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 dans ma cervelle se promène (drusilla)

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Léonide Lestrange
coalition sorcière
Léonide Lestrange
crédits : odistole (avatar) ; ice & fire (sign') ; vocivus (icon)
face claim : viggo mortensen
pseudo : tangerine dream
dans ma cervelle se promène (drusilla) FsQJug0
études : (serdaigle)
particularité : (maudit) -- la mort galope à ses côtés. ils sont là, des âmes dont le trépas est récent. il monologue avec eux. un sixième sens, une hérésie qu'il cache. la folie le nargue jour après jour. gronde la menace d'une dissociation de la réalité
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Message (ϟϟ) Sujet: dans ma cervelle se promène (drusilla)   dans ma cervelle se promène (drusilla) EmptyLun 13 Avr - 13:06

This feels as if I’ve been dipped in the River Styx and all the suffering of all the souls has soaked into my body -- @drusilla potter // siren charms, aslaug, miserehunt


Nocturne. Le corbeau dépiaute, arrache, défait la vie pour y dresser l’apparat du mort. Enfant confié à ses soins. Minouche piétiné par un hippogriffe. Ravages du corps. Il a manqué la moquerie devant les parents. Restaurer une apparence à partir de charpie. Boue de fibres. Chair puzzle. Les sorts s'emmêlent, la magie se convoque. Il tente plusieurs syllabes, de nombreuses palabres. Complexité de l’acte. Concentration ratiboisée de miaulements intempestifs. Le matagot se frotte aux guiboles, claque tête contre jambes, cherche l’attention du sorcier. En vain. “Yaga. Par Merlin, tais-toi. Je t’ai donné à manger il y a une heure.” Les vocalises continuent. Des crocs effleurent le pantalon. “Si c’est pour me montrer le jobarbille ou augurey que tu as tué et que tu comptes manger, sache que je m’en moque.” Inébranlable animal. 

Léonide se déplace, suit la créature jusqu’au-dehors.

Pelage noir. Minuscule félin. “Je pensais ne plus jamais te voir.” La bête venant poser coussinets sur les morts. Sinistros laissé à ses occupations. Chat nommé Noireau. Bestiole couchée sur le flanc, la respiration houleuse. Léonide s’étonne, apostrophe l’animal, lui quémande de ne pas rester sur le perron. Aucune réaction. Il s’agenouille, pose paluches sur le pelage, en retire substance poisseuse. Les doigts habillés de rouge. Des blessures fissurent la chair. “Je prépare les morts, je ne soigne pas les vivants.” Soupir. Animaux psychopompes qu’il a toujours eus dans le sillage. Corbeau. Chat. Sombrals. “Je vais te porter. Si tu me mords ou me griffes, tu rejoins le flacon de formol et le marché noir, compris ?” Chat noir apprécié pour quelques ingrédients. Animaux à la mauvaise fortune, créant potion de malheur. Les dextres roulent sous la fourrure. Corps minuscule qu’il ramène contre son torse, ignore la chemise qu’il tache de rouge. 

Morgue qu’il traverse, rejoint table d’attribut légiste qu’il planque au Ministère. L’attrait des causes de décès toujours ancré à sa caboche. La curiosité du morbide. Bête qu’il dépose sur la table d’acier. Lumière crue. Des gants habillent ses doigts. 

Soudainement, il pivote, observe murs, semble y percevoir foule. “Y’a t-il parmi vous un ancien médicomage en créatures magiques ?” Ils sont huit, en cercle. Les pupilles onyx, le visage blême. Huit à se rapprocher, à flairer l’animal qui ne doit pas tarder à les rejoindre. Huit. Le nombre de corps présents dans la morgue. Les défunts forment cohorte autour de Lestrange. L’un s’avance. Heinrich. Pointe baguette de Léonide. Les morts sont silence. Jamais ils ne lui parlent. Des énigmes ; des gestes ; des mascarades et trop souvent des jeux. “Je me doute qu’il est blessé d’un sort.” Mépris ouvert. Inutiles macchabées. “J’ai besoin de raser ton poil pour voir les blessures. Tu empestes la magie noire, je ne peux pas soigner sans voir.” 
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Ruben Maugrey
ordre du phénix
Ruben Maugrey
crédits : Corvidae
face claim : OSCAR ISAAC
pseudo : golem
études : POUDLARD / 1889 - 1896 / GRYFFONDOR
particularité : OCCLUMENS-LEGIMENS / bastion du crâne, les failles sous sceller
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: dans ma cervelle se promène (drusilla)   dans ma cervelle se promène (drusilla) EmptyDim 19 Avr - 13:28


Grenat frugal.
Superlatif posthume.
Cacagne de mouscaille sous l'immortelle Diane.

Un pas.
Puis un autre.
Silence de minuit troué de râles, messe de cornages berçant les astres. Elle se traîne, boyaux flingués, brassée d'ictus, rouge chaperon dans la fulmination de Gévaudan. Sous ses pattes molles rougit l'anthracite pierraille du macadam. Quelle est l'erreur? Un sinistre colloque, un hoquet plein de cruor. Londres Véreuse brodée de chancre.

Un pas.
Un autre difficile.
Cuisson des bronches, garrot des flancs, carne en péril sous l'auditoire étoilé. Par merlin... Elle ne veut pas mourir. Pas ainsi, seule avec le bitume, le cercueil d'un calcaire froid et la dernière étreinte d'un zéphyr anonyme. Utopie, mirage du Roi contre sa Reine éternisés dans moribond rafiot. Union des tombeaux sur la houle des ires assoupies. L'adieu fantôme, les Morts cornaqués jusqu'aux limbes par l'indulgent Charon. Perséphone et Hadès à jamais sous la stèle.

Un pas.
Un dernier.
Ruine du squelette au portique d'Anubis.
Hayon familier, charogne moult fois effleurée.

Tambour cagnard, pelage gonfle, se creuse, convulse et soupire glas. Quelques minutes, Nyx s'écaille, Nott glace bidoche. Enfin, glaviots de néon, clapotis de chahut à l'ogre déchaumé de sa grotte. Cristal bougon résonne, débroussaille miaulement des poisseuses babines. Des paluches chaudes, un torse bastion, elle tremblote contre la pyramide assassine, heureuse d'être trouvaille dans les stigmates de la nuit.  

Mais l'ardeur est succincte.
Morsure de l'acier, spasme sur l'étal, elle jaspe miaou, agrafe phalange sans poigne. La soigner, pas la charcuter hein? Tohu-bohu d'incertitudes, cratère d'ignorance. Proposition, raser le poil. Dans un cirrus d'agonie, minet rouscaille, ambitionne griffure. Une autre séquence. Le charbon se dépèce, la chair dévale, boulotte le poil. S'étire la couenne, miroite vénusté, tourbillonne boucles d'or, se troque le galbe dessus noiraude moumoute. Pardon? Où est minou? Un autre plus en chair, moins feuillu dans la suite d'une croupe fessue. Gargouille d'Or, sultane des affres, Joconde Potter se devine dans la fantoche cathédrale. Félin costume au placard, molle enchanteresse trémule, pétard sur métal, sueur plein la viande, frelatée en son bidon de gouache rubiconde. Crevasse, vermeil qui dévale du nombril, roule sur l'iliaque et couronne flânerie dans le pli de rondouillardes cuisses.

Lestrange... ❞

Ronron iceberg.
Oukase sans mot.
Limpidité de l'ordre, soigner puis négocier.
Quasimodo bénin ou létal?

Dans le vestige d'une odieuse cure, l'écho du doloris, le méandre d'un sectum sempra. Le cartilage couine encore, les muscles se crispent. Par chance, joute moitié éludée, rondache moitié dressée. Drusilla peine encore à défricher l'impétueuse débâcle.


@léonide lestrange
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Léonide Lestrange
coalition sorcière
Léonide Lestrange
crédits : odistole (avatar) ; ice & fire (sign') ; vocivus (icon)
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pseudo : tangerine dream
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particularité : (maudit) -- la mort galope à ses côtés. ils sont là, des âmes dont le trépas est récent. il monologue avec eux. un sixième sens, une hérésie qu'il cache. la folie le nargue jour après jour. gronde la menace d'une dissociation de la réalité
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: dans ma cervelle se promène (drusilla)   dans ma cervelle se promène (drusilla) EmptyVen 1 Mai - 11:46

Métamorphose surprise. La couenne féline se disloque, propose la version finale, la vérité d’un derme sorcier. Blondine claudique sur ses deux guiboles. Il retient sa baguette de justesse, manque l’effondrement sous la surprise qui habille ses billes. Potter. Putain de Potter. Lestrange se recule, par sécurité, par souvenir. La peur se faufile dans les entrailles, grignote cortex, secoue les tiroirs d’une mémoire qui se veut au refus du souvenir. Félons usurpant pouvoir. Il se recule, encore. Manquement de la chute. Un meuble retient le colosse. Animagus. Le minet qu’il a plusieurs fois nourri, aperçu, à qui il a confié secrets. C’est elle. La garce. La blonde. Mephisto embarquée sous la coupole femelle. La main droite passe à ses cheveux, tente de redonner contenance au faciès marqué par la surprise. 

“Vous salissez le sol.” Unique réplique qu’il parvient à formuler. Longue extirpation. Crainte idiote alors que la mort se promène sur le plancher, que des organes gigotent dans des bocaux. Artifices et autres babioles habillent les murs. Caverne du Passeur. Antre du Maquilleur. 

Il contourne la table. Les yeux s’attardent sur la chair morcelée. Regard scientifique. Lestrange en oublie le mâle qu’il est, l’apôtre amouraché d’une blonde inaccessible. C’est la peau qui l’intéresse. Les plaies. Le carnage où ruisselle le rouge. Blessures transpirant la magie, vautrées à la noire. Une odeur particulière la magie noire. Faisandée. Le soufre, parfois. “Si vous pouviez sortir… je ne soigne pas les vivants.” La porte s’ouvre d’un sortilège, permet un aller simple vers l’issue. Médicomage, il ne l’est plus. Abandon des facultés. Un chat, il acceptait de soigner. Pas une sorcière, pas une vivante… pas elle! “Vous êtes salement amochée. Est-ce que Potter osera encore toucher cette couenne meurtrie ?” Un instant, il s’attarde à l’abdomen, se remémore la première rencontre, l’enfant arraché des viscères. 

Analyse rapide. Quelques mots soufflés, la baguette dirigée vers les fissures. “Le sort va continuer de s’activer. À chaque tentative de guérison, il rouvrira les chairs. Une belle saleté.” Potions et sorts qu’il pourrait évoquer, chercher, tenter de les appliquer. Refus de l’action.

“Comment avancent vos recherches ?” Changement brutal de conversation. Les parchemins planqués, l’alchimie, les secrets enfermés sous lippes. Charogne propose marchandage. Brader informations contre suture des maux.

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