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 I missed you last night...

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Message (ϟϟ) Sujet: I missed you last night...   I missed you last night... EmptyMer 29 Avr - 16:59


@Pluton Flamel & Iris Lestrange
I missed you last nigt...


Les gémissements, puis les cris. C'est ce qui avait réveillé la vénéneuse Iris au beau milieu de la nuit. Plongée dans l'obscurité de sa chambre dans le manoir familial, glissée entre ses draps de satin, elle s'était levée d'un bond, dégainant sa baguette toujours à porté d'elle, et avait bondi sur ses pieds. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine mais sans réfléchir plus longtemps, elle était sortie de sa chambre, nuisette volant au vent derrière elle, pieds déposés sur le carrelage gelé du couloir. Les cris venaient de la chambre de ses parents. C'était sa mère, c'était elle qui hurlait à l'agonie. Le sang d'Iris n'avait fait qu'un tour dans sa poitrine, d'un coup de baguette elle avait ouvert la porte de la suite parentale. Elle avait alors trouvé sa mère en train de se débattre dans le lit, son père tentant tant bien que mal de la contenir. Un mauvais rêve, une crise parmi tant d'autres. Un soupir de soulagement et d'agacement échappa à la jolie blonde qui finit par faire demi-tour. Elle se rendit dans la cuisine, prépara une infusion à sa mère – sans oublier d'ajouter deux trois ingrédients qui permettraient de la calmer – et finit par lui apporter. Elle lut l'espace d'une fraction de seconde la reconnaissance dans les yeux de son père. Une fois assurée que sa mère avait retrouvé ses esprits, l'ancienne serpentarde redescendit dans la cuisine. Il était quatre heures du matin, il était évident qu'elle aurait dû retourner se coucher, mais c'était trop tard. C'était fini pour elle, Morphée n'accepterait pas de la reprendre dans ses bras. Assise à la table, humant la délicieuse du café noir, la jeune femme se massait les tempes. Sa mère était folle, c'était certain, sa folie s'accentuait de jour en jour. Elle était la seule avec Miraj à ne pas être frappée par la malédiction, mais pourtant sa folie à elle se déclenchait souvent de manière plus violente. Iris aimait sa mère d'un amour inconditionnel mais parfois elle avait peur de finir par lui ressembler un peu trop. Alors qu'elle fixait la pendule qui lui faisait face tout en se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir faire désormais de son temps libre, ses pensées vagabondèrent vers une autre personne : Pluton Flamel. Iris fit claquer sa langue contre son palais, signe de son mécontentement. Elle détestait penser à lui dans un moment comme celui-ci, elle n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi par moment son image venait la hanter de la sorte. A cet instant précis, elle lui en voulait. C'était de sa faute si elle avait été réveillée de cette manière. Il avait refusé de la voir la veille au soir, prétextant un dîner mondain auquel il avait refusé qu'elle vienne. Elle avait bien tenté de s’immiscer dans ses draps par la suite, mais la porte était restée close et elle n'avait rien pu faire. Il lui résistait, avec le peu d'énergie et de volonté qui lui restait, il lui résistait ! Secouant la tête, la demoiselle chassa ses sombres pensées de son esprit. Elle but d'une traite son café et retourna dans sa chambre.

Il était désormais six heures trente et Iris parcourait d'un pas assuré l'allée des embrumes. Elle était sortie tôt pour pouvoir faire quelques achats avant de se rendre à son travail. Les rues étaient presque désertes. Le vent frais venait frapper les jambes dénudées de la vipère tandis que ses cheveux lâchés sur ses épaules virevoltaient autour d'elle. Elle passa d'abord chez Barjow et Beurk afin de se procurer quelques objets rares. Elle avait fait mettre de côté une pierre aux pouvoirs extrêmement puissants. Cette pierre pouvait l'aider à contrôler les émotions d'une personne. Ce n'était évidemment pas sans risque ni danger pour elle, mais Iris voulait absolument se la procurer. Alors qu'elle ressortait de l'a boutique, et se dirigeait vers le chemin de traverse, elle aperçut une silhouette qui se déplaçait sur ce fameux chemin. Son cœur s'accéléra tandis qu'un sourire carnassier apparaissait sur son visage. Pluton Flamel. Le fameux. Que faisait-il là à une heure si matinale ? Iris devait en avoir le cœur net. Elle accéléra le pas, et avec discrétion se glissa derrière l'homme. Une fois assez proche de lui, elle planta sa baguette dans son dos et susurra à son oreille : « Un cri, un mouvement, et je te paralyse sur place. » Il n'avait pas besoin de se retourner, il était évident que Pluton l'avait reconnue. Iris continua à appuyer sa baguette entre les côtes du jeune homme et le força à se diriger vers l'allée des embrumes d'où elle venait quelques secondes plus tôt. Une fois dans l'allée et à l'abri des regards indiscrets, avec agilité et dextérité, Iris retourna le jeune homme et le plaqua contre un mur. Elle appuya doucement son corps contre le sien pour s'assurer qu'il ne fuirait pas. La jeune Lestrange se mordilla la lèvre inférieure tandis que de ses doigts fins elle venait caresser l'une des joues de sa proie. Finalement elle finit par lui demander : « Que fais-tu aussi tôt dans les rues ? Ne me dis pas que tu quittes les draps d'une autre... » Sa voix était joueuse, son regard aussi, pourtant une pointe de jalousie pointait dans ses iris. Si ce qu'elle disait était vrai, Pluton allait passer un sale moment, quant à sa conquête d'une nuit, c'était bien simple, elle n'aurait pas l'occasion de revoir le soleil se coucher. Sa main qui était précédemment contre la joue de Pluton vint se glisser dans ses cheveux tandis qu'elle approchait sa bouche de son oreille : « J'ai eu froid toute la nuit... » et elle acheva ses propos en lui mordillant le lobe de l'oreille. Cruelle tentatrice qu'elle était, délicieuse proie qu'il était.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I missed you last night...   I missed you last night... EmptyMer 29 Avr - 20:49



@iris lestrange + @pluton flamel

- Allée des Embrumes, 1914
La soirée se déroulait à merveilles, du moins, selon les dictats de l’aristocratie française. La matriarche Flamel, rayonnante, vibrante de cette atmosphère décadente, carats arborés avec fierté, vestige d’une société royale annihilée. Pluton la regarder virevolter, se laissant envahir d’une douce chaleur de la savoir ainsi, incandescente à la beauté qui ne saurait jamais se faner. Il sourit, bien qu’il n’en soit malheureusement pas aussi proche qu’il l’aurait souhaité, il lui plait de la savoir capter entre ses phalanges délicates ces instants éphémères qui l’emplit de bonheur, de fierté. Elle détonne au bras de son père, qui se tient droit, fier, Flamel qui n’a jamais courbé l’échine, même sous son illustre frère. Patriarche au cœur solide, sans faille, distant et froid de naissance, incapable d’entourer ses enfants de la chaleur filiale qui y est pourtant tant recherché. Légèrement en retrait, flûte de champagne à moitié entamé coincée entre les doigts, il passe le temps qui s’étiole, savourant cette mascarade qui trompe les époques, confond les siècles pour mieux briller, opalescente comme elle l’était à son apogée…

C’est un sourire flottant sur ses lippes éreintées d’avoir eu un sourire esquissé qu’il rentre, l’esprit étonnamment vif, résistant aux liqueurs offertes par les gentilshommes présents pour l’évènement. Des œillades échangées, des gloussements de sylphides candides, au bourgeon de l’âge, sans doute impressionnée par l’aîné Flamel, taciturne et distant, qui observe le monde qui l’entoure plutôt que d’y mêler. Pluton souhaiterait que cela lui rappelle sa jeune sœur, d’autant plus jouvencelle, pourtant son astre est différent, n’a jamais gravité comme les autres, plus souvent son doux menton surélevé, ses prunelles azurs bien plus intéressées par le cosmos que le musc que les hommes semblent dégager. Qu’importe, et même tant mieux, aux yeux de Pluton, elle n’est que parfaite imperfection à laquelle il ne voudrait rien changer.

Paupières qui papillonnent, réaction à des rayons solaires émanant de l’aube à l’horizon, tableau qu’il n’a pas contemplé depuis ce qui semble soudain à Pluton une éternité. Il s’étire doucement, alangui dans ce lit qu’il déserte trop souvent, repère décroché dans une partie de cartes ensorcelées dans laquelle il aime parfois se retirer. Il enfouit son nez dans le coton qui l’enserre, émergeant après que les secondes-éternités l’eut permis de s’extirper complètement des bras de Morphée. Matinée qui semble échapper au temps, période durant laquelle Pluton s’interdit de réfléchir, se laissant porter par l’instant inédit, mais délectable...

Le Whisky Pur Feu est une béquille qui, visiblement, commence à l’agacer.

Pris au dépourvu, pointe ferme dans le creux de ses reins, effluves cependant qui trahit l’assaillant. Lui qui s’était présenté dans cette lugubre allée, ne serait-ce que pour conclure cette matinée d’exception d’une bonne affaire avec un sorcier mal luné, Pluton se retrouve finalement cruellement confronté à la vérité.

« Vous ais-je à ce point manqué pour que vous relatiez une telle hypothèse erronée? susurre-t-il à son tour, rappelant à la vipère qu’il est également Vert et argent avéré. Il la devine se tendre, son faciès immaculé se tordre un instant avant d’affubler de nouveau un masque de marbre, imperturbable. Il la laisse prendre un ascendant, la satisfaire un instant, pour mieux lui retirer ce plaisir qu’elle recherche inexorablement à son contact, sans quoi cesserait-elle de le tourmenter.

La Lestrange n’est pas sans lui causer mille tourments également.
Donnant-donnant.

« Vous me confondez probablement avec un autre, mademoiselle, je ne galope pas d’une couche à l’autre, si cela est le type d’homme autour duquel habituellement vous graviter, je ne suis pas surpris de ne pas vous savoir mariée » lâche-t-il, conscient de la fureur que cela peut engendrer pour la sylphide, Méduse incarnée.

Il se fait violence brièvement pour ne pas répondre à ses avances, mais son corps est traître, son corps est faible, et impuissant, il voit du coin de l’œil une de ses paumes se déposer sur la taille fine de la demoiselle, pressant son bassin contre le sien. Sortilège informulé qui les rend invisible au reste du monde, bouclier qui protège l’univers d’une Lestrange au tempérament volatile, sciemment provoquée. Un sourire carnassier sur les lèvres, la regardant s’agiter doucement contre son corps, prenant soudain conscience de sa présence intoxicante, et Pluton se surprend à prendre plaisir à cette danse endiablée.

« Je constate vos joues rougies, aurais-je habilement su vous réchauffer le corps comme l’esprit? » lui susurre-t-il en se penchant à son oreille, décrochant chaque syllabe pour mieux la faire patienter.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I missed you last night...   I missed you last night... EmptyMer 29 Avr - 23:34


@Pluton Flamel & Iris Lestrange
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Elle sent le cœur de l'homme battre un peu plus fort dans sa poitrine, à moins que ce ne soit le sien qui la trahit. Sa journée a si mal commencé, mais enfin elle prend une tournure intéressante. Iris refuse de décoller son corps de celui de Pluton. Parce qu'elle veut lui montrer qu'il ne peut pas lui échapper. Parce qu'elle veut le sentir au plus proche d'elle. Parce qu'au fond – et même si elle refuse de l'admettre - elle a besoin de cette proximité. « Vous ai-je à ce point manqué pour que vous relatiez une telle hypothèse erronée? ». La mâchoire de la belle se crispe l'espace d'un instant. Ses yeux lancent des éclairs, son corps se raidit. Non bien sûr que non. A moins que... Elle chasse de son esprit le commentaire du garçon tout en replaçant sur son visage son masque de glace. Il n'a pas tort. Elle a pris goût à leurs étreintes, elle a pris goût à leurs nuits passées ensemble. Elle a pris goût à son corps, elle a pris goût de lui. Est-elle amoureuse ? Non. Non parce qu'elle ne sait pas ce que c'est, et parce qu'elle se l'interdit. La Lestrange ne perd pas de vue son objectif. Elle ne cherche pas l'homme de sa vie, elle ne cherche pas l'âme sœur, elle cherche le pouvoir, la descendance parfaite. Et pour accéder à ses désirs, elle doit accéder à Pluton. Il est la clé de tout. Elle en a l'intime conviction. Elle ne répond rien, se contente de le fixer, sa main jouant toujours sur sa joue. « Vous me confondez probablement avec un autre, mademoiselle, je ne galope pas d’une couche à l’autre, si cela est le type d’homme autour duquel habituellement vous graviter, je ne suis pas surpris de ne pas vous savoir mariée ». Sa langue claque contre son palais, signe de son mécontentement. Elle se gifle intérieurement de ne pas avoir su contrôler ce geste qui la trahit. Son regard s'est assombri à l'entente des paroles du Flamel. Une fois encore il vise juste, encore une fois, il tire où cela fait le plus mal. Le mariage, ce pourquoi elle a été créée. C'est ce que son père attend d'elle, c'est ce qu'elle a promis qu'elle lui donnerait. Sa main qui était libre s'est resserrée autour du bras du garçon, ses ongles se sont doucement plantées dans sa peau. Qu'il joue, mais pas trop. Elle lui fera mal en retour, et pas forcément avec ses gestes. Orphée est morte, sa femme est partie. Elle pourrait très bien lui dire que sa destinée à lui c'est d'être seul, éploré, abandonné. Parce qu'il ne méritait pas Orphée, on le lui a prise. Mais elle sait que si elle va sur cette pente, elle risque de le perdre à tout jamais. Elle doit se montrer plus intelligente, garder son calme. Elle relâche lentement son bras, gardant dans un coin de son esprit la satisfaction de savoir qu'il n'a vu personne d'autre. A cette pensée elle esquisse d'ailleurs un petit sourire victorieux. En plus de se glisser dans ses draps la vipère a réussi à s'insinuer dans son esprit. Il peut le nier autant qu'il le veut, elle le sait.

Elle s'attend à ce qu'il la repousse mais comme une preuve à ce qu'elle sait déjà, il ne peut pas, il ne veut pas. Elle sent une de ses mains glisser sur sa hanche, et immédiatement elle sent son bas ventre se nouer. Son corps tout entier répond à celui de Pluton, plus qu'il ne le devrait, plus qu'elle ne le voudrait. Elle sait qu'elle a une bonne partie des cartes en main, le problème c'est que c'est lui qui a l'autre. Elle ne contrôle pas vraiment son enveloppe charnelle qui s'embrase dès que l'homme la frôle, dès que l'homme la touche. Il l'attire un peu plus à lui et elle n'oppose aucune résistance, bien trop satisfaite de pouvoir le sentir contre elle. Et puis elle voit son sourire, le même qu'elle arborait quelques secondes plus tôt, carnassier. Comme s'il était prêt à la dévorer sur l'instant. Et elle comprend. Elle comprend qu'il les a protégés des autres par un sortilège. Un petit sourire satisfait illumine son visage. La partie ne fait que commencer, elle le sait désormais. « Je constate vos joues rougies, aurais-je habilement su vous réchauffer le corps comme l’esprit? » Ses yeux se ferment, savourant chacun des mots prononcés. Il ne la voit pas, il ne peut pas savoir ce qu'il provoque chez elle. Et c'est une bonne chose pour Iris. Son visage la trahirait sur le champ. Elle ne répond pas tout de suite, mais l'une de ses mains se glisse doucement sous la chemise du garçon. Du bout des doigts elle dessine des ronds sur son torse. Elle a comme l'impression que ses doigts sont en feu, mais ce ne sont pas ses doigts... « C'est possible, mais tandis que tu parviens à me réchauffer, il semblerait que je parvienne à t'embraser... » Parce que c'est lui qui brûle. D'un désir ardent, elle en a l'intime conviction. Elle laisse sa main sous sa chemise, mais la glisse dans son dos, et elle l'attire un peu plus jusqu'à elle. Plus rien ne les sépare désormais, si ce n'est leur visage. Aucun n'a réussi à rencontrer l'autre pour le moment mais cela ne saurait tarder. Du moins elle l'espère. Elle veut plus, et elle aura plus. Lentement sa jambe droite se glisse entre les deux jambes du garçon, et avec délicatesse, elle remonte son genou, frôlant les jambes de Pluton. Elle monte sa jambe, puis la redescend, plusieurs fois. A chaque fois sa jambe monte un peu plus haut, mais jamais assez. Iris s'arrête juste à temps pour ne pas effleurer le membre viril de sa proie. Elle veut qu'il la sente présente, elle veut qu'il brûle de désir pour elle, qu'il supplie pour qu'elle cesse ce supplice. Elle veut lui appartenir mais elle veut que ce soit lui qui cède le premier. De sa main libre, elle soulève légèrement la robe qu'elle porte, lui laissant entrapercevoir ce qu'il pourrait goûter et avoir. Si seulement il baissait les armes. Et alors que son genou vient de frôler pour la première fois le sexe du jeune homme, elle se recule vivement. Elle détache son corps du sien. A contre cœur certes. Mais elle le doit. Pour montrer qu'il ne maîtrise rien du tout, que c'est elle qui contrôle la situation. Elle est à quelques centimètres  de lui, cinquante tout au plus, mais ils ne sont plus en contact. Elle plante son regard joueur dans le sien et elle murmure : « Tu avais peut-être mieux à faire. Je ne voudrais pas te retarder. » C'est risqué, elle le sait. Mais le désir qu'elle ressent pour lui doit parallèlement exister chez lui aussi. Elle sait qu'elle a éveillé l'envie chez Pluton, tout comme il l'a fait quelques secondes plus tôt. Peut-il réellement s'éloigner d'elle ainsi ?
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I missed you last night...   I missed you last night... EmptyVen 1 Mai - 15:10



@iris lestrange + @pluton flamel

- Allée des Embrumes, 1914
Il ne s’était jamais considéré comme ce genre d’homme charmeur, cavalier. Pluton était le gentilhomme, dont les attentions se faisaient légion, ne serait-ce que pour faire miroiter la qualité de l’éducation dont il avait bénéficié. Vert et argent atypique, parfois moqué – par Merlin, peu s’y risquait, Flamel demeurait dangereux et vénère, si on s’en prenait directement à lui, serpent au fiel qui se déverse, mielleux venin. Pourtant à son contact, vipère éthérée, il se retrouvait plus carnassier que jamais, perdant pied dans cette spirale de désir, d’obscénité.

C’est qu’il a un ascendant sur la Lestrange, maintenant,
Et chaque instant le rend plus confiant de ses moyens, et de sa manière de désarçonner les siens, l’infante aux lippes carmin.

Pluton se surprend à aimer la faire réagir, ne serait-ce que subrepticement, ne serait-ce que l’espace d’une infime seconde où elle perd pied. La Discorde est dotée d’une capacité qui jaillit de son carmin, Lestrange à la réputation qui la précède, fille de Léonide, qui n’a plus rien à prouver comme étant digne descendant de cette lignée. Il constate de l’azur de ses prunelles le voile qui recouvre brièvement les billes de sa vis-à-vis, infime moment de félicité, puis le naturel revenant au galop, il n’est pas malheureux de la voir suivre sans problème le rythme de cette danse corps à corps endiablé. Cette même confrontation charnelle à laquelle il prend goût, bien que cela aille aux antipodes de ce Pluton aimant et marié, fidèle et droit, qui semble s’éteindre peu à peu, laissant place à l’embrasement de ce serpent en lui qu’il a trop souvent réprimé.

Pluton se brûle les ailes, implorant de se damner contre cette succube qui n’a rien à perdre, plutôt tout à prouver.

« Dans ce cas, vous allez définitivement vous damner avec moi susurre-t-il, les yeux mi-clos, accueillant cette caresse entendue, gourmande, phalanges suintant de cette envie consumée maintes fois par le passé Et contre moi vous serez brasier ». Elle se rapproche de lui, ne faisant qu’un, étreinte entre deux âmes corrompues, deux corps ardents, joute des cœurs distanciés. La pression de sa paume plaquée contre son bassin, phalanges qui se font à la fois désir et douleur.

Puis la sylphide s’adonne à cette luxure dont elle est reine, torturant l’esprit du Flamel, l’embrouillant de ces sentiments mitigés, sensations physiques salvatrices qui lui coupent le souffle, l’empêchant soudain de penser. Ce silence est félicité, lui trop souvent rongé par la culpabilité, ravagé par le deuil et la peine qu’il ne parvient pas à canaliser. L’ascendant qu’elle possède sur le corps de Pluton qui, sous ses caresses, ne lui appartient plus. Pour savourer, il ferme doucement les yeux, bouche entrouverte qui lape l’air emplit des effluves musquées du parfum de la Lestrange, odeur qui s’est souvent mêlé à la sueur des joutes au corps, musc qui se prononce au gré des coups de bassin, Pluton cherchant parfois à décimer ce corps de jouvencelle, candeur menteuse sur la nature de ses activités.

Évidemment il s’anime, venin qui s’agite dans son hémoglobine, le rendant ivre de désir, fou d’envie, incapable cependant de lui laisser tout contrôler, il se fait violence pour concentrer ses efforts sur ses phalanges, qui remontent sur ses hanches, frôlant ce qu’il sait être une poitrine menue, mais plus qu’appréciable, sachant pertinemment que si la pulpe de ses doigts se fait gourmande, c’est à des pointes éructées qu’il va se frotter…

« Il est vrai qu’à la boutique, j’ai bien des ingrédients à broyer annonce-t-il, lueur de malice brillant dans ses yeux, tout aussi taquine que celle qu’il perçoit dans ses prunelles. Pluton la dévisage, puis la lorgne dans son intégrité, de bas en haut, regard qui la déshabille, avant de mieux dans son regard se braquer Puis comme vous l’avez précédemment souligné, il est possible que j’aie trouvé hier de quoi sustenter ce que vous tentez de susciter là, maintenant ».

Elle semble constamment oubliée qu’il est Flamel, fierté et arrogance, scolarisé dans l’antre des serpents, représentant plutôt modeste, qui sait pourtant sortir au bon moment croc et fiel.

Silence pesant, jeunesse qui trépigne, courroucée.

« Je peux tout de même vous escorter hors de ce lieu malfamé, c’est ainsi qu’on m’a éduqué dit-il, lui tendant le bras galamment, que dès l’instant où elle s’en approche, il l’attire à lui avec violence, percute ses lippes sans préliminaires, la forçant à entrouvrir la bouche contre la sienne, danse provoquée contre sa langue, qui s’acharne à lutter contre la sienne, avant de sciemment reculer, reprenant ses airs de grand seigneur, sourire amusé qui perle sur des lèvres gonflées par l’intensité du baiser.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I missed you last night...   I missed you last night... EmptyVen 1 Mai - 23:51


@Pluton Flamel & Iris Lestrange
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Elle joue un jeu dangereux Iris, elle le sait, elle le sent. Tout s'embrouille dans son esprit. Les règles fixées et les barrières installées semblent une à une s'effondrer. Elle ne doit pas oublier pourquoi elle est là, pourquoi elle est avec lui. Ce qui l'intéresse chez Pluton, c'est son nom. C'est son statut. C'est son sang pur. Rien de plus. Enfin, il ne devrait y avoir rien de plus. Mais si Iris est honnête, elle doit bien reconnaître qu'elle aime les moments en sa compagnie. Leurs rencontres sont plus fréquentes, parce qu'elle veut entrer dans son esprit et s'y installer. Elle ne doit pas lui laisser de répit pour que peu à peu il n'ait plus que son nom accroché aux lèvres. Mais il n'y a pas que cela. Elle en a besoin Iris. Pour la première fois elle a besoin de ce contact qui la fait vibrer. Elle a besoin de ses mains qui la découvrent, de sa bouche qui la dévore. Et bien trop souvent le jeune Flamel parvient à se glisser dans l'esprit de la Lestrange alors qu'il n'y est pas invité. Elle est en train de se brûler peu à peu les ailes, même si elle n'en a pas conscience, même si elle le nie.

Et cet instant dans cette ruelle sombre en est la preuve formelle. Elle le cherche, elle le pique, elle le séduit, elle joue avec lui. Mais elle ne maîtrise plus grand chose la vipère, peu à peu elle perd pied. Elle doit se concentrer pour ne pas jeter sur lui, pour ne pas gémir lorsque ses doigts l'effleurent simplement. L'invitation à se damner à ses côtés est trop tentante tout comme sa promesse de la rendre brasier. Elle ne peut s'empêcher de se mordiller la lèvre, signe qu'elle en meurt d'envie. Mais elle ne dit rien, ne souffle mot, se contente de caresser ce torse qu'elle aime tant toucher, qu'elle aime tant embrasser. Elle le sent lutter et résister, elle le voit se crisper et se contenir. Ca la satisfait la jeune sorcière. Ca la gonfle de fierté et d'orgueil. Mais elle le sous-estime comme bien souvent. Elle voit ses lèvres s'entrouvrir lorsque son genou vient le frôler, et elle pense qu'elle a gagné. Mais c'est se tromper sur le compte de l'apothicaire. Il n'a pas dit son dernier mot. Elle sent sa main remonter, frôler sa poitrine qui instantanément se dresse, qui en demande plus, toujours plus. Mais à son grand désespoir, elle n'aura rien. Pas maintenant.

Son sang se glace lorsqu'elle entend qu'il a à faire à la boutique. Elle sent son pouls s'accélérer, tente de cacher son trouble et sa déception. Mais elle sait que dans ses pupilles transparaît son mécontentement. Elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même, c'est elle qui vient de lui offrir une porte de sortie. Elle sent le regard de Pluton la déshabiller et elle se dit que tout n'est pas perdu mais : « Puis comme vous l’avez précédemment souligné, il est possible que j’aie trouvé hier de quoi sustenter ce que vous tentez de susciter là, maintenant ». Elle a envie de lui cracher son fiel au visage, même si elle sait qu'il ment, elle ne peut en être convaincu, et ça bouillonne en elle. Mais elle se mord la langue. Elle garde le silence, incapable de retomber sur ses pattes, incapable de retourner la situation. Elle se sent prise au piège. « Je peux tout de même vous escorter hors de ce lieu malfamé, c’est ainsi qu’on m’a éduqué ». Son cœur loupe un battement, elle le fixe, cherchant à savoir s'il dit vrai ou non. Mais elle ne peut plus reculer, elle doit lui obéir. Si elle ne le fait pas, ce serait montrer trop de faiblesse de sa part.

Elle inspire profondément, et puis elle s'apprête à saisir son bras pour le suivre. C'est alors qu'elle sent son corps se soulever, ses pieds quitter le sol l'espace de quelques secondes. Elle sent les lèvres de Pluton foncer sur les siennes. Son cœur se met à battre si fort qu'elle en a mal. Son corps ne lui répond plus, accrochant ses bras autour du cou du sorcier elle se laisse submergée par la sensation de chaleur qui empli son corps, par le désir qui la consume. Sa langue cherche la sienne, et la trouve. Ses lippes s'abreuvent de celles du garçon. L'échange est violent, fougueux... Beaucoup trop court. Le jeune Flamel vient de la relâcher. Iris a du mal à retrouver ses esprits tout comme l'équilibre. Elle vacille légèrement sur ses pieds, se raccrochant au bras du garçon. Elle a les joues rouges, les cheveux légèrement en bataille. Elle se mord la lèvre, hésite à faire demi-tour, à le planter là, seul avec son désir. Mais elle voit son petit sourire amusé. « Ce ne sera pas suffisant ». Elle lui saisit la main, l'entraîne dans son ombre et se glisse sous un porche, à l'abri des regards indiscrets. Elle n'attend pas une seconde, et le plaque une nouvelle fois contre le mur. Elle se fiche de savoir si quelqu'un peut les surprendre ou non. Elle ne réfléchit plus clairement, guidée plus par ses désirs que par sa raison. Ses lèvres s'accrochent avec avidité à celles du garçon tandis que ses mains agiles se glissent jusqu'au manteau du garçon. Avec agilité elle le défait, le laisse glisser au sol. Sans prévenir, avec violence, la charpie s'attaque à la chemise du jeune Flamel. D'un geste elle parvient à arracher les boutons du vêtement qui dévoile ainsi le torse parfait de Pluton. Ses mains, avides de ce corps pour lequel elle pourrait se damner, parcourent chaque parcelle de peau dénudée qui s'offre à elles. Iris lâche alors les lèvres du jeune homme, descend dans son cou qu'elle mordille. « Tu ne sais pas ce que tu provoques chez moi... » souffle-t-elle tout contre sa nuque. Une confession qui lui échappe, qu'elle ne parvient pas à retenir. Des mots qui brûlent ses lèvres à peine se sont-ils envolés. Consciente de la faiblesse dont elle vient de faire preuve, la vipère plante ses crocs dans un des pectoraux de Pluton. Pour le punir, pour qu'il oublie.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I missed you last night...   I missed you last night... EmptyMar 12 Mai - 19:18



@iris lestrange + @pluton flamel

- Allée des Embrumes, 1914
Sans doute a-t-elle oublié qu’il est issu d’une société qui prône les apparences plutôt que les vérités, Pluton qui navigue sans mal dans cet univers de non-dits et de demies-vérités, fils aîné d’une famille au patronyme respecté. Issu d’une éducation où l’on oblige aux jeunes femmes à devenir des matriarches muselées, éducation qui érige les fondements de ce que doit dire, faire et penser un homme de bonne famille, bien élevé. Il connait les rouages de cette société aux apparences trompeuses et aux mœurs plus légères que ce que l’on veut bien s’avouer. Il sait mieux que personne lire sur les traits immobiles, aîné d’une fratrie que l’on peut dire désaxé, frère tourmenté par la perte de sa femme, aux éprouvants services d’Auror qui auront finalement eu raison de ce lui qu’il avait toujours été, se reconstruisant dans les bras d’une égide Malfoy, sous le regard scrutateur de l’élite du monde des sorciers. La cadette sort de l’orbite duquel on les oblige à graviter, être unique à l’esprit vif, lumière de sa vie à la dérobée qu’on vient de fiancer sans son aval, sans rien lui demander. C’est pourtant à Pluton de naviguer entre les rumeurs infondées, celles susurrées dans l’ombre pour mieux raviver les débats sur la position politique des Flamel et le veuvage prolongé de l’aîné.

Il entend bien faire appel à la raison pour qu’on lui accorde encore une myriade de jours, n’est-ce pas récent? Ne ressent-il pas ce vide abyssal au creux de sa poitrine, souffrant cruellement de l’absence de cette partie de lui qu’est devenue son épouse, la meilleure de toutes?

En attendant, il explore les possibilités. Il se perd dans l’instant présent, comme celui-ci, comme ici et maintenant, frôlant l’interdit auprès de la sylphide qui le fait vaciller. Il observe ses traits qui s’animent contre son gré, légère incartade plus parlante que le fiel qu’elle s’amuse souvent à déverser pour le provoquer. Au contact de la Lestrange, Pluton redevient serpent, prédateur sans scrupule aux crocs acérés, venin qui l’anime, exultant de ce jeu de corps à corps, leurs esprits calculateurs mis à profits, mais parfois dépassés par l’intensité de ce désir qui les anime et les consume, les prenant de court, eux qui pensaient être maître d’eux-mêmes, se posséder.

Par Merlin, ils ne se sont également jamais si bien menti.

Leurs lèvres se percutent, leurs langues dansent l’une contre l’autre, jeu de pouvoir et d’ascendant, cherchant consciemment à savoir qui va céder d’abord et encore. Les phalanges d’Iris s’agitent, impatientes, avant trouver le remède convoité quand Pluton sent ces dernières lui arracher un frisson, caresses qui l’assaillent et l’empêchent de penser. De délice, il s’octroie un seconde où il ferme les yeux, interrompt le contact violent de ces regards indécents, suintant de ce désir qui les consume actuellement. Un sourire anime ses lippes qui, au fil des mots susurrés, devient carnassier. Sa bouche quémande la chair qu’elle dévore sur son passage, et c’est non sans violence qu’il vient l’arrêter en encadrant son visage d’une main ferme, l’obligeant à le regarder. Réaction causée par la morsure qui l’a terrassé d’un énième frisson dont elle est l’instigatrice, succube invétérée.

« Dis-moi lui susurre-t-il d’une voix rauque, mais directive, plongeant son regard irisé dans celui de la jeune femme qui lui fait face Raconte-moi ce que cela t’évoque lorsque je passe une main ici » qu’il lâche, avant de dévorer de la pulpe de ses doigts la chair de son abdomen, remontant sous le blouson pour taquiner une poitrine encastrée dans un soutien-gorge, qu’il lui tarde de retirer. Ses doigts se font magie, chemin frayé pour que ses phalanges se referment sur l’aréole de son sein, jouant et pinçant au passage « Et ceci, Lestrange, est-ce que ceci provoque quelque chose également? » qu’il souffle, la libérant finalement de ce contact visuel prolongé, pressé de se débarrasser de ce tissu délétère qui couvre son épiderme pour lequel il n’est que désir opprimé. Il prend possession de sa bouche, la picorant de baisers gourmands, enfonçant une langue impérieuse entre ses lippes, danse violente dont il demeure maître, du moins pour l’instant.

C’est d’un sortilège informulé que finalement disparaît le tissu étouffant, et Pluton ramène d’une façon possessive contre lui, ses lèvres glissant de son visage à son cou, s’attardant dans ce décolleté exposé jusqu’à ce que sa langue taquine son nombril, relevant les yeux vers elle alors que ses pouces explorent le territoire couvert, la taquinant, la provoquant, se jouant de cette attraction qu’il sait plus que réciproque « Vais-je t’arracher un cri si je descends plus bas? Dois-je ajouter l'insonorité à l'invisibilité, dis moi... ».
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I missed you last night...   I missed you last night... EmptyVen 15 Mai - 1:58


@Pluton Flamel & Iris Lestrange
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Une évidence. Voilà ce qu'il avait été. Lorsqu'Iris apprit pour la mort d'Orphée, lorsqu'elle l'annonça à Pluton, elle sut, oui elle sur que ce serait lui qu'elle épouserait. Ne vous méprenez pas, il ne s'agit pas d'un coup de foudre, il ne s'agit pas de sentiments enfouis depuis une éternité, il s'agit d'un choix, d'une décision, d'une évidence. Parce qu'Iris se doit d'épouser un homme bien, non pardon, un homme important. Qu'il soit bien, qu'il soit bon, qu'il la traite avec respect et tendresse importe malheureusement peu dans son monde. La jeune Lestrange a grandi avec le poids d'un futur mariage conséquent sur ses épaules. Si son père ne lui a pour le moment imposé personne, elle sait qu'elle lui doit un mariage princier. Princier dans le sens : sang pur et bonne position. Elle se doit de pérenniser la lignée, elle se doit d'enfanter. Son nom et celui de son futur mari doivent régner sur le monde des sorciers. Elle doit pouvoir inspirer le respect – ce qu'elle fait déjà – et rendre fiers les siens, son père surtout. Alors lorsqu'elle l'a vu, lorsqu'elle a su qui il était, lorsqu'elle a croisé son regard, elle a su. Elle n'est pas naïve la vipère, elle sait que la partie ne fait que commencer, elle sait que rien n'est acquis et que le mariage qu'elle imagine n'est pas même une simple esquisse dans l'esprit du garçon. Mais peu à peu elle s'insinue dans ses veines et dans son être tout entier, mais peu à peu elle place ses pions, bien décidée à obtenir ce qu'elle désire.

Elle est hypocrite par moments Iris. Avec elle-même surtout, et de plus en plus. Si tout n'est à la base que calculs, stratégies et manigances, peu à peu elle se perd dans les règles du jeu qu'elle a elle-même créé. Elle en vient à prendre plus de plaisir qu'elle ne le devrait, à penser à lui beaucoup trop souvent, à chercher sa présence, son contact. Il ne faudrait pas qu'elle se brûle les ailes la démone aux yeux azurs. Ne pas se perdre dans les limbes de Pluton, surtout pas. Contrôler, maîtriser, encore et toujours. Ne pas perdre pied, jamais.

Pourtant dans cette ruelle, elle sent bien que la situation lui échappe, qu'elle n'est plus maîtresse de rien. Il lui reste sa fierté, son orgueil, c'est ce qui la maintient la tête hors de l'eau, c'est ce qui lui permet de réfléchir encore un peu, juste un peu pour ne pas céder. Juste un peu pour ne pas totalement perdre. Elle reprend confiance et l'ascendant par moments brefs et furtifs. Comme lorsqu'il brise le lien qui unit leur regard, comme lorsqu'elle le sent frémir sous ses caresses. Mais ces victoires ne sont que fugacité, et les mots lui échappent, elle d'ordinaire si maîtresse de son phrasé. Elle le sent saisir avec poigne son visage, il l'oblige à le regarder, et la fermeté avec laquelle il la tient ne fait qu'exciter un peu plus la jeune femme. Il a senti ses dents et la réaction a été sans appel. Mais la suite l'est tout autant, l'étau se resserre autour de la demoiselle qui se retrouve la gorge nouée, incapable de répondre à sa voix rauque lorsqu'il lui ordonne de parler. Elle n'arrive pas à détacher son regard du sien, sent son palpitant accélérer, son corps tout entier se tend lorsqu'il joint le geste à la parole et qu'elle sent sa main sur sa poitrine. La jeune femme est têtue et fière, elle ne répond rien, mais ne peut s'empêcher de se mordiller les lèvres. Il la libère alors lorsqu'il l'embrasse avec fougue. Elle n'a plus à maintenir ce regard qui la pénètre plus qu'il ne le devrait. Elle perd l'espace de quelques secondes ses capacités cérébrales, s'envolant dans les bras du jeune homme, plongeant dans ses lèvres, se nourrissant de son essence et de son âme. Merlin qu'il est doué de ses lèvres. Elle n'a pas le temps de s'attarder plus sur cette pensée qu'elle sent son haut disparaître à l'aide d'un nouveau sortilège informulé. Il a définitivement pris le dessus, Iris ne semble plus avoir les armes, emportée par le désir et par la fougue du garçon.

Un gémissement lui échappe lorsqu'elle sent les lèvres de Pluton descendre, le désir embrase tout son corps, elle a l'impression de se consumer sur place. « Vais-je t’arracher un cri si je descends plus bas? Dois-je ajouter l'insonorité à l'invisibilité, dis moi... ». Elle sent ses doigts effleurer sa fleur et la voix de Pluton résonner dans son esprit. Elle croise son regard, et dans un dernier sursaut d'orgueil elle lui répond : « Ce sera inutile, je ne t'en crois pas capable. » Son regard est provocateur tout comme sa réplique. Croit-elle réellement en ce qu'elle dit ? Rien n'est moins sûr. Il sait comment lui donner du plaisir, il sait comment obtenir ce qu'il veut d'elle, il l'a déjà fait maintes et maintes fois, mais ici, là, tout de suite, dans cette ruelle ? Elle ne l'en pense pas capable, c'est sa dernière carte à jouer, c'est sa dernière chance pour elle de gagner. Sans prévenir, elle passe ses bras autour de son cou, et saute contre lui, ses jambes enlaçant les hanches du jeune homme. Le corps tout entier d'Iris est collé à celui de Pluton, sa poitrine nue collée contre son torse brûlant, sa jupe remontant sur le haut de ses cuisses. Les mains de la vipère s'accroche au dos musclé de Pluton tandis qu'elle attrape une nouvelle fois avec avidité ses lèvres. Elle l'embrasse – sans doute avec plus de passion qu'elle ne le devrait – finit par décoller ses lèvres de quelques millimètres et amusée murmure : « Quand il le faut, je sais être silencieuse ». Est-ce un appel ? Ou une énième provocation de la part de la Lestrange ? Sans doute un peu des deux...  
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I missed you last night...   I missed you last night... EmptyMer 20 Mai - 18:06



@iris lestrange + @pluton flamel

- Allée des Embrumes, 1914
Il la sait de plus en plus impatiente, de plus en plus sensible à ces caresses aériennes qu’il lui procure, lippes entrelacées dans une danse enivrante, et cela le galvanise. Pluton sensible à cette sensation croissante de pouvoir et d’ascendant, bien que la vipère s’en défende bec et ongles, il la sent ployer l’échine sous les assauts de ses lèvres, sensible à ce corps à corps qui les embrase tous deux. Lorsque les lippes de la sylphide ne retiennent plus les doux sons, gémissement qui le rend plus gourmand, plus entreprenant, alors qu’il perpétue moult assauts sur ce corps qui se tend sous la pulpe de ses doigts, sous la chaleur de son souffle contre son épiderme d’albâtre, immaculé. Il pose son regard azuré là où s’encre les prunelles d’Iris, le percutant de plein fouet, se perdant dans les billes de la jeune femme alors que le temps s’arrête, myriade de secondes qui se déguisent en éternité. C’est à ce moment précis qu’elle décide de jouer de ses charmes, de répondre à cette provocation charnelle, échange hautement volatile, désir qui s’embrase chaque seconde davantage. Un frisson lui fait pratiquement ployé l’échine, assauts perceptuels de cette étreinte polarisée qui lui fait perdre pied.

Il partage l’empressement et le désir de la bouche avide de la succube, luttant contre sa langue avant de relâcher l’étreinte, cherchant une goulée d’air pour se sustenter, poumons enflammés par l’échange envoûtant. C’est les mots qui se déversent de ses lèvres dont il peine à détacher son attention, plus désirable que jamais alors que sa bouche est enflée de baiser, ses joues délicieusement rosies et le sourire goguenard aux lèvres. Par Merlin, arrivera-t-il un jour à cesser de se comporter comme un adolescent à son contact, ou est-il pour se damner jusqu’à ce que ce que la mort le libère de l’emprise aphrodisiaque de l’infante Lestrange?

« Je crois que certains seraient prêts à vider leurs coffres à Gringotts de leurs Gallions pour être témoin d’un tel fait inusité » s’entend-t-il dire, point culminant de ce plaisir de la provoquer, de chercher à la faire réagir tout au moins autant que de l’apaiser, lui instiguant cette passion dévorante pour l’instant présent que de se complaire à jauger les desseins réservés à demain.

Il encadre le bas de son visage de sa paume, soulevant le menton de la jeune femme pour croiser son regard, s’immerger dans les prunelles dissidentes de celle-ci. Il dépose un baiser à la commissure de ses lèvres, puis à l’autre, la sachant boudeuse de cette provocation trop chaste. Pluton constate avec délice qu’elle est certainement consumée également par l’image suintant de luxure qu’il voulait provoquer en elle, dépourvu de prestance et totalement dépravée, et pourtant si tentante, à portée de phalanges et de langue, ne serait-ce qu’il faille y céder complètement.

Lutte interne qui le tétanise, raison qui fulmine, désir qui culmine.

« Te complais-tu dans cette position, Iris? Souffle-t-il contre sa nuque, glissant ses lèvres jusqu’au lobe de son oreille, y faisant courir sa langue Te sens-tu t’embraser à la seule idée que l’on agisse tous deux comme des dépravés? ». Il referme ses phalanges dans sa chevelure de blé, la faisant ployer la nuque avec une violence contrôlée, la bloquant entre les briques et sa stature, l’immobilisant en la braquant contre son corps.

Instant qui porte le nom à la fois de félicité et damnation.

« Je suis capable de tout, rappelle-t-en bien. Du meilleur comme du pire, tu en es bien la preuve » qu’il lui susurre, voix suintant de désir, pointe d’espièglerie qui se mêle à l’excitation du moment, désir intarissable de la provoquer, de la faire réagir, de la rendre instable à son contact, à la savoir désarçonné de cette danse qu’elle a habitude de mener. De ses paumes libérées, il les fait remonter sur ses cuisses, faisant fi de la jupe, entrelaçant ses doigts avec la fine dentelle qui recouvre son intimité, dernière barrière à une délicieuse indécence…

« Il suffit d’un mot, un seul, ici ou ailleurs, tu seras exaucée ».

Alea jacta est, le sort en est jeté.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I missed you last night...   I missed you last night... EmptyJeu 4 Juin - 22:44

Elle qui se pensait chasseuse se retrouve désormais proie. Elle le voit dans le regard de Pluton. Poussé par ses désirs, poussé par ses pulsions, il n'a que faire de ce qui l'entoure, que faire de la bienséance ou des « qu'en dira-t-on ». Il est le diable en personne, et un simple souffle de sa part frôlant le visage de la jeune Lestrange suffit à l'enflammer. Pas une seconde de répit n'est laissée à la vipère. Elle n'a pas le temps de réfléchir, de retrouver ses esprits. Les assauts répétés de Pluton viennent peu à peu à bout du contrôle qu'elle possédait au début de leur rencontre. Les lèvres du jeune homme parcourent tout son corps tandis que la demoiselle ne parvient plus à garder ses gémissements en elle. Ses ongles se plantent dans la peau si goûteuse de l'apothicaire tandis qu'elle penche sa tête en arrière. Là, à cet instant, elle n'est plus maîtresse de rien, elle le sait pertinemment. Si habituellement elle aurait tout fait pour reprendre le contrôle, elle en est aujourd'hui incapable. Sans doute pire : elle n'en a pas la moindre envie. Elle se sent vivante. Plus rien ne compte à ses yeux si ce n'est l'instant présent. Ils sont rares ces moments où Iris ne pense à rien. Ils sont presque inexistants ces moments où Iris fait passer son bien être avant tout le reste. Et ça lui fait un bien fou. Cette sensation d'embrasement dans les bras de cet homme a un effet libérateur sur la jolie blonde, presque cathartique.

Sauf que purs, c'est tout ce qu'ils ne sont pas dans cette ruelle. Tels deux dépravés aveuglés par leurs désirs, ils ne pensent à rien d'autre. Ni le lieu, ni le moment n'ont d'importance. Pas même leur nom. Elle se fiche d'être une Lestrange à cet instant précis, et elle se fiche qu'il soit un Flamel – nom si convoité aux yeux de la briseuse de sortilèges – ce qui compte c'est leurs corps qui se répondent l'un à l'autre avec une facilité et un naturel presque déconcertants. Elle rit lorsqu'il parle des autres et de Gringotts, elle rit d'un rire sincère et non calculé. Elle attrape ses lèvres au vol pour le faire taire tandis que ses mains continuent de parcourir son corps. Les jambes accrochées autour du jeune homme, Iris s'agrippe comme si sa vie en dépendait. Elle sait qu'elle ne pourra pas patienter bien longtemps, elle sait qu'à un moment elle risque de le supplier. Parce qu'ils ne peuvent pas s'arrêter en si bon chemin, parce qu'Iris veut tout de Pluton. Et Lestrange n'est pas qui veut, elle fait toujours en sorte d'obtenir ce qu'elle veut. Une moue boudeuse s'affiche sur son visage lorsqu'il le retient entre sa paume. Elle fronce les sourcils lorsqu'il l'embrasse aux coins des lèvres. Ce n'est pas suffisant et pour le punir d'un tel affront elle lui mord la lèvre au passage.

« Te complais-tu dans cette position, Iris? » Un frisson la parcourt lorsqu'elle entend ses paroles et qu'elle sent son souffle chaud tout contre sa nuque. Elle se mordille la lèvre incapable de répondre dans l'instant. « Te sens-tu t’embraser à la seule idée que l’on agisse tous deux comme des dépravés? » Et sans qu'elle ne s'y attende elle sent sa tête basculer en arrière, incapable du moindre mouvement, sa respiration se fait plus saccadée, elle succombe la douce, elle qui pensait prendre le contrôle de Pluton, la voilà prise au piège dans son propre jeu. Elle ferme les yeux, cherchant désespérément à calmer sa respiration, à retrouver ses esprits mais rien ne lui répond. Ni sa tête, ni son corps. Au lieu de ça elle s'accroche un peu plus à lui, son corps tout entier se cambre contre la carrure de l'apothicaire. Il est évident qu'elle n'est plus que l'ombre d'elle-même, elle n'est qu'un brasier qui n'attend pas qu'on l'éteigne mais qu'au contraire on le ravive encore plus. « Je suis capable de tout, rappelle-t-en bien. Du meilleur comme du pire, tu en es bien la preuve » Elle redresse vivement la tête et plante son regard dans le sien, cherchant désespérément à comprendre ce qu'il veut dire. Le pire ? Elle ? C'est donc cette torture qu'elle lui inflige. Elle est blessée dans son orgueil la Lestrange, elle a l'impression l'espace de quelques secondes qu'il la hait et qu'il se dégoûte lorsqu'il est avec elle. Et alors que cela ne devrait pas, cela la touche. Un peu. Beaucoup trop. Mais il a cette lueur de jeu dans les prunelles qui la désarçonne un peu plus, elle le sent plein de désirs, et alors qu'elle cherche à se remettre les idées en place, elle sent les doigts du garçon glisser jusqu'à son dernier sous-vêtement restant. A nouveau tout disparaît de son esprit, seulement guider par ses pulsions, elle en oublie ce qu'il vient de lui dire. Bien sûr, dans quelques heures, tout lui reviendrait en tête, mais pas maintenant. « Il suffit d’un mot, un seul, ici ou ailleurs, tu seras exaucée ». Son cœur bat si fort qu'il lui fait mal. Elle fait mine de réfléchir, soupire doucement, et répond avec dépit : « Ce ne serait pas raisonnable ». Elle laisse quelques secondes s'écouler, approche sa bouche de son oreille et susurre : « Mais je ne suis pas connue pour être quelqu'un de raisonnable. » tandis que l'une de ses mains déboutonne avec habileté le pantalon du garçon. En un instant il se retrouve dépourvu du vêtement. Pluton n'a pas besoin qu'elle parle plus pour comprendre que c'est ici et maintenant qu'elle le veut. Et sans poser plus de questions, il prend enfin possession de tout son être. Leur étreinte est plus que charnelle. Plus rien n'a d'importance si ce n'est le plaisir qu'ils se procurent l'un à l'autre. Iris échoue plus d'une fois à garder le silence, et sans doute entend-on ses gémissements et ses cris dans la ruelle, mais elle n'en a que faire. Pluton a enfin exaucé ce qu'elle désirait ardemment. Et Merlin qu'il sait comment s'y prendre.

Iris a à nouveau les deux pieds au sol, elle peine à reprendre ses esprits, tandis que la fraîcheur du matin l'enveloppe à nouveau depuis qu'elle n'est plus dans les bras du garçon. Elle cherche à remettre ses cheveux en ordre tandis qu'elle enfile à nouveau ses sous-vêtements. Elle observe du coin de l'oeil Pluton et un sourire amusé accroché aux coins des lèvres elle lui dit : « Vous êtes surprenant de bien des manières monsieur Flamel. » Jamais ô grand jamais elle ne l'aurait cru capable d'un tel acte. A-t-il toujours été comme cela ? Lui a-t-il caché sa vraie nature ? « C'est moi qui te rends si libertin ? » demande-t-elle avec amusement et une touche de provocation.
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