we are alone - atlas

elle tourne en rond depuis quelques minutes, l'enfant panique, stressé par ce silence déposé. rien, pas un mot, le silence le plus complet sur ses noces funestes. rien, pas une lettre un parchemin, rien de rien. elle s'inquiète se tord de stresse ne sachant que faire... paniqué l'enfant panique rongeant ses ongles meurtries. le silence qui la pèse,. elle ne réfléchie plus vraiment elle enfile la première robe lui passant sous les doigts enfiles des bottines prêtes à disparaître dans l'instant.
la cloche sonne, il est l'heure, l'heure qu'elle redoute à chaque fois de devoir quitter son antre pour retourner ici-bas. elle soupire elle ne peut plus partir, par maintenant, il l'attend. elle s'empresse alors se descendre dans un certain stresse, elle ne doit pas être en retard sinon il le saura. elle entre dans la cuisine et seul la présence de todd se fait sentir. absent. elle soupire presque de soulagement de ne pas devoir partager se dîner dans le moment. elle s'installe alors en face de l'elfe de maison qui lève alors vers elle, ses grand yeux brillants « la maîtresse s'en va ? » il le sait, elle ne se serait pas habillée si cela n'était pas le cas. « plus tard todd. je doit être ici en cette heure alors me voici. » un mince sourire qui s'affiche sur ses lèvres alors que l'elfe s'affaire devant elle. « todd a cuisiné comme le maître là demandé » la poupée sourie doucement arrêtant un instant l'être déposant une main tendre sur la sienne « pardonnez moi pour l'autre soir todd je ne voulais pas vous mentir. » elle s'arrete un instant « me pardonnerez vous ? » l'elfe semble lever un regard inquiet vers la jeune femme surement si peut habitué à recevoir la moindre excuse « todd a déjà oublié... mais, ne recommencer plus je ne voudrais pas que le maître s'énerve encore contre vous » une certaine tendresse qui passe ses lèvres moon le sourire à ses lèvres heureuses de savoir qu'il ne lui en veut pas plus que cela. l'elfe alors dépose devant elle assiette fourchette couteau, sort le plat du four et l'installe devant la jeune femme. les narines de la jeune femme se mettent alors à frétiller à l'odeur alléchante de se met. l'elfe s'enquière d'une révérence et prend alors la direction de la porte « tod attendez » il s'arrête pour la regarder « manger avec moi s'il vous plait... je hais la solitude durant d'aussi merveilleux mets » il hésite, comme si cela n'arrivait guère et pourtant la jeune femme insiste d'un merveilleux sourire et de ses grands yeux de biches, il cède. le temps du repas passa rapidement, les deux enfants discutant rigolant même ensemble tout en mangeant. puis à nouveau la cloche se met à sonner, ses obligations de rester son terminé. « merci pour ce moment todd, mais, je dois m'en aller » la jeune femme sourit tendrement à son nouvel ami avant de se lever, prenant sa baguette dans une main elle laisse paraître un moment d'hésitation puis clac, elle disparaît.
devant la porte fermée elle hésite un instant à s'approcher, la masure est lugubre comme si personne n'y avait jamais mis les pieds. cela ne présage rien de bon elle le sait. elle s'approche pourtant laissant sa main frappée sur le bois détrempé. elle insiste encore, mais rien, aucune réponse... anormalité, son frère ne quittant que rarement sa demeure elle panique, la pauvre enfant à peur. que doit elle faire alors ? elle ne le sait guère pourtant elle ne peut rester ainsi, elle s'avance alors tend sa baguette et sans un bruit et vérifiant que personne ne pouvait la voir elle laisse la porte s'ouvrir d'un alhomora. elle passe la porte la referme derrière elle et dans un signe de respect tente quand même « atlas ! c'est moi ... tu es là ? » rien, le silence comme seule réponse... pourtant la jeune femme n'est aucunement décidée à faire volte face elle avance dans le long couloir de l'entrée observant quelques pièces d'un regard désolé. puis un bruit, lointain vint à ses oreilles baguette levée elle avance a pas feutrée. doucement elle pousse une nouvelle porte et là son regard lui fend le cœur. atlas, là assis dans un noir presque complet le regard vers le sol ne la regardant pas, l'ignorant presque. « atlas... » un souffle quelques choses cloche quelques chose ne va pas, jamais au grand jamais la jeune femme ne l'a vu comme cela. elle s'approche alors rapidement pour s'agenouiller devant lui déposant alors ses deux mains le long de son visage. « atlas répond moi bon sang ! »

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too bad

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Tout lui file entre les doigts.

Atlas en vient à cette conclusion lorsqu’il se décide enfin à ouvrir le courrier qui trône depuis une bonne semaine sur la table. L’elfe a eu la prévenance de sortir le coupe-papier. Elle l’aurait ouvert de sa propre initiative si ce n’était pas manquer à ses devoirs. Une lettre de son meilleur ami (mérite-t-il encore ce titre ?) qui lui reproche son absence. Une de Moon annonçant des fiançailles à un Gaunt, famille pour laquelle il n’a aucune once d’affection et n’a jamais rien entendu de bon. Une de ses parents, lui annonçant la même nouvelle et lui demandant les raisons de son absence à la table familiale aux derniers repas qu’ils ont orga
nisés – ils peuvent courir s’ils espèrent une réponse.
Absence de lettre de Théa, comme il pouvait s’y attendre.

Elle tient admirablement sa promesse qu’il n’entendrait plus jamais parler d’elle, et Atlas s’en mord les doigts. De l’avoir pincée l’espionnant, ou de l’avoir confrontée ? Oui mais il y avait l’inquiétude pour sa famille. La crainte qu’on ne découvre quelque chose qui aurait été utilisé contre eux. Précautions bien inutiles si on fiance Moon à n’importe qui. Et après, vont-ils lui faire ce coup également ? Il préfèrerait encore partir dans un coup d’éclat, trouver une destination lointaine quitte à s’isoler. Les moldus ne mesurent pas la chance de pouvoir mettre des distances facilement, il lui semble qu’il sera toujours à portée d’un portoloin.

Ou d’une bonne volonté frappant à la porte. On toque en bas, et il ne répond pas. Une chance que l’elfe ne soit pas là pour introduire le visiteur, persuadée qu’elle est qu’il a besoin d’un peu de compagnie. Atlas n’aspire qu’à du calme. Celui qu’il ne trouve pas dans son sommeil hachuré de cauchemars. Cette nuit encore, il s’est cru aux Indes. Emergeant de la forêt tropicale pour retrouver son foyer. Commençant à comprendre que quelque chose était si différent. Les flammes s’étendaient sur les palmiers, les feuilles lourdes des monsteras ne pendaient plus car elles étaient brûlées. Les maisons ressemblaient à des jouets. Le ciel était orange. Il ressent toujours le même choc. Brutalement tiré de la routine d’une journée qui avait été ordinaire, s’attendant à rentrer et retrouver son épouse bien-aimée. L’odeur de brûlé ne l’avait alerté que dans les dernières dizaines de mètres. Même transformé, il n’avait pas couru assez vite pour … Il avait tant de mal à se remémorer la suite, réduite à des fragments, et c’était pourtant cela qui le hantait plus que le reste. Les premiers corps, des gardes qu’il connaissait à peine. D’autres blessés. L’inquiétude sourde qu’il était arrivé quelque chose à son épouse, et il n’avait plus été qu’un automate. Elle ne respirait plus lorsqu’il l’avait trouvée, et la blessure sanglante dans ses cheveux était éloquente.

Il oubliait toujours la suite. Se souvenant d’avoir jeté des sorts pour blesser, pour tuer. Une douleur fulgurante à la hanche, le noir.
Et presque tous les soirs, lorsqu’il était tout à fait dans le noir, le cauchemar se répétait. Il se réveillait et cherchait désespérément sa baguette, avant de se souvenir qu’il la laissait loin de lui pour ne blesser personne. Il était à bout. La disparition de Théa était le dernier élément déclencheur.

Aujourd’hui encore, Atlas a erré entre ces quatre murs, transformé la plupart du temps. Il est revenu à sa forme humaine, a vaguement entrepris de remettre en forme la chemise claire qu’il porte et qui s’est chiffonnée lorsqu’il tournait en rond sous forme de panthère. A quoi bon, il n’attend personne. D’ailleurs … Les bruits se sont tus au loin. Tant mieux. Il l’aura imaginée. Il s’assoit dans son fauteuil et se laisse encore happer par ses souvenirs.

Moon est devant lui sans qu’il l’ait vue venir. Il se fige. Que fait-elle donc là ? Ses yeux s’écarquillent, cillent. Il ne se souvient pas. Quand est-elle rentrée ? Mains tièdes sur ses joues qui font fondre la glace. « Je … » Il ne trouve pas ses mots. Il est heureux de la voir mais surpris, presque inquiet, qu’il lui ait pu lui arriver quoi que ce soit. Il la détaille. Moon va bien, peut-être seulement inquiète pour lui. « Pardon, Moonie. Tu … Tu es là depuis longtemps ? » Se ressaisir. Il a l’impression de sortir de l’eau. Il compose un sourire peu convaincant sur son visage. Il se relève, prenant les mains de sa sœur pour l’aider à se lever également. Lui tendant son bras, il l’invite à venir avec lui. « Je suppose qu’il y avait une raison derrière ta venue, hormis mes beaux yeux cerclés de cernes ? Tu vas bien, mon clair de lune ? » Retour vers la lumière. Ensemble, ils descendent l'escalier et Atlas prend soin de réserver le fauteuil le plus confortable du salon à son invitée.

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il a les yeux cerner du peu de sommeil des nuits passées, il est sombre elle le sait elle reconnait ce visage fermé enclin à des pensés dissimulés révélant la noirceur d'acte passé. les tourments de souvenir qui tourbillonnent en ses pupilles, l'enfant est inquiète elle le sait quelques choses cloche quelques choses l'insupporte. il la questionne alors comme cherchant à ne pas lui dévoiler ses songes des nuits passées « je viens d'arriver » dit elle sans conviction le regard perdu sur son frère. faiblesse de ses mots, faut sourire pour la retenir la rassurant durant quelques instants. elle n'est que peu enclin à le croire peu délicate à le laisser fuir par des politesses qu'il aime à lui dire. il se lève alors glissant ses mains sur les siennes, douceur d'un moment qui semble absent, il la laisse s'agripper à son bras presque tétanisé, elle ne comprend guère son comportement ne le reconnaissant pas. il tente alors de converser, a cet instant elle aurait voulu tout lui balancer que sa vie s'était plongé dans un tourbillon de désolation que l'on lui infligait. pourtant elle oublie un instant sa tumultueuse condition trop inquiète trop fixé sur son être. « depuis quand n'as-tu pas dormis ? » elle le fusille presque du regard dans cette interrogation sachant pertinemment ce que le manque de sommeil peut instaurer dans les pensées. sombre ombre qui danse dans les têtes y dessinant les méandres de passés, des souvenirs douloureux qu'on aurait préféré oublier. elle avance avec lui ne le lâchant pas du regard comme s'attendant à tout moment à le voir chuter par la fatigue bien ancré. elle s'installe alors dans le fauteuil où il l'invite laissant son regard vagabondait sur son frère s'installant non loin d'elle. « atlas que se passe-t-il ? et ne tente même pas de me mentir où de parler d'autre chose » elle s'arrête « tes yeux ne mentent pas, quelque chose ne va pas » assise trop loin elle se lève pourtant se rapprochant de lui se faisant une petite place tout contre son corps meurtrie, elle ne veut plus le lâcher plus le quitter. surement plus pour elle que pour lui en cet instant ne lui dévoilant pas encore exactement ce qu'elle vit en cet instant. être là prêt de lui sentir son être rassurant, l'enveloppant un moment se sentant doucement aimer, entrelacer dans un instant de bien être non dévoilé. elle laisse alors son visage venir se blottir dans le cou de son frère aîné, laissant sa main venir se déposer sur la sienne dans des douce caresse. elle se rassure et le rassure, elle laisse vagabonder ses pensés dans ce moment de douceur dont elle avait tant manqué. enfin, seule, loin de tous les méandres de sa condition... elle laisse pourtant son regard cherchait le sien, comme espérant qu'il vienne à tout lui dire, comme si elle voulait que dans cet instant il soit le seul à souffrir. pur égoïsme, quand on sait pertinemment que la poupée est torturée dans ce nouvel engagement... elle cherchait a se rassurer à le voir lui sourire et voir ses yeux pétiller, pourtant cette sensation lui semble impossible comme si atlas en cet instant avait perdu le gout de vivre. « dis moi que ce n'est pas à cause d'elle... » un murmure qu'elle glisse à son oreille comme ayant peur de le voir sombrer à nouveau à cause de l'amour que l'on lui aurait encore dérobée. elle a peur, peur de comprendre que ses nouveaux espoirs ne seraient que vint, que son espoir de se nourrir de ses sentiments ne se ferait pas. oui, elle avait besoin de les voir heureux, de savoir ses frères amoureux. elle désir pouvoir se nourrir de leur sentiment pour oublier dans l'instant ce qu'elle ressent. elle ferme alors un moment ses yeux bleus, elle se blottit tout contre lui ne lui en voulant plus de ne pas avoir été là quand le bourreau de ses mains lui avaient fait comprendre qu'elle n'était rien.

@atlas flamel

@Moon Flamel

« Dormi ou bien dormi ? » Tentative de légèreté qui retombe vite. Atlas ne peut guère résister à ce regard clair, inquisiteur parce que chargé de toute cette affection muette de gamine qu’il ne peut pas décevoir. Moon a servi de boussole morale. Il se posait la question de savoir si sa famille pourrait cautionner tel ou tel choix. Que ses parents ne cautionnent pas lui rappelait les convenances. Que Moon risque d’être déçue était le signe qu’il s’engageait sur une mauvaise pente. « Pas dormi depuis quelques dizaines d’heures, deux à tout prendre. Pas bien dormi depuis une éternité, mais ça n’a pas changé. » Cela s’est juste considérablement détérioré.

Comme lorsqu’elle était enfant et se blottissait contre lui après un chagrin, Atlas retrouve l’habitude de s’occuper de sa sœur. C’est agréable de se sentir solide pour quelqu’un d’autre. Il passe une main dans son dos, l’embrasse sur le front. Gestes affectueux auxquels leurs parents se laissaient rarement aller avec lui ou Pluton. Ce n’était pas approprié pour de futurs gentilshommes. Moon avait eu la belle part d’affection, mais ils n’en étaient pas jaloux. Il évite son regard tant qu’il peut, jusqu’à ce qu’il soit finalement impossible de jouer ce petit jeu bien longtemps.

« C’est en partie à cause d’elle. Mais de moi aussi. Nous nous sommes rendus compte que nous n’étions pas … Compatibles pour vivre ensemble. Pas d'annonces de fiançailles à prévoir, donc.» Quel soulagement de pouvoir s’exprimer dans la langue de leur enfance. En anglais, il passerait trop de temps à faire en sorte de ne pas trahir ses pensées. Pour autant, il se refuse à donner la raison profonde. Moon n’a pas à savoir. Elles ont semblé si bien s’entendre lorsqu’elles se sont rencontrées. Toutes deux lui ont fait un retour enthousiaste de cette entrevue – arrangée par la persévérance de Moon à rencontrer celle qu’elle imaginait sans doute comme une nouvelle belle-sœur. Atlas aussi s’était laissé aller à cette rêverie. Il imaginait déjà des repas en famille. N’aurait manquée qu’Orphée. N’était en trop que le promis de Moon. Il se détache, se relève, tournant en rond dans la pièce.

« Ne lui en veux pas. C’est autant sa faute que la mienne. » S’il ne ment pas, du moins cache-t-il une vérité dont il n’est pas fier. Il n’aurait pas dû forcer à Théa à lui avouer la vérité. Pas avec le veritaserum. Qu’il a été sot d’en préparer. Après en avoir parlé, il ne leur restait plus qu’à … Il aurait pu confronter l’elfe, cela aurait été aussi utile. Mais l’elfe n’avait rien manigancé, raison pour laquelle Atlas ne s’en était pas pris à lui. « Je m’en remettrais. » C’est un mensonge, pour l’instant. Raison pour laquelle il a continué à faire les cents pas et préféré lâcher cette petite vérité lorsqu’il lui tournait le dos. « Ne t’attarde pas sur moi. Les Thénardier t’ont trouvé un promis. Dois-je me réjouir ou m’inquiéter ? » Les Thénardier, surnom presque affectueux dont il affuble leurs parents sitôt qu’ils prennent une décision qu’il désapprouve.

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l'enfant s'inquiète de voir ses yeux cernés de fatigue éternelle, pourtant il tourne autour du pot, lui répondant qu'à demi mot, essayant comme il le peu de rassurer sa petite poupée pour ne pas à la voir s'effondrer. elle soupire préférant le laisser croire dans l'instant qu'elle avale ses facéties se blottissant plus fortement contre lui perdant un moment le gout de reprendre la moindre conversation. douceur d'un moment qu'elle n'a plus touché depuis des années, se retrouver lotit contre un corps ne désirant que son bonheur de petite fille gâtée. elle aime le sentir là tout contre lui, protégeant son être de toute agression pouvant ronger sa peau. elle soupire ne voulant plus partir préférant rester là dans le silence du moment plutôt que devoir repartir pour avaler le pire. pourtant son regard se relève pour laisser ses lèvres poser la douloureuse question lui brûlant le cœur. elle.souvenir de cette chevelure blond en cascade de se sourire de tendresse quand elle avait laissé passer le nom d'atlas entre ses douces lèvres. beauté incarné dans le corps d'une jeune femme prompt à l'aimer, et pourtant en cet instant il semble totalement oublié qu'elle aurait pu lui ouvrir les portes de la liberté. moon fronce les sourcil à cet aveu il se relève la laissant là les yeux perçants son corps bousculant le sol tournant dans tous les sens de la pièce cherchant ses mots comme un gamin manquant de tendresse. « qu'a-t-elle fait ? qu'as-tu fais ? » les questions lui brûlent les lèvres l'obligeant dans l'instant à se recroquevillé sur elle-même. pauvre homme tournant comme un lion en cage se souvenant encore de ses sourires passés, de cet espoir infondé qu'il aurait pu retrouver le bonheur dans le creux de ses bras déployer. tout tombé donc à l'eau dans leur famille, comme si le destin maudissait les flamel, comme si leur bonheur n'était qu'une pauvre épreuve de la vie donc aucun ne pourrait réussir. elle soupire désolé, désespérée de le voir ainsi, lui ayant déjà trop vécu, elle avait espérée un instant pour lui que le repos lui serait dû. alors dans un simple murmure elle lui avoue « je suis désolé atlas, je désirais tellement te voir enfin heureux... » elle passe une main dans ses cheveux reposants ses jambes au sol avant de l'observer nonchalant dans le salon difficilement éclairé. elle reste un moment-là dans le silence de l'instant à le regarder, lui son frère ayant encore le cœur brisé. puis il se dénoue, posant une question dont elle aurait voulu entendre le son quelques semaines auparavant quand il était venu la chercher quand son monde c'était écroulé. pourtant elle ne lui en veut presque plus, le malheur ayant eu raison de leur deux êtres, chacun devant jouer dans le néant de leur futur reflétant chaos et inconnu. elle perd alors un battement remontant ses jambes vers elle se protégeant de cet être pourtant absent. elle ferme les yeux pour oublier chaque moment, chaque début de cette relation au gout amère dont ses parents en étaient les chimères. « avez-vous eu un mot à dire sur ce choix ? père et mère t'on t'il demandait de le rencontrer avant que je me face acheter ? » c'était bien le mot approprié ses parents l'avaient vendu pour bon prix au premier passant pouvant leur offrir un semblant d'avenir conséquent. gaunt, nom de famille à la réputation fastidieuse mais au non prestigieux, riche, amos ayant pu offrir à ses parents le gout de l'avenir flamboyant de son commerce illicite. fou, colérique, chose qu'il n'avait laissé guère montrer lorsqu'il avait rencontré les parents de la douce poupée. enfermé enchaîné à cet homme qu'elle n'aimerait jamais, promesse de ses frères envolé dans une volute de fumée.

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@Moon Flamel

Entrechats, ronds-de-jambe pour ne pas affronter la vérité. Atlas est devenu excellent à ce petit jeu. Il a pris de bonnes habitudes dès l’armée. La première personne à qui dissimuler ce qu’il faisait, c’était lui-même. Se réfugiant derrière les ordres. Il a compris que son courrier était censuré, et a enfermé toujours plus profondément ce qu’il ressentait. Il déteste mentir à Moon, mais il s’en sent capable. Même en étant dans cet état d’épuisement. Sa sœur ne doit pas s’inquiéter. Elle a suffisamment de raisons pour cela. « Ce n’est pas grave, Moon. J’ai découvert quelque chose de déplaisant dans sa personnalité, et je n’ai pas fait montre de beaucoup d’amabilité pour le lui faire remarquer. Nous avons eu des mots. Ne t’en fais pas, je trouverais bien le moyen d’être heureux. J’ai la peau dure, juste le temps de cicatriser. » Après tout, cette altercation ressemblait à un échange de coups. Il est plein de courbatures émotionnelles et de regrets, empreint d’une nausée. Affreux de savoir qu’on attendra tôt ou tard qu’il se remette en conquête d’une épouse. Si leurs parents n’ont pas déjà un plan B. Ils ont pu prendre des contacts outre-Manche, il se trouvera bien une sorcière désireuse de découvrir le Royaume-Uni.

Il revient près de Moon, lui apportant un verre d’eau. L’alchimiste la laisse demander autre chose. Ou même se servir dans la cuisine si tel était son bon plaisir. Moon est souvent venue ici, il a parfois été un mauvais hôte, tout à sa peine. Au moins a-t-elle pris des habitudes et rangé ses partitions pour qu’il reprenne plaisir à jouer du piano. Mais l’heure n’est pas aux mélodies. « D’ailleurs, ne lui en veut pas. J’aurais aimé que vous puissiez être amies. » Elles avaient été si positives l’une et l’autre après s’être rencontrées. Atlas rêvait de dîners de famille harmonieux. Il prend les mains de Moon, si fragiles, dans les siennes. Jette un œil par habitude sur ses poignets, mais le tissu d’une robe à manches longues cache les cicatrices. Atlas souhaiterait les effacer, mais la magie est trop ancrée. Moon, marquée de balafres comme des cratères. Lui-même porte une coupure sur le flanc. Pluton serait-il le seul qui n’ait pas été criblé de cicatrices visibles ? Il guette des traces sur Moon. Des cernes plus prononcés, une pâleur. Il la connaît, elle lui semble moins bien qu’à l’ordinaire. Il aurait dû être là. Il se sent coupable de s’être replié sur lui-même. Il ne se sentait pas, ne se sent toujours pas capable à vrai dire d’affronter le reste du monde. « Non, Moon, je l'ignorais. Je pense que Pluton non plus n’a pas été mis dans la confidence. Si je l’avais été, tu penses bien que tu aurais entendu que j’étais impossible à vivre et faisait obstruction à tout projet pour toi. Je suis désolé, Moon, je ne savais pas. Et je me désole de ne pas avoir été là. Tu l’as rencontré, alors ? Il … Te traite bien ? Comment est-il ? Je n’ai que des conversations superficielles avec lui. »

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l'homme est terne il a perdu de son éclat de l'espoir infini de la prendre pour épouse elle, la douce jeune femme ayant réussie durant quelques temps à remettre en marche ce cœur rouillé par la magie noire. elle soupire si désolé de ne pouvoir rien faire de le voir blesser à nouveau par les mains si douces d'une femme si belle. elle est tellement désolé de ne pouvait l'aider à changer de ne pouvoir modifier les mots qu'ils avaient pu se lancer. elle l'observe longtemps déambuler lui conter les fracas de cette romance trop vite achevé.. elle regrette l'enfant de l'avoir appréciée, cette douceur blonde qui avait vu en elle une simple et jolie poupée encore peu désorientée. elle aimait cette idée qu'on la regarde normalement, atlas avait surement était le créateur de cette image, présentant surement l'étoile comme une filante qui ne s'enquière jamais de trop de bienséance. « la situation ne peut elle pas s'arranger ? » elle tente dans un dernier espoir de le retrouver, de lire encore dans ses yeux le cœur battant de mille feu. pourtant les flemmes semblent éteintes comme résigner à laisser ses parents décidaient comme il l'avait fait pour la pauvre lune. elle s'approche alors de lui un tendre sourire s'installant sur son minois prenant le verre d'eau qu'il lui offre, cherchant à la rassurer par des mots qu'elle s'est envolée. « j'aurais aimé pouvoir la voir à tes côtés, et te voir encore sourire au souvenir de votre premier baiser » elle aurait voulu que tout se passe bien que leur amour grandisse dans la demeure familiale que court entre les jambes de la blonde des petits eux, jouant et rigolant sous le regard aimant de leurs parents. oui elle espérait encore que l'amour pouvait envelopper leur famille que les flamel auraient peut-être le temps et la chance de se sentir un tant soit peu heureux, et pourtant. destin chimérique, pluton dans des draps de serpent, atlas le cœur déroutant, moon entre les mains du néant. tout avait basculé leur rire c'était lourdement effacé laissant place à un désespoir bien trop ancré. il vint à saisir doucement ses mains, cherchant à déceler si ses bras avaient été encore tyrannisés par les lames de l'enfant déstabilisé. il sait, depuis quelques temps que la poupée se laisse aller dans les bras de la lune noire qui trône en maître au-dessus de leur tête. méchanceté, cherchant à la récupérer, par la mort son alliée. il cherche pourtant autre chose, la déshabillant du regard, cherchant dans un dernier espoir des coups qu'il n'aimerait pas voir... elle soupire à ses questions ne sachant pas si elle doit lui répondre.. et pourtant dans une larme qui dégringole l'enfant craque sous son regard. « c'est un monstre atlas... » elle baisse le regard lâchant violemment ce moment de douceur pour lui tourner le dos ne désirant aucunement qu'il puisse voir sa détresse criant à l'aide « il est froid, ne désir que de moi que je lui donne un enfant, il me laisse seule la plupart du temps, il me hurle dessus dès que mes pas me mène là où il ne le faut pas, il me blesse par ses bras qui me tiennent » elle marque une pause faisant grimper ses mains le long de ses bras pour s'emprisonner un peu dans une certaine tendresse qu'elle ne trouve hélas que dans sa propre détresse. « je ne suis qu'un pauvre objet qu'il a acheté » les larmes se font de plus en plus nombreuses déferlant le long de ses yeux « il me tuera » ce sont des derniers mots qui passent ses lèvres dans la folie de sanglot qui ne s'arrête. elle a les jambes qui flanchent et qui cèdent s'écroulant sur le tapis de la pièce. pauvre enfant brisé, fracassé dans les bras d'un fou à enchaîner...

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Dénégations muettes de l’alchimiste. Epaules haussées. Non, il ne voit pas que cela puisse s’arranger. Il ne le souhaite pas. Théa l’a blessé, et son instinct lui hurle de se tenir loin de ceux qui lui font du mal. Il n’est pas assez solide encore pour se frotter à ce qui le corrode. Ils auront raté quelque chose, c’est une évidence. Il pressentait déjà affinité intellectuelle, complicité physique. Une réussite trop éclatante lui eut été dangereuse, l’écartant de Margot. Pas en tombant amoureux qu’on fait revenir l’être aimé. Il ne se voit pas diluer ses sentiments à l’infini, transformant la force colorée en aquarelle.
Du reste, sa peine importe peu. Il n’a pas été là pour Moon, il lui faut se rattraper auprès de l’infante.

Brute, crétin que l’homme qui dessine sous le portrait de Moon. Faut-il être aveugle pour ne pas l’aimer. Il en conçoit de la colère. Scénario prévisible que leur famille pouvait imaginer aussi bien que lui. Il se tend, se sent nerveux, rêvant de se transformer pour ficher une peur bleue à cet imbécile qu’on lui a choisi comme beau-frère. Facile de maltraiter Moon, mais en combat sans baguette contre un fauve, peut-être serait-il animé de plus tendres sentiments à l’égard du genre humain. Idée à écarter bien vite, ils ne peuvent pas se permettre une guerre entre familles sorcières par les temps qui courent.

Moon qui pleure, le désarme. Sortant un mouchoir de son veston, Atlas l’applique avec tendresse sur les joues barbouillées de larmes de l’infante. Attendant patiemment qu’elle finisse par s’en saisir. L’avantage que ce soit sa petite sœur, leur petit projet avec Pluton, c’est d’oser ce genre de tendresse. Souvenir douloureux de Théa Malfoy, qu’il a fait pleurer deux fois, la première de tendresse et la seconde de peur. Non, il n’aura plus guère de raison de lui tendre un mouchoir pour ses pleurs.

« Moon, mon adorée … » Il faut qu’il veille sur elle. Tandis qu’il le peut encore. Il ne peut pas risquer une lutte entre familles mais est tout autant incapable de rester sans rien faire. « Regarde-moi, mon croissant de lune. Il me vient une idée. Evite que ses pas ne rencontrent les tiens. S’il est violent, tu ne pourras que difficilement le sauver de ces penchants, et je refuse que ce soit au péril de tes jours. S’il dépasse certaines limites … » il ne sait comment formuler ce à quoi il pense. Si le monstre veut des enfants, il ne faut pas être doté du troisième œil pour deviner l’objet de ses intérêts. Atlas sait les transports dans lesquels l’amour charnel peut plonger. Sans en avoir fait l’expérience, il connaît les brutalités qui peuvent résulter d’un désir non partagé. Comment en parler à Moon ? Leurs parents ont-ils au moins évoqué le sujet ? Il ne peut offrir qu’une échappatoire, incapable de parler de sentiments, encore moins de ces choses. « Je vais poser un sort ici. Pour qu’il ne puisse pas transplaner et ne puisse venir que si quelqu’un lui ouvre la porte. J’ordonnerai à l’elfe de ne pas le faire. Et toi, ma tendre sœur, tu pourras venir quand bon te semble. Ne te soucie pas que je sois présent ou non, occupé ou oisif. Tu peux venir comme bon te semble ici, d’accord ? Je ferai en sorte que la chambre sous les combles soit toujours prête à accueillir ton sommeil. Tu viendras, s’il te fait peur, si tu te sens sans ressources ? » Il l’embrasse sur le front, passe un bras dans son dos. Manières timides de lui rappeler qu’il est là pour elle.

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la pauvre enfant pleure, douleur de ses deniers jours qui se meurent dans le torrent coulant de ses yeux pauvre enfant si malheureuse. l'espoir est mort, l'amour ne sera guère pour sa chair, petite poupée qu'on pose encore dans un coin sans la regarder qu'il aime à violenter à détester, malheureuse à en pleurer déchiré de ne jamais connaitre se sentiment si imaginaire pour elle. elle n'est rien , juste l'ombre d'une femme qui hante les couloirs d'un appartement trop vide, trop hanté par le passé de femme morte sous ses mains crispés. elle pleure les larmes ne sont plus que douleur, sentiment d'être un peu libre, d'être loin du tourment qu'il créer en elle, loin de cette douloureuse sensation de ne plus rien contrôler d'etre simplement un pantin avec lequel il va s'amuser. elle est triste la petite fée, de ne savoir ce qu'est aimer, enfanté elle le saura bien assez tôt si son bourreau désir à l'obliger, mais, elle l'espère pas avant qu'il ne soit marié... elle a peur, peur qu'il vienne à l'attraper à la nuit tombée prit d'un sombre désir de ne plus attendre qu'elle se décide enfin. elle refuse elle ne veut pas, elle a peur de lui sans cesse, elle ne veut plus être elle, elle veut partir si loin, et pourtant tout la retient... alors il s'approche délicatement laisse venir déposer un mouchoir sur sa détresse dévoilée. elle l'écoute dévore chacune de ses paroles, conseil avisé qu'elle ne peut refuser, même si dans le font elle aurait tellement préféré qu'il vienne à lui dire qu'il allait tout annuler.. impossibilité de rompre cet achat promise au monstre qui dort dans la chambre d'à côté épiant le bon moment pour l'égorger. elle prend le mouchoir de ses doigts tremblant sous les souvenirs funestes de cette rencontre terrestre. soupire avant de trouver son regard « merci.. » elle tente de lui sourire mais, le bonheur est parti il à quitté son corps depuis qu'elle lui ait promise. pauvre enfant qui ne sait plus comment se défaire de ce lien voué à la faire taire. heureusement, peut être il la laissera surement s'envoler dès qu'il aura eu son premier né. petite satisfaction dans l'esprit de la poupée de pouvoir s'enfuir, et pourtant si douloureuse d'imaginer abandonner son premier bébé... elle reprend une grande inspiration tentant de calmer le flot de ses larmes « ils m'ont vendu atlas... au plus offrant de tous... » elle sert alors les dents le caractère changeant la rage grimpant en elle rapidement.. « suis-je un monstre pour que l'on me marchande ? avaient-ils tellement peur que personne ne veille de moi ? » des questions qui la hantes depuis qu'elle a reçu son invitation à venir le rencontrer depuis quelle vie inlassablement chez lui jour et nuit. cauchemars de n'être rien aux yeux de ses parents de n'être qu'une belle offrante à vendre pour récolter ce qu'elle n'avait su leur donner, une fille acceptable à l'esprit censé...

@atlas flamel

@moon flamel

Difficile de faire preuve d’empathie devant une situation si différente. Atlas chercher ses mots. Il aimerait la rassurer, lui dire qu’elle est tout à fait normale. Ce n’est pas exactement cela. Moon est différente. Ils en ont conscience. C’est un troll au milieu d’une chambre, cette différence. Elle écrase tout, elle marque les poignets de sa petite sœur. Il ne parvient pas à faire un sourire rassurant. Les problèmes étaient plus petits, lorsqu’ils étaient plus jeunes. Il était facile, si facile, d’être son héros en soignant les écorchures sur ses mains, en lui expliquant un concept qu’elle ne connaissait pas encore et qui lui était utile pour ses cours.

« Mais non, mais non … » murmure-t-il. Dieu qu’il est maladroit. « Enfin, tu … » Tu es différente mais non tu n’es pas un monstre ? Tu es différente mais on aurait bien fini par vouloir de toi ? Ils étaient pressés parce qu’une fille qu’on n’a pas encore mariée à ton âge, ça inquiète ? Ils étaient pressés parce que pour des raisons qui ne t’échappent pas, l’épouse est en tout point la cadette dans le mariage, et que plus le temps passe et plus les portes se fermaient ? Ils étaient pressés parce qu’ils ne savent pas te consoler et qu’ils ont peur qu’en le faisant, Pluton et moi n’allons pas avoir l’esprit à nous remarier ? Parce que les familles pures se comptent sur les doigts de la main et qu’après mon coup d’éclat, ils avaient besoin de redorer le blason ? Parce qu’ils ont voulu une famille puissante et que le reste importait peu si tu ne transmets pas le nom ?

Il en perd son latin. « Non, Moon, tu n’étais pas … Impossible à marier. Je pense qu’ils n’ont plus su comment faire, et qu’ils ont opté pour quelque chose qui semblait plus facile. Les Gaunt sont une famille respectée … » Il n’a pas su dire respectable. « Un sang pur. C’est important, de nos jours … Tu sais que le Ministère surveille les alliances, désormais. » A mi-mots, il aimerait la raisonner. Ce ne serait plus possible de tomber sous le charme de quelqu’un comme Margot désormais. Il est navré, il n’y aura peut-être pas de grand amour pour elle. De révélation bouleversante en s’attachant à quelqu’un. « Ce n’est peut-être que temporaire ? Moon, il paraît que les femmes nées Gaunt sont fragiles, mais nous avons bien su te garder près de nous, toi qu’on disait fragile aussi ? Si votre premier enfant est un garçon, il se radoucira sans doute. Si je dois avoir une nièce, je serai ravi de prendre de ses nouvelles et de t’aider, d’accord ? Il peut y avoir de bons côtés. Notre mère a toujours dit que nous lui donnions tant de soucis, mais jamais qu'elle le regrettait. Ce n'est pas faute de lui en avoir fait bavé, pas vrai ?» Un sourire, une tentative. « Laisse-moi te faire un thé, et te trouver une lecture pour te changer les idées. Est-ce que … Tu m’autorises à lui parler ? Je ne te promets pas de changer quoi que ce soit, mais juste d’avoir une discussion avec lui. » Il se lève, s’absente dans la cuisine, fait chauffer de l’eau. Dommage de ne plus avoir l’elfe de maison, Pookie aurait consolée Moon. Peut-être. Elle a du flair, cette elfe, il le pressent. Il revient avec deux tasses fumantes, du mélange qu'elle préfère. Si ses souvenirs sont bons, et il n'y mettrait pas sa main à couper. « Alors ?»

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elle reprend doucement le souffle boit chacune des paroles de son frère. a-t-il raison ? est-ce la meilleure solution de la fiancée à un sang qui continuerait à orner de beauté leur ligné ? elle n'en sait rien, l'enfant n'a jamais rien comprit au jeu du sang se laissant guider par les dires de ses frères et de ses parents sans vraiment écouter. elle a le sang rouge d'un carmin intéressant trop de fois ayant perler sur ses bras trop de fois sortant de ses veines par éclat. pourtant il est aussi rouge qu'un autre, aussi terrifiant que celui au sang impur, alors qu'elle est cette histoire ? moon ne comprendra donc jamais les jeux du sang des descendances et de cette fâcheuse politique qui mène la vie des gens. elle soupire retire quelques larmes tintant encore ses jours pâles. a-t-il raison, amos se calmera peut être quand elle enfantera un fils qui portera son nom, sa chair. elle doute pourtant un instant, douce vierge 'ayant rien connu que le regard apaisant d'homme au lointain, silencieux de désir de caresser ce pantin. jamais, personne n'a jamais effleuré ses lèvres, pauvre poupée dénuée de toute expérience même celle d'un simple baiser. la peur qui grimpe en son ventre, ne devrait elle pas aimer avant d'enfanter ? ne devrait elle pas avoir le cœur qui brûle avant de se laisser envoûter ? elle ne sait plus.. elle est perdue.« tu sais que je ne comprends rien à toute cette histoire de sang... mais si tu le dis tu as surement raison... » elle soupire et hausse les épaules « cette obligation d'enfant me tétanise j'ai peur qu'il m'approche alors qu'il... » elle marque un temps de silence « je me pensais prête à une romance me voilà prisonnière d'un homme que je n'aimerais jamais » elle hausse les épaules « je le ferais pour vous... pour ne pas vous décevoir encore, pour que père et mère arrête de s'en faire de mon sort » ele tente un mince sourire comme pour le rassurer un instant avant qu'il ne vienne à lui parler d'un futur rencontre d'une tentative de conversation. elle soupire, serait-ce pire ? non, amos ne pourrait lui faire plus de mal, il a déjà assez fait, il a déjà brisé tous ses rêves de conte de fée. elle prend alors la tasse qu'il vint à lui ramener la serrant entre ses deux mains soufflant sur le nuage de vapeur s'en échappant. douce odeur lui rappelant la France, les étendus de coquelicot et de lavande de la provence. elle aimerait se noyer dans cette tisane ne plus en sortir brûler son âme dans les odeurs de fleur. elle relève doucement le visage regardant son frère« j'accepte » elle laisse ses lèvres se tremper dans la chaleur réconfortante du thé « explique lui qui je suis... du moins tente de lui faire comprendre que je ne serais jamais celle qui l'espère » vérité, elle ne sera jamais de ces femmes parfaites guinder au regard supérieur. elle, elle a le regard plein de torpeur, de peur de folie insensé de moment égaré. elle veut qu'il lui dise que la lune parfois se laisse happée par le néant de la nuit que ses mots trésailles alors qu'elle faibli, qu'elle parle souvent avant que les mots lui viennent qu'elle peut être cassante alors qu'elle a le visage terne. oui elle aimerait qu'il comprenne qu'elle n'est que délire que moment absent que souci insolent qui tourne inlassablement en elle qui tourbillonne tel une tempête... et pourtant, elle est aussi douceur et amour, petite chose frêle qui espère qu'on prenne soin d'elle.

@atlas flamel

@moon flamel

« Mon astre, tu te doutes bien que je ne suis pas le mieux placé pour parler de l’obligation de faire des enfants ? » Sourire d’une sincérité totale. Elle sait bien, Moon. Elle aura perçu, que Margot et lui avaient fait des projets. Ils ne s’étaient pas cachés. Un livre moldu sur l’étymologie des prénoms, qu’elle feuilletait et qu’il venait lire sur son épaule. Des discussions sur où vivre. Et surtout, les innombrables entretiens chez des spécialistes de la fertilité, pour reprendre des termes polis. Atlas lui tenait la main, la rassurait avant ou après les rendez-vous. C’est à ce moment qu’il a pris l’habitude d’avoir toujours deux mouchoirs à tendre. Margot avait si souvent les yeux rougis de pleurs. « Il y a des femmes qui s’imaginent toute leur vie dans ce rôle. J’imagine que cela arrive d’autant plus qu’on vous y pousse dès le berceau. Visiblement, tout le monde s’accorde à dire que c’est une expérience … Bouleversante ? » Il tient ses mains dans les siennes, la chaleur de la tasse de thé se répand jusqu’à lui. « Voilà les options. Soit tu t’y épanouis et tu seras heureuse d’élever ces enfants. Soit nous trouverons des nourrices, nées moldues ou elfes de maison. Peu importe. » Scénario numéro un, alternative. Une bonne habitude héritée de la guerre, ça. Les moldus étaient excellents à ce petit jeu. Atlas s’étonne encore d’une confiance, d’un amateurisme chez les sorciers. Faut-il qu’ils aient la magie pour eux s’ils veulent vivre avec si peu d’inquiétudes. « Quand à la manière de les faire, disons qu’elle peut être très agréable. Mais si ton futur mari n’était pas tendre avec toi, viens nous en parler à Pluton ou moi. Tu n’auras pas besoin de fournir des détails. » Ils trouveront une solution. Il en vient bien une à l’alchimiste, mais après tout, un Gaunt aurait-il besoin de l’autorisation de ses beaux-frères pour aller au Fol’Opium. Sans doute pas. Ils verront.

« Je ferai tout ce qui est en mon possible pour lui faire comprendre qui tu es. Rassure-toi. » Il n’ose pas prétendre qu’il réussira. Les dernières années l’ont dépouillé d’une partie de cette assurance aveugle qui le caractérisait. Il panse encore ses plaies. A très cour terme, il lui faut rassurer sa petite sœur. « Maintenant, si tu me permets, j’aimerais t’entendre parler des astres mais m’installer plus confortablement. » Il fait craquer ses doigts, encore que ce ne soit pas une condition nécessaire. Atlas ferme les yeux et bientôt, un type de magie opère. La silhouette rapetisse, prend la couleur sombre du pelage noir, le nez s’écrase et devient museau, l’homme tombe à quatre pattes, devenu panthère comme sortant d’une chrysalide. Pour la forme, il en rajoute un peu et s’étire comme un chat avant de sauter doucement sur le canapé. Patte de velours qui s’installe en douceur, sans bousculer Moon, sans renverser le thé encore chaud. Il tourne sur lui-même, cherchant la meilleure position. Enroulé sur lui-même, tournant le dos au canapé, sa tête appuyée contre la jambe de Moon. Une petite-fille n’aurait pas rêvé d’une plus belle peluche. Il regrette juste la couture saillante, la cicatrice d’un rose tendre. Peu importe. Sitôt que Moon lui parle des astres, un grondement de tonnerre miniature sort de sa gorge fermée. Ronronnement qui leur est salutaire à tous deux.