cinglante, surprenante même. Le terrain, terriblement glissant.

« Et bien, vous ne lisez pas les journaux mademoiselle ? C'était il y a quelques mois, mais tout de même... »

La presse.
Il arque un sourcil, le sorcier, plisse les yeux pour en revenir à l'homme. Dieu seul sait combien il a horreur de la presse, des journalistes et de leurs plumes assassines. Il les méprise et n'a jamais aimé y figurer, pourtant, ses actions l'ont rattrapé plus d'une fois.
Le poisson n'est finalement pas d'eau douce, serait-il requin affamé et plus dangereux qu'il n'en a l'air ? Apparemment oui.

« Le directeur de la justice auteur d'abus et de violences sur plusieurs femmes... Ce devait être quelque chose comme ça, il me semble. Gros titre. » pause. « Sans vouloir gâcher votre coup. »

Un sourire. Un affreux sourire se dessine sur les lèvres d'Henry tandis qu'il décide de rester un peu plus longtemps sur ce tabouret, au comptoir, dans ce pub. Tara déjà, desserre sa poigne autour du bras de son amant d'un soir, ou tortionnaire d'une nuit ? Elle est surprise et son visage tourne entre le tavernier et Potter et entre Potter et le tavernier sans cesse. Henry lui, ne s'en préoccupe pas, elle peut bien partir qu'il s'en moque parfaitement. Ses yeux, regard de glace, ceux de sa mère, ne quittent pas un seul instant Dumbledore. A quel sauce va-t-il le dévorer ?
Déjà, sa langue taquine sa canine, léger rire grave qui s'échappe de sa bouche.

« Vous savez, il ne faut pas tenir compte de tout ce que crache la Gazette. » sa main s'enfonce dans son autre poche, en sort une petite tabatière bleu élégante envoyée depuis la Havane. « Encore plus lorsque l'on connaît l'auteur de l'article en question. »

Henry ouvre la tabatière. L'interrogation se lit sur le visage de la sorcière qui finalement, décide de rester là pour avoir le fin mot de toute cette sordide histoire. Et Potter hume le tabac à priser, nouvelle passion, nouvelle dépendance qu'a apporté de Cuba cette chère lady Fabregas. Tandis que sa main se referme sur une dose de tabac pour la déposer sur le dos de son autre main, il lance un regard vicieux au tavernier avant de renifler d'un trait le tabac et de laisser échapper un soupir de satisfaction.

« Une petite chatte en chaleur qui a voulu se rendre intéressante en attaquant une pointure du ministère. Rien de plus. » et déjà, Potter prend soin de ranger la tabatière. « J'imagine que c'est pour se rendre intéressante, peut-être espérait-elle m'interloquer, ce fut le cas, rassurez-vous, puisque j'ai été la voir en personne pour régler mes comptes avec elle, cette chère Minerva. » il renifle bruyamment, le retour du tabac qui fait des siennes, les pupilles qui se dilatent. « A défaut d'avoir écarté les cuisses devant moi, cette garce a goûté à mon courroux et c'est moins plaisant, ça laisse des traces. »

Mouvement de recul, Tara Johnson semble hésiter, elle peut bien partir, il ne fait plus du tout attention à elle Potter.
Non, Potter, il veut écraser ce misérable Dumbledore ici et maintenant.

« Dommage, elle a un joli minois, j'aurai aimé la mettre dans mon lit, celle-là. » en parlant de Minerva, plutôt que de chercher à la brûler vif. « Je suis persuadé qu'elle gémit aussi bien qu'elle couine. »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Oeil pour oeil.    Oeil pour oeil.  EmptyMar 2 Juin - 23:46


Oeil pour oeil Remarque sur sa famille, il l'écouta à peine, encore surpris par cette remarque osée. Et cruelle. Toute l'horreur d'un homme qui faisait surface. Refaisait, certainement. Abel ne pensait pas être le premier à subir le courroux injustifié du directeur. Il laissa couler ; si la nostalgie assaillait souvent Abel, il n'avait plus de mal à parler du décès d'Ariana. Le passé le touchait moins qu'avant ; mais Potter savait appuyer là où ça fait mal.
Il pensa à Minerva pour se détendre, alors que les yeux du Potter étaient perçants, et qu'un sourire despotique, dément, se dessinait sur les lèvres du cinquantenaire. Penser à Minerva résolvait toujours les problèmes. Sa muse, il aurait aimer retourner aux Caraïbes, bien plus qu'un week-end, avec elle. L'interrogatoire qu'elle avait subi avec Henry Potter lui restait en travers de la gorge. Détruire sa maison et la blesser, physiquement et mentalement. La rencontrer au Chaudron Baveur pour constater cette dette de vie, menacer sa mère, lui présenter de bien hypocrites excuses. A nouveau, la torturer, à sa manière, au sein même du Ministère. Et en toute légalité. Le poing serré. Il payerait.

Minerva, on y venait, d'ailleurs.
« Vous savez, il ne faut pas tenir compte de tout ce que crache la Gazette. Encore plus lorsque l'on connaît l'auteur de l'article en question. » Abel sentait la tension monter. Potter sortit un cigare, le fuma allègrement, ne manquant pas de cracher la fumée au nez du tavernier. Un air exotique qui s'empara des narines d'Abel. Quelle enflure.
Il attendait la suite. Potter savait-il ce qui reliait le Dumbledore à cette fameuse rédactrice ?
Certainement pas.
Ce bourdonnement incessant qui cognait, encore et encore, dans son crâne.
A mesure que Potter crachait son venin, insultant Minerva, la rabaissant, entachant son prénom qu'il osa prononcer, Abel baissait le regard, sentait chacun de ses membres trembler. Il allait perdre le contrôle. Signal d'alerte qui se déversait entre ses synapses. Rodée comme une machine. Qu'était-il devenue ?
Un gout métallique dans la bouche. Celui de la rage, de la haine sanglante, des dents trop serrées qui grinçaient. « Je suis persuadé qu'elle gémit aussi bien qu'elle couine. » Le mot de trop, Abel attrapa sa baguette, qu'il ne sortit pas de sa poche cependant. Potter ne bougea pas d'un cil. Sûrement ne le considérait-il pas comme une menace. Il avait tort. Un soupçon de raison qui l'aida à se raviser ; il fallait être plus malin que ça, plus intelligent que le serpent. Pour une fois, Abel parvint à se calmer, difficilement. « Vous-n'avez-aucune-valeur. Aucun honneur. » Grinça-t-il presque dans sa barbe. La classe était dans l'autre camp, la folie partagée, mais Abel avait l'avantage d'un discours pur, sain, et il se disait que d'une certaine manière, ça pouvait justifier la colère, la violence.
Voilà comment il avait sombré.

Regard à la damoiselle. « Je pense qu'il est plus judicieux pour vous de quitter cet endroit, mademoiselle. Terminez votre verre, c'est la maison qui offre. » Les pupilles vides, à peine un sourire. La jeune femme ne se fit pas prier et bientôt, on entendit le bruit de ses talons claquer sur le sol pour rejoindre la porte.
Un problème de moins
Restait à gérer le plus gros.
Un soupire, Abel avait des difficultés à calmer sa respiration. Mina... Comment osait-il s'attaquer à Mina devant lui. « Navré de vous décevoir, mais Minerva va très bien. » Sourire qui dure à peine une demi-seconde. Souvenir de ce week-end romantique qu'ils venaient de vivre. Et de toutes les révélations qui l'avaient précédé. Henry pensait peut-être avoir de l'importance dans la vie de Minerva. Mais Abel savait, il savait qu'elle était plus forte que tout cela. Que là où des démons envahissaient le fou, l'amazone était déjà bien loin sur le chemin de la reconstruction. Aux côtés d'Abel. Et jamais il ne pourrait lui arracher cela.
« Honnêtement, vous n'êtes pas franchement son style. » Il le dévisageait. Retrouvait ses gestes habituels de barman. Abel se prenait presque au jeu du sarcasme. Pourtant, il avait toujours cette danse enflammée dans le creux de son ventre. Tango assourdissant qui se jouait de lui. Quand allait-il prendre fin ? « Je ne vous pensais pas un homme de caprices. Frustré qu'une femme vous résiste ? » Provocation. Il ne voulait pas s'étendre sur la relation qui le liait à Minerva, mais se doutait bien que Potter comprendrait, et creuserait certainement le sujet. Mentirait, peut-être, afin de le déstabilisait. La perfidie de cet homme était sans limite.

Combat de titans qui demeurait dans l’œillade. Les pulsions masculines qui forçaient à tenir le défi, à nourrir la tension. La bombe allait-elle exploser ? Abel ne comptait pas se frotter à Potter. Pas aujourd'hui.
Une idée derrière la tête.
« Vous savez, vous n'êtes pas le seul Potter dont on entend parler, dernièrement. » Des rumeurs entendues, le matin-même. La cadette aurait fui, quelque chose comme ça. On ne pouvait pas beaucoup croire ce qu'on entendait dans un bar, et c'était le rôle du maître des lieux de faire la part des choses sur ce qui arrivait à ses oreilles ; mais c'était un coup de poker à jouer. « Votre fille s'est perdue ? Je peux afficher un avis de recherche ici, si vous voulez. »
Peut-être creusait-il sa tombe.
Dans ce cas, il l'emporterait avec lui au cimetière.
 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Oeil pour oeil.    Oeil pour oeil.  EmptyMer 3 Juin - 20:06



tw : vulgarité, paroles à connotation sexuelle

« Vous-n'avez-aucune-valeur. Aucun honneur. »

Ca fait mouche à tous les coups et déjà, Potter se met à rire. Il crache sa malveillance sur la table tandis que son cigare s'enflamme. Les clients surveillent avec attention à la conversation et la tournure que celle-ci peut prendre pour savoir s'ils doivent sortir, courir ou rester ici, profiter encore un peu du spectacle qui peut s'offrir à eux.

« Parce que vous pensez détenir le monopole de l'honneur, Dumbledore ? » son rire s'éteint, mais le sourire machiavélique sur ses lèvres persiste. « N'ayez pas une trop haute estime de vous, cela ne vous va pas. » le cigare entre les lèvres, il tire un long moment dessus avant de lever le menton pour refouler la fumée vers le plafond jauni.
« Laissez moi vous dire une chose. L'honneur, comme le bien, le mal, comme toutes ces valeurs auquel l'être humain veut accorder de l'importance n'est qu'une affaire de perception. Ce que vous jugez être ainsi, ne l'est pas pour d'autres. Ainsi, vous auriez tord de croire que votre vision de la société, du monde, est la bonne. Vous ne me connaissez pas suffisamment pour vous permettre cela. »

Et la cendre s'amoncelle en un petit tas dans le cendrier, tandis que la poule est toujours là, au centre de l'arène, entre les deux coqs.
Elle devrait partir songe Potter, mais il n'a pas envie de le dire, ne devrait-elle pas comprendre par elle-même ? Apparemment pas puisqu'il faut que ce soit le tavernier qui lui conseille de déguerpir et en vitesse. Elle ne perd pas de temps pour rassembler ses affaires et prendre la porte, mais pas une seule fois, pas à un seul moment, Potter n'a daigné lui accorder un regard.
Non, pas une fois.
Tout son être, toute son attention, à cet instant, se concentre sur la personne d'Abelforth Dumbledore. Potter prend le temps de détailler les traits tirés sur son visage, ses mimiques, sa colère qui grimpe vite, trop vite, mais qu'il parvient apparemment à contrôler. Il aperçoit la baguette, il ne bouge pas pour autant, ne riposte pas.
Duelliste peut-être, mais surtout, intouchable à cet instant car homme de loi malgré son âme perfide, il représente la justice et l'attaquer lui serait le meilleur moyen pour le tavernier de finir sa piteuse nuit dans une cellule froide et humide à Azkaban.

« Navré de vous décevoir, mais Minerva va très bien. »
Plaît-il ? il ne cache pas sa surprise Potter. Non. Il arque un sourcil avant de rire de nouveau tandis qu'il termine de déguster son précieux cigare. « Honnêtement, vous n'êtes pas franchement son style. »

Ah, bien sûr.
Il ne met pas longtemps à comprendre, ce cher Henry, que le petit Dumbledore connaît forcément la journaliste, amie proche du grand Dumbledore et qu'apparemment, ils ne font pas qu'échanger autour d'une tasse de thé.
Il l'a mise dans son lit.
Cela ne fait aucun doute. Information intéressante et d'une rare richesse tandis que Potter appuie fermement pour écraser le cigare terminé dans l'antre du cendrier. Ainsi donc, Minerva aime jouir sous les coups de reins d'un Dumbledore ? Pourquoi pas. En espérant qu'il soit plus doué pour ça que pour servir dans un débit de boisson, bien entendu.

« Mais apparemment, vous si. Merci pour cette précieuse information, le moment venu, soyez en assuré, je saurai en faire bon usage. » une dette de vie qui plane au dessus de Potter, épée de Damoclès, mais sans le savoir, sans le vouloir, Dumbledore vient de lui offrir un nouveau moyen de pression malgré le fait que sa tendre amazone soit intouchable.
« Je ne vous pensais pas un homme de caprices. Frustré qu'une femme vous résiste ? » question pertinente ou pas ? Potter s'exclame, Potter s'enraille, Potter ricane.

Et d'un geste, il se redresse, descend du tabouret de bar pour reprend son chapeau et remettre ses gants. Finalement, cette escale a été une bonne idée. A défaut d'avoir perdu son vide-couille de la soirée, Potter a obtenu une information bien plus intéressante, un atout qu'il cachera sous sa manche aussi longtemps que nécessaire pour le sortir le moment venu et gagner la partie.

« Mon cher, à ce jour aucune femme ne m'a résisté à partir du moment où ma queue se trouvait entre ses cuisses. » il enfile son couvre-chef, nouveau sourire perfide, mesquin, mauvais.
« Profitez bien de la vôtre pour faire jouir votre chatte le temps que cela durera. » clin d'oeil faussement complice, tandis que le sorcier souhaite mettre un terme à cela, désireux déjà, de tirer profit de ce qu'il vient de récolter.

Et Potter fait un pas.
Deux pas.
Il approche de la porte, de la sortie quand il l'entend.
La voix du petit Dumbledore, grande gueule de tavernier qui souffle mot, lance un dernier assaut dans la bataille. La main du sorcier déjà, est posée sur la poignée de porte.

« Vous savez, vous n'êtes pas le seul Potter dont on entend parler, dernièrement. » Je vous demande pardon ?

Potter fait déjà volte face, lâche la poignée et retourne près du comptoir, ôte à nouveau son chapeau, mais à ses gants. Ses doigts se posent sur le bois verni et usé, martèlent comme s'il tapotait sur son clavier, sur son précieux piano. L'homme plisse les yeux, fronce les sourcils.
On ne parle pas des Potter.
On ne chuchote pas sur les Potter.
On n'ose même pas prononcer ce nom.
Potter.


Mais lui si. Oui.
Abelforth ose et cela impose presque le respect et si Potter reste de marbre, nul doute qu'en lui, son sang à son tour, bouillonne.

« Votre fille s'est perdue ? Je peux afficher un avis de recherche ici, si vous voulez. » Lyrae. Le souvenir de cette dispute hante encore le père et le hantera pour le reste de sa vie, mais le chien, il ose ! Cependant, Potter ne peut lui en vouloir, il rend coup pour coup, ou tout du moins, il essai.
« Vous jouez avec votre vie. » ton sec, voix maîtrisée.

Potter ne laisse rien paraître, mais il n'aime pas qu'un inconnu, surtout pas un Dumbledore, ose se mêler de ce qui ne le regarde pas, ça le met dans une rage sourde qui ne demande qu'à imploser, mais le sorcier n'en fait rien. A la place, il se contente de contourner le comptoir pour pousser la petite porte qui donne accès à la partie réservée au barman. Potter approche, son visage à quelques centimètres de celui de l'homme.
Et on peut apercevoir dans la main gantée de l'homme, sa précieuse et fidèle amie, sa baguette.

« Je pourrai vous défier en duel là, maintenant ou mieux encore, vous arrêtez et trouver un motif valable pour vous faire moisir en prison. Votre frère pourrait vous libérer, après tout, il a le bras long, mais vous passerez suffisamment de temps loin de votre douce Minerva pour que je me charge de son cas sans nécessairement me salir les mains. » murmure, menaces aucunement déguisées tandis que la baguette retourne dans sa poche.
« Mais je ne le ferai pas. Je l'avoue, Dumbledore, vous avez éveillé ma curiosité et j'en viens à me demander pourquoi feriez-vous une telle chose ? Que représente ma fille pour vous, si ce n'est rien ? Vous jouez avec moi ? Que cherchez-vous à obtenir ? »

Et il s'empare d'une bouteille de gin avant de s'écarter pour laisser le tavernier passer devant lui.

« Allons discuter dans un endroit plus calme voulez-vous. Je vous suis. »

Loin des oreilles indiscètes,
Loin des coeurs froids,
Tout prêt de la malveillance,
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Oeil pour oeil.    Oeil pour oeil.  EmptyVen 12 Juin - 23:22


Oeil pour oeil « Vous ne me connaissez pas suffisamment pour vous permettre cela. » Oh si, Henry. Cet homme avait-il réellement une estime de lui ? Parvenait-il réellement à se trouver, se juger, comme quelqu'un de bien ? La vision de ce sourire narquois écœurait le tavernier ; s'il n'y avait pas tant de défi dans son regard, tant de colère dans ses entrailles, il n'aurait pu se retenir de vomir de cette perfidie. Il n'y avait rien de plus dégueulasse que le diable en personne tentant de maquiller ses péchés.

Le directeur finit son cigare à l'évocation de la rédactrice. La surprise d'abord, l'incompréhension ensuite, et puis, finalement, la révélation. Il avait compris. Pensait-il vraiment qu'un homme comme lui pouvait attirer une femme de la trempe de Minerva ? Lui ne s'attaquait qu'à des hirondelles échouées, vaincues d'avance, il n'y avait pas véritablement de plaisir à séduire, à flatter, à gagner. Les femmes comme Minerva aimaient les hommes honnêtes, bienveillants. Pas réellement des adjectifs qui pouvaient décrire Monsieur Potter. Et Abel le connaissait suffisamment pour se permettre d'affirmer cela.
Les propos étaient vulgaires, déplacés, décevants. Abel s'attendait à une certaine classe, de la part d'un pseudo-justicier. Son manque d'élégance à l’égard de la gente féminine était surprenant ; et le Dumbledore se sentit gonflé d'une certaine confiance face à ce grossier personnage, qui ne savait que dénigrer une femme. Sa femme. Et il comptait bien lui faire comprendre. Précieuse information ou pas. Potter ne s'attendait certainement pas à ce qui arrivait, au coup d'après.
Le sujet de la cadette posé sur la table. Coup de poker. Ils jouaient cartes sur table sur un pied d'égalité désormais. Une femme d'une vie contre une autre. C'était le deal. Du moins celui qu'Abel avait en tête. Ne restait plus qu'à faire preuve de diplomatie, sans se laisser déborder par ses émotions, la tâche n'était pas simple.
« Vous jouez avec votre vie. » « Vous ne me faites pas peur. »
Ton sur ton. Abel répondait avec la même agressivité dont faisait preuve le cinquantenaire. Visiblement, il l'avait destabilisé. Il fallait désormais tourner cela à son avantage. Pas facile face à un homme qui prenait ses aises dans sa propre enseigne, contournant le bar pour passer la porte battante qui séparait l'arrière du comptoir du reste de la pièce. Henry Potter avait tout de déstabilisant, la baguette en prolongement des phalanges, le menaçant d'un duel ici-même, et pourtant, Abel sentait qu'il avait le pouvoir. Qu'il tenait la carotte.
Bouteille de gin à la main, Potter l'interrogeait, le questionnait autant qu'il se questionnait lui-même. Abel n'était pas bien doué, habituellement, pour éveiller les curiosités. Grand corps qui avait tendance à se fondre dans la masse. Esprit brillant, mais certainement un peu trop lâche, pour se démarquer, sortir du lot. Mais cette fois, c'était différent. Quelque chose de beaucoup plus grand l'animait, enflammait sa langue bien plus pendue qu'il ne le voudrait, qu'il ne le faudrait.
L'amour.
« Si vous insistez. » Déjà il s'engouffrait dans l'arrière-boutique, derrière cette discrète porte au bout du comptoir.

Beaucoup d'étagères, de bouteilles, de vaisselles, de trucs et choses qui s'entassaient pour ne plus jamais servir ; mais peu de place. Une table de jardin en ferraille posée là, deux chaises pliantes. Un peu miteux, mais au vue des annonces qu'Abel venait de faire, Potter n'avait pas intérêt à faire le difficile. L'envers du décor n'était pas toujours joli. Henry était sûrement bien placé pour le savoir.
« Et bien, vous comptez la regarder longtemps ? » Commença-t-il en s'asseyant sur une de ces chaises et en désignant la bouteille. Henry Potter faisait-il parti de ces hommes qui ne savaient pas réellement boire comme des hommes ? Même s'il ne s'agissait pas vraiment là d'une question de masculinité ou de féminité. Il savait très bien Minerva capable de s'enchaîner de sacrées doses corsées.
Dans tous les cas, il était temps de le savoir.
« Asseyez-vous, je ne compte pas y passer la nuit. » Autoritaire. Certainement pas habitué, d'un côté comme de l'autre. « Si j'en crois votre réaction, j'ai raison. Concernant votre fille. Je vous l'avoue, je n'y ai pas vraiment cru en entendant ces quelques rumeurs aux élans alcoolisés. On l'a vue quitter Londres, je crois, et pas vraiment comme une reine. Ne me demandez pas où, je n'en sais rien. » Déclara Abel en se servant un verre de gin. Une bouteille Old Tom légèrement plus sucrée que la recette habituelle ; loin du classique London Dry, Potter n'avait pas tapé dans de la pissette. Quel gâchis. Abel posa les deux coudes sur la table. « Je ne vous propose pas mon aide. Je vous propose un marché. » La baguette qu'il sentait dans le creux de sa botte. Si cette tactique ne fonctionnait pas, il faudrait penser à un nouveau stratagème. Et les solutions ne se bousculaient pas vraiment dans l'esprit du barman.
« Je vous aide à retrouver votre fille, je rassemble des informations, vous transmets ce que j'apprends. Et vous laissez Minerva tranquille, une bonne fois pour toute. Minerva, et tout ce qui la touche, de près ou de loin. » Les dés étaient jetés.
 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Oeil pour oeil.    Oeil pour oeil.  EmptyMar 16 Juin - 19:08



Tête à tête.
Oui, c'est un parfait petit tête à tête, mais pas celui espéré au début de la soirée, mais qu'importe, cela n'a au final que très peu d'importance, pour ne pas dire aucune.
Et le décor change. Des étagères, de la poussière, de la vaisselle et un débarras bien plus qu'une arrière boutique. Potter observe les lieux, s'assure qu'ils sont seuls, la bouteille de gin toujours à la main. Il ne prête aucune attention à Dumbledore qui semble le toiser, toujours avec cet air dédaigneux, mais cela est réciproque mon vieux. Et puis une table de jardin miteuse, comme les moldus peuvent entreposer chez eux, misérables cottages à l'odeur affreuse, deux chaises. Le rendez-vous semble prendre une tournure pitoyable, à l'image de son auteur, ce cher Dumbledore.

« Et bien, vous comptez la regarder longtemps ? » La ferme, sale rat. Mais ses lèvres ne bougent pas, aucun son ne sort de sa gorge. Statue de cire, le colosse Potter ne daigne s'asseoir. Entre ses doigts, il serre avec férocité la bouteille.
« Asseyez-vous, je ne compte pas y passer la nuit. » Si tu passes la nuit.

Mais cette fois, il se montre obéissant et fait claquer la bouteille pleine sur la table, jambes croisées en observant son hôte.
Ne joue pas avec le feu Abelfort, il risquerait de te dévorer ! Et Potter l'observe, sans un mot, sans sourciller, le calme absolu, pourtant en son sein gronde un orage sans nom, un typhon qui risque de frapper à tout instant.

« Si j'en crois votre réaction, j'ai raison. Concernant votre fille. Je vous l'avoue, je n'y ai pas vraiment cru en entendant ces quelques rumeurs aux élans alcoolisés. On l'a vue quitter Londres, je crois, et pas vraiment comme une reine. Ne me demandez pas où, je n'en sais rien. » La rumeur. Une belle salope que les puissants, de grandes maisons, de beaux emblèmes, détestent tous. Potter ne fait pas exception à la règle. Il méprise la rumeur, haine féroce et viscérale.
« En effet, c'est vrai. » confirme l'homme en prenant le verre dans sa main pour le boire d'un trait. « Je ne vous propose pas mon aide. Je vous propose un marché. » Il ricane Potter. Un marché ? Vraiment ? Au moins, on ne peut pas nier que les Dumbledore ne manquent pas d'audace.

Potter pose le verre.
Potter plisse les yeux.
Son regard vrille, tourne.
Son regard se perd dans la contemplation de la bouteille.
Le gin et ses teintes.
Le gin et son goût miséricordieux.

« Je vous aide à retrouver votre fille, je rassemble des informations, vous transmets ce que j'apprends. Et vous laissez Minerva tranquille, une bonne fois pour toute. Minerva, et tout ce qui la touche, de près ou de loin. » Evidemment.

Pour qui se prend-t-il ? Pour ainsi, espérer pouvoir marchander avec lui ? Vendeur ambulant ? Simple tavernier qui se prend pour un héros.
Mais tous les héros meurent.
Hector est fauché par Achille et Achille agonise d'un flèche guidée par la main de dieu. Même les puissants tombent.
Même Henry.
Et le sorcier s'empare de la bouteille. Un nouveau verre ?
Non.
Potter resserre la bouteille entre ses mains et d'un geste vif, puissant, féroce, la fracasse contre le mur à sa gauche.
Et ça vole en éclats.
Morceaux de verre, morceaux de peine.

Le gin gicle, ça éclabousse le prince et le gueux. Les haillons et les âmes.
La bouteille explose et Potter n'a pas besoin de sa baguette pour menacer Dumbledore, le vestige de la bouteille de sa main, verre tranchant à souhait à quelques centimètres de la gorge de l'homme suffit. Un geste, un seul et il lui tranche la carotide aussi facilement que l'on égorge un porc. Ca sera salissant bien sûr, mais rien que l'eau ne peut effacer.
Et évidemment, le sorcier sait bien que l'ennemi le tient déjà en joug.
Mais la pression est là, à son paroxysme.
Potter n'a pas pris la bouteille par hasard, en aucun cas, il avait déjà calculé la situation, stratège et enfoiré qu'il est.

« Voici ce que moi, je vous propose. » dit-il, d'une voix caverneuse, tempête sur les enfers.

Il sait Potter.
Ou tout du moins, il se doute.
Sous la table, Dumbledore le tient en joug avec sa baguette. Un mot, une incantation et il se débarrasse de lui, de sa carcasse, une parmi les autres. Mais les sorts sont-ils plus rapides que le verre ? rien n'est moins sûr. Un geste, une entaille et Abel ne parlera pas.
Ce n'est pas une question de puissance, mais de vitesse.
L'un des deux tombera ou les deux.
Ou aucun.

« Premièrement, vous faites taire les rumeurs sur ma fille. Si on vous en parle, vous prétendez que c'est faux, que la fille de Drusilla et de Henry est bien chez eux. » le ton est autoritaire. Potter ne quitte pas des yeux le sorcier, la main toujours armée de la bouteille éclatée. « Ensuite, vous allez me dire tout ce que vous savez et tout ce que vous apprendrez sur ma fille. Nous communiquerons par hibou et de façon régulière. Si une information importante vient à vous sur l'endroit où ma fille peut se trouver, pas de hibou. Déplacez-vous directement, de jour comme de nuit. »

Et lentement, Potter recule sa main, repose le vestige de la bouteille de gin sur la table, désarmé, il croise les bras contre son torse, dévisage le sorcier.

« En échange, je ferai comme si votre petite amie n'existait pas, mais qu'elle ne vienne en aucun cas de son plein gré me voir, auquel cas, je ne pourrai l'ignorer. De toute façon, rassurez-vous Abelforth, je ne peux lui faire de mal, j'ai une dette envers elle. Et je compte bien la régler le moment venu. Néanmoins j’insiste. Je compte sur vous pour faire taire la rumeur. J'y mets un point d'honneur. Sans cela, ne comptez pas sur moi pour cesser mes petites escarmouches avec votre chatte. »

Point final de l'entrevue.
Potter attend le verdict du juge, inutile de jacasser plus longtemps avec cet homme.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Oeil pour oeil.    Oeil pour oeil.  EmptyJeu 25 Juin - 12:08


Oeil pour oeil « Il dépassait les limites, et en toute conscience. L'heure n'était pas à la prudence ; elle ne l'était plus, du moins. Attaquer avant de se faire attaquer. Une certaine témérité dans les paroles sifflantes, un regard de défi traversant ses pupilles : Abelforth semblait être un autre homme.

Et pourtant, peut-être s'était-il attaqué à trop gros morceau, bien plus gros que lui. Le colosse se leva, bouteille à la main, et explosa le verre contre le mur, menaçant la gorge du tavernier de la charogne du Old Town avec la folie des meurtrier dans les pupilles. Un instant, Abel eut peur pour sa vie. Ce qui n'échappa certainement pas à Potter. Existait-il un homme qui n'aurait seulement pas réagi comme qui, qui aurait dégainé les crocs, même enchainé ? Ayant tout de même eu le réflexe de sortir sa baguette, Abel la tendait en direction du directeur, brandie au niveau de sa cuisse. Épreuve de rapidité. Sa vie ou la sienne. « Voici ce que moi, je vous propose. »
Finalement, peut-être aucune des deux.
Les conditions commencèrent. Evidement, Abel ne s'attendait pas à une réponse positive et docile de la part d'Henry Potter, du moins pas sans quelques négociations. Faire taire les rumeurs. S'il n'était pas fait comme un rat, Abel aurait haussé les épaules. Jusque là, rien de bien exigeant. Tout ce qu'il sait et tout ce qu'il apprend. C'était à peu près ce qu'il avait en tête, à nouveau. Par hibou. Pourquoi pas. Il pensa à ce vieux Titi qui allait visiblement reprendre du service. Se déplacer en personne au manoir Potter s'il connaît la localisation de sa fille. Un peu plus embêtant, mais jusque là, rien qui n'atteignait sa part du contrat, à lui. Et c'était tout ce qui lui importait.

La tirade du titan terminée, cordes vocales libérée - et une bonne bouteille de gin en moins, merde -, Abelforth croisa les bras lui aussi, toisant l'homme de toute la fierté qui lui restait. Apparemment, même les pires ennemis pouvaient s'entendre. Abel sentait qu'il s'insinuait sur un chemin particulièrement glissant, peut-être sombre, trop sombre pour ses nobles intentions : mais il ne pouvait plus reculer. Sa décision était prise. Il protégerait Minerva contre ce monstre comme il le pourrait, et une guerre ne se gagnait pas sans sacrifice. Les dernières paroles d'Henry le rassurèrent sur les termes de leur contrat. S'il ne lui inspirait pas a moindre confiance, il ne doutait pas qu'il s'agissait d'un homme d'opportunités, et que celle-ci semblait particulièrement l'intéresser. Abelforth avait visé juste, dans le mile, et en réalité, il n'était pas peu fier de ce coup de poker.
« Marché conclu. » Conclut Abel en indiquant la sortie à Monsieur Potter, sans masquer que le plaisir de ne plus avoir à se croiser pour l'instant était partagé. Au fond, si tout les opposait, il y avait une certaine force qui avait émané de cet échange qui indéniablement, perturbait Abel. Ils avaient rugi tous les deux pour protéger quelqu'un qui leur était cher. Enfin, protéger n'était peut-être pas le mot, mais les concessions qu'ils étaient près à faire pour parvenir à leurs fins, pour quelqu'un d'autre qu'eux, était la même.

Observant l'homme s'éloigner, ne manquant pas de le garder à l'oeil jusqu'à ce qu'il franchisse le seuil de la porte, Abelforth reprenait son bar d'assaut, près à rattraper les quelques minutes perdues dans cet entrevue.
Aujourd'hui, il venait de signer un pacte avec le Diable.
Mais à quel prix ?

- rp terminé -
 
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