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 hear me roar (w/dorcas) terminé.

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Edelgard Umbridge
ordre du phénix
Edelgard Umbridge
crédits : queen prudence.
face claim : michelle dockery.
pseudo : ancalagon/marine
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études : autrefois élève sous les couleurs des lions d'or.
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Message (ϟϟ) Sujet: hear me roar (w/dorcas) terminé.   hear me roar (w/dorcas) terminé. EmptyLun 20 Avr - 15:58


on dit que le temps guérit toutes les blessures,
et celles que j'ai subi sont dignes d'une brûlure,
au dernier degré.


(song)

Quelle peste.
Elle crache, elle jure, elle sent la colère qui grimpe, oscille entre tempête et ouragan, deux extrêmes qui lui vont si bien et pourtant, elle enrage, a furie, oui. La rage au ventre depuis des jours, depuis qu'elle a croisé son regard ! La diablesse, la traîtresse, elle est arrivée comme une reine à la banque, sans un regard, sans un mot, sans la prévenir et ça, Edelgard ne le tolère pas.
Impossible de se concentrer, impossible de dormir, ô douce insomnie récurrente. Elle a osé faire son grand retour, saleté d'auror, va au diable, Merigold ! Le carnet vole, le verre éclate contre le mur, à nouveau, ce sentiment qui avait été éteint, enterré depuis si longtemps resurgit. La colère par l'amour, l'amour par la haine. Le coeur bat fort, palpite presque, la respiration est nerveuse, au beau milieu de la nuit tandis que la sorcière se déteste, pourquoi trembler pour elle ? Elle n'a plus le contrôle sur toi, plus du tout.
Menteuse.
Les mains dans ses cheveux en bataille, le regard dans le vide, vague à l'âme échouée sur le récif, cap perdu, elle fait mille pas dans sa chambre, se laisse tomber près de sa coiffeuse et observe son reflet dans le miroir. Que reste-il de la grande et puissante Edelgard ? Une illusion. Un vulgaire mirage qui s'effrite si on ose insister. Colosse aux pieds d'argile, fatalité qui dirige nos vies. Ne pas replonger, ne pas céder, ne pas redevenir cette autre. Les souvenirs sont douloureux et l'esprit perfide, les laisse aller et venir librement, sans aucune limite.
Hors de question !
Tenir bon, se ressaisir, ne pas plonger, car la chute est plus simple et la douleur, trop séductrice. Une plume, un morceau de parchemin arraché d'un geste, quelques griffures sur le papier, léger sifflement pour appeler l'enfant onirique de la guerrière, Athéna. Chouette effraie au plumage crème, parchemin attaché après une ultime signature, Médusa prend son envol dans la pénombre. Sommeil impossible à trouver, la mort peut me bercer ce soir. Demain, on retrouvera des cadavres, bouteilles vides, au sol, mais demain, ça sera un autre jour.

Retrouve moi dans les jardins de Kensington,
Mardi après le couché du soleil,
Près de la statue de Peter Pan.

Ton passé.


La statue de bronze trône fièrement.
Les jardins sont étrangement calmes, comme si les moldus, bien qu'ignorants, savaient déjà qu'un duel allait avoir lieu ici. Edelgard, assise depuis déjà de longues minutes attend. Cigarette, la troisième déjà, entre les lèvres, elle tape nerveusement ses doigts contre le banc sur lequel elle a trouvé refuge. Sa tenue, elle a fait un effort pour s'approcher des moldus. Un chapeau oui, mais sobre et bleu pastel, un tailleur assortis, des talons noirs classiques et sa baguette, soigneusement rangée dans son sac, à l'abri des regards. Les cernes sont cachées autant que possible sous le maquillage fin et esthétique, du rouge sur les lèvres, marque de fabrique et déjà, le clocher de Westminster se met à sonner.
Merigold.
Léger soupir, mégot écrasé contre le banc, lancé aux pieds de la statue tandis que les cloches, gueulantes, cachent le craquement sonore significatif d'un sorcier qui transplane. Elle est là.
Ne pas tomber, ne pas tanguer, ne pas exploser. Se contrôler, statue de cire, garder la tête haute. Edelgard se lève enfin, dévisage presque l'auror quand elle approche. « Merigold. » Pas Dorcas, encore moins Doe, as d'affection rien, nous n'avons plus rien en commun, excepté une part de notre histoire et ces battements intempestifs dans la poitrine. « Tu es donc venue. » calme toi, Edel, calme toi. Mais elle n'a aucune envie d'être calme, la lionne. Déjà, ça tambourine, ça hurle en elle et le ton passif ne lui convient pas. Elle n'attend même pas d'avoir la sorcière face à elle pour lancer les premiers assauts.
« Juste une question, une seule ! Savais-tu que j'étais aussi là-bas, à Gringotts ?! Que nous étions sous le même drapeau ?! » souffle court, l'envie de claquer ce visage est si fort et pourtant, la main tremblante se retient. Qu'elle n'essaie même pas de mentir la garce, Edel le saura, elle a toujours su déchiffrer ses traits.

« C'est ironique non ? Tu te bats aujourd'hui, tu es là, la baguette à la main, prête à donner ta vie pour les autres, mais tu n'as jamais fait le quart pour nous, pour moi. Tu avais peur que je te détruise, mais la vérité, c'est que c'est toi qui m'a détruit, Dorcas. Tu m'as détruit. » Dorcas.
Baisser les armes, lâcher prise, regard dans le vague. Maintenant qu'elle est là, que reste-t-il de toute cette rancoeur, de toute cette haine si féroce accrochée à nos entrailles ? « Tu... » pas les mots, pas l'envie, pas le courage de revivre encore ça. « Bitch. » crachée sur la scène, monstre d'égoïsme pointé du doigt par l'accusation. Finalement, pourquoi être venue, pour jeter des atrocités au visage de celle qui a ouvert tant de plaies qui ne sont pas refermées, toujours saignantes, blessures ravivées, dégoût exacerbée pour maquiller le simple sentiment du manque atroce de l'être aimé.

Et Peter Pan, seul témoin de ces sombres retrouvailles.


Dernière édition par Edelgard Umbridge le Jeu 7 Mai - 21:57, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hear me roar (w/dorcas) terminé.   hear me roar (w/dorcas) terminé. EmptyLun 20 Avr - 20:06


et dans les méandres du sable,
les espoirs se meurent, imperméable.

Dans le foyer, le feu crépitent en une douce véhémence que les flammes accablent, ardentes. Sonorité d'un ire que l'on tire de l'antérieur comme pour en rechercher le malheur. Étroitesse d'un myocarde auquel la main à une emprise sur le muscle – celui de la pression qui se resserre tel un étau. On oublie jamais rien, on vit avec mon hirondelle. Des propos que la conscience prend plaisir à te rappeler pour mieux cautériser les plaies qui s'ouvrent à nouveau. Le silence dans le salon est appréciable et seuls les ronronnements du félin à la robe d'un gris anthracite vient troublé la quiétude de cette pièce chaleureuse et cosy. Les iris de l'animal sont dilatées, synonyme rigoureuse de son sens de l'observation. Andromède est un chat sauvage dont le regard hypnotique ne se résume qu'à la brûlure acier d'un saphir brut. Quelques fois, tu t'interroges sur cette projection sauvage qui pourrai être la tienne si tant qu'elle soit naturelle. Une pensée fugace qui ne trahit aucunement la tâche à laquelle tu t’attelles depuis ce début de soirée. Une mission sur laquelle Amadeus t'a demandé silencieusement ton aide. Une seule œillade suffit pour émettre le moindre terme entre vous et tu ne lui en as guère demander plus. Il est l'un des seuls vestiges de ton passif sur lequel tu peux aveuglément compter et par Merlin, lui seul sait que ton amitié est un ressenti de confiance que tu n'accordes pas à tout le monde. Une énième page de l'ouvrage que tu tiens entre tes mains se tourne, sans la moindre informations pertinentes. Le vieux plancher de l'appartement grince, petits pas feutrés pour annoncer l'arrivée imminente du jeune garçon. Le minois endormie, les yeux bercés encore par le sommeil perturbé, le petit bonhomme s'avance doucement en ta direction avant de monter te rejoindre sur le canapé en velours bleu. Sa main droite ne se sépare aucunement de sa peluche en forme de dragon tandis que son autre main se pose sur la tienne. Tu l'entoures d'une étreinte complice et protectrice alors que ses paupières s'attardent sur la chorégraphie des flammes qui ondulent comme une mélodie envoûtante. « Les ombres … elles me font peur maman. ». une voix cristalline dont le murmure est un reflet de sa plus grande peur, celle de la noirceur. Un cauchemar dont la redondance a pris ses racines à la disparition de son paternel. « Tout va bien, mon grand. ». lui dis-tu tout en déposant un baiser dans ses boucles brunes en bataille. Un seul regard et la connivence opère entre toi et ton fidèle compagnon à poils longs. Andromède émet un léger ronronnement grondant avant de sauter en toute noblesse pour rejoindre l’accoudoir du canapé et se lover près du môme.

Le message de l'expéditrice ne te parvient que quelques heures plus tard. Pouvais-tu t'en attendre à moins de la part d'un printemps gelé ? Pas le moins du monde. Son message possédait la rage sous adjacente de l'arme blanche et d'une rancune que tu ne prends même pas le temps de nommer. Le passé est le passé, filon d'une rivière qui ne se tarit jamais. L’élément de l'eau est insoupçonné, puisqu'elle se veut élémentaire. Les bribes de l’éducation de ton père  vibrent au détriment de son spectre qui n'est plus qu'une brume éparse. Lacarnum Inflamarae. Et le parchemin froissé brûle en solitaire puis devient cendres pour rejoindre la poussière d'antan. Tu ranges ta baguette à l'intérieur de ton manteau de son saison dont tu rabats la capuche pour mieux te fondre dans le paysage que tu t'apprêtes à rejoindre. Les bureaux du département de la justice magique sont déserts, la plupart des employés ayant écumés leurs heures de travail. Les tiennes ?  Elles ne sont pas tout à fait exhaustives mais l'idée de la fin t'effleure à peine lorsque tu transplanes en direction de la capitale britannique. Un ciel pluvieux ridé d'un soleil qui décline pour embrasser d'ici peu de temps le cycle lunaire. Une durée à laquelle tu aspires égoïstement. Le mouvement suffit pour attirer l'attention d'une femme dont le visage bouillonne entre l'acquisition et le jugement. Tu ne l'en blâmes pas, tu as tes tords, tes remords mais le silence sait être une éloquence de choix en ces circonstances. Ta capuche dissimule aisément tes pupilles dont le clair-obscur est une nuance porteuse de tant de mystères. Ton patronyme se répercuter entre ses lippes comme une écorchure douce et tueuse à la fois, étrange à entendre alors qu'un premier point de suture saute à l'intérieur de la cage qui emprisonne le muscle primaire. « Juste une question, une seule ! Savais-tu que j'étais aussi là-bas, à Gringotts ?! Que nous étions sous le même drapeau ?! ». Edel est une femme de puissance, capable de rivaliser avec la force d'un membre de la gent masculine, là dessus elle a toujours éveillé le complexe de ces derniers. Néanmoins, tu sais aussi qu'elle tente oisivement de maîtriser son feu. Un feu dont le souffle est un fléau tel le fantôme du passé commun. « C'est ironique non ? Tu te bats aujourd'hui, tu es là, la baguette à la main, prête à donner ta vie pour les autres, mais tu n'as jamais fait le quart pour nous, pour moi. Tu avais peur que je te détruise, mais la vérité, c'est que c'est toi qui m'a détruit, Dorcas. Tu m'as détruit. ». une tirade, presque une litanie pour évoquer la véracité des actes passés, d'une missive dont elle ignore tout. Ne dis rien, Dorcas, elle ne doit jamais savoir le tunnel sombre qui a été le tien. La conscience afflige des paroles véridiques mais ne fait que se révéler être une compagne de loyauté, comme toujours. Ton mutisme dérange et agace l'amante d'autrefois, celle que tu as connue au delà des lois et de la foi. Elle hésite et la voix titube pour une énième insulte qui glisse sur ta peau comme l'on remet le stylet dans son fourreau. Blessé pour cette vie d'antan, qui n'est plus aujourd'hui. « Pourquoi évoquer la question lorsque tu détiens déjà la réponse. ». ton intonation est d'une tempérance aussi calme d'une brume qui se dépose sur sa nature verdoyante. Tu penches légèrement la tête sur le coté, la toisant sans la moindre émotion apparente alors qu'à l'intérieur, le ressenti exulte de revoir ce visage. Non, tu ne sais pas tout, Edel. « La vérité est un mot que l'on s'approprie bien trop vite et parfois elle nous empêche de voir au delà, c'est peut être bien là le problème. ». l'égalité de ta voix s'exprime sur la même onde alors qu'un soupire aphone s'échappe de ta bouche. « Le passé est vague figée et on ne peut rien y changer. Tu peux porter une rancune jusqu'au trépas, je ne t'en voudrais pas,  Edelgard , car tant que tu ne serais pas prête, tu ne m'entendras pas. Pour le reste de mes actions, de mon combat, tu ne sais rien du tout. ».
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hear me roar (w/dorcas) terminé.   hear me roar (w/dorcas) terminé. EmptyMar 21 Avr - 21:37



J'ai mal.
Un mal de chien, un mal à en crever et pourtant, on ne meurt pas, on survit, on apprend à vivre avec ce mal. Douleur qui devient presque intime, on aime sa douleur à la fin, car elle fait partie intégrante de nous. Incrustée dans la chair, imprégnée dans l'esprit, ça perfore de part en part et quand le temps panse les plaies, il ne parvient pas à les faire disparaître pour autant. Noyer dans sa souffrance, noyer dans ses rancoeurs, rancune tenace !
Edelgard a tangué, oh oui et plus d'une fois.
Deux longues années.
Deux années.
Oui, à se faire du mal, à vider les bouteilles, à se perdre dans l'alcool pour oublier , à fumer, opium et compagnie, pour halluciner, pour s'envoler, pour ne plus penser qu'on n'entre pas dans la norme, qu'on est jugé par la société comme monstrueux, que ça fait mal d'être différent, qu'on nous regarde de haut, le nez de travers, ça les débecte tous oh oui, la plèbe, qu'on refuse d'être dans une case, qu'on refuse de marcher droit. Homme et femme, femme et homme. Premier baiser échangé, premier baiser interdit, boire la tasse, se poser des questions derrière les étagères d'une bibliothèque, regarder ses semblables, comprendre que l'adolescence, âge béni, âge maudit, offre les années de l'appréhension, de l'expérience et accepter enfin, ce qu'on est. Mettre des mots sur les maux, jamais anormal, juste soi-même, exister à part entière, ne pas faire semblant, ne pas pas les choses à moitié, être vrai et tant pis pour les autres. Tant pis si on juge, tant pis si on dévisage, tant pis, car l'idiotie est partout et on ne peut pas changer la face du monde, mais on peut se sentir mieux, s'accepter, s'indigner de l'esprit étroit de nos ancêtres et des plus jeunes.
Guérir.
Ne plus se faire du mal, ne plus écraser ses mégots sur sa peau meurtrie, ne plus frapper les murs, ne plus souffrir. Marcher la tête haute, se moquer de ceux qui ont pointé la différence du doigt, en rire plutôt qu'en pleurer et surtout, embrasser la dignité !
Deux années pour Edelgard.
Deux années oui, pour se détruire et renaître de ses cendres, être plus forte, adieu le lionceau, bonjour la lionne qui rugit , garder le contrôle, refuser de se soumettre, se battre et envoyer balader les bonnes moeurs. Et pourtant. Oui, pourtant, la rancune est là, à l'intérieur, comme un ver, un parasite, elle est là. La colère que l'être aimée ne se soit pas battue, baisser les armes, accepter, mettre un masque, ne pas être elle-même, incompréhension totale. Edelgard exige enfin, des années après, des rêves et des cauchemars plus tard, des explications, sous l'oeillade de l'enfant qui ne grandit pas, jamais !

Elle arrive enfin, capuchon sur le visage.
Le ciel est laid, affreusement moche, comme s'il était le reflet de cette relation morte, des vestiges perdus, panaches de fumée. Le coeur palpite, tous les sens sont à leur paroxysme, ça tambourine quoi qu'on en dise. Garder le contrôle ! essayer, mais Edel sait. Oui, la sorcière sait que face à son passé, elle en est incapable et la lionne en cage déjà, dévore les barreaux. Et les accusations tombent, les propos sont dit sans la moindre délicatesse, car la rancoeur refait surface et ça donne la nausée, la gueule de bois. Merigold. Merigold ! Impassible, mais terriblement belle, une statue de cire figée, qui ne montre rien, qui ne laisse rien paraître, se contente de répondre avec un calme qui enrage encore plus la lionne. « Pourquoi évoquer la question lorsque tu détiens déjà la réponse. » celle-ci écarquille presque les yeux, vilaine grimace sur le visage. « Parce que je veux l'entendre de ta bouche. Dis le. » un ordre presque, ne pas craquer, ne pas craquer. Elle inspire lentement, longuement tandis que l'auror reste de marbre. Ce comportement a toujours eu le don d'énerver Edelgard et encore plus ce-jour, quand elle se rend compte de l'implacable vérité. Elle est incapable de lui résister même après toutes ces années. Le masque tombe.
« La vérité est un mot que l'on s'approprie bien trop vite et parfois elle nous empêche de voir au delà, c'est peut être bien là le problème. » Ah non ! La sorcière dévisage littéralement la femme. Tout, mais pas ça. « Ne joue pas à ce petit jeu là avec moi, Merigold ! » menace en l'air, le ton monte, quelques moldus observent la curieuse comédie qui se déroule en plein coeur de Kensington. Le ton accusateur, le doigt montre l'accusée, capuche sur la tête. « Pas de leçon de moral et surtout, ne mets pas le costume de la sagesse, pas avec moi. » elle s'offusque, manque presque d'air en faisant les cent pas avant d'inspirer et d'expirer, le dos adossé à la statue de bronze. Reprendre son calme.
« Le passé est vague figée et on ne peut rien y changer. Tu peux porter une rancune jusqu'au trépas, je ne t'en voudrais pas, Edelgard , car tant que tu ne serais pas prête, tu ne m'entendras pas. Pour le reste de mes actions, de mon combat, tu ne sais rien du tout. » Foutaises ! La lionne ferme les yeux, self control darling.
Il s'écoule de longues minutes, silence est roi, avant que Edelgard n'ouvre de nouveau les yeux, le sang-froid retrouvé, mais la langue, toujours acide. Les bras croisés, elle ne décolère pas, mais elle doit rester calme pour permettre à cette discussion - ou plutôt, confrontation - d'aboutir à un quelconque résultat.

« Tu as raison. Le passé est figé et on ne peut revenir en arrière. Tu as choisi. » pause, elle n'est pas comme son ancienne amante, non, elle est plus sanguin, plus violente, alors elle essaie de prendre le temps de peser ses mots, de les choisir avec précision et finesse, comme Dorcas ferait. « Tu as choisi de ne pas te battre pour nous, d'obéir à papa et d'accepter une vie qui ne te correspondait pas. Nous le savons, toutes les deux. » nouvelle pause, mais cette fois, le besoin se faire ressentir de s'approcher, de tenir tête à l'auror, même si celle-ci a toujours été plus grande physiquement que la tenancière, les talons lui offrent l'avantage d'une hauteur presque identique. Les yeux dans les yeux. « Sachant cela, sachant que tu as préféré courber l'échine une fois, pourquoi cette fois-ci, cela serait différent, Dorcas ? » le ton inquisiteur est donné, les reproches sont là, un brasier aussi vif et intense que la première fois.
« Dis moi, qu'est ce qui a changé, cette fois ? » et inutile de mentir ou d'essayer de cacher la vérité, la lionne a toujours su déchiffrer dans le coeur de l'aigle autrefois, enfermé, prisonnier dans sa cage.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hear me roar (w/dorcas) terminé.   hear me roar (w/dorcas) terminé. EmptyMer 22 Avr - 16:40


La toile ne cesse d'être tisser, de broder le linceul des souvenirs pour unique vestige de bonheur. Un terme que tu songeais vain jusqu'à ce que l'aube de l'espérance ce réincarne sous le visage de l'innocence et d'un bleu digne des plus hautes montagnes. Paysage désertique, celui peut être des sentiments éclectiques. Un capharnaüm de ressentis qui t'a éteinte pendant de nombreux mois au cours desquels tu n'étais que l'empreinte sombre dictée au bout de ta baguette magique. Cette dernière a été l'écrivaine de bien des prises dont les échos assènent à résidence les cellules de la prison d'Azkaban. Des plaintes qui sont vecteurs de promesses de te faire payer leurs places aujourd'hui. Aujourd'hui puis demain, à par cette notion rien ne compte sur la philosophie qui tranche avec celle que tu as eue par le passé. Période ombrageuse et mélodieusement morne si tu n'y fais entrer que la douleur d'avoir perdu l'opposé à ton astre lunaire. Période audacieusement belle et musicalement douce si tu y laisses voguer le rire rauque de l'être aimé. Étrange sensation qui étend ses griffes en une caresse sur le bouclier armé de ta conscience. Ta fidèle compagne de toujours est éveillée, prête à ne pas te laisser errer sur les rives d'un antérieur où tu risquerais de te mettre. L'ire est agacé sur les bords du lac où seule la statue de Peter Pan vous honore de sa présence. Une présence qui sonne creux alors que ton expression raisonne à l'impassibilité. La lionne tonne son désir avide pour t'entendre prononcer des paroles qu'elle veut entendre de ta bouche. Presque un ordre mais auquel tu ne donneras aucunement suite. L'expression des traits de ton interlocutrice se tendent à mesure que ses exclamations se déversent telle une pluie grondante s'abattant sur les fenêtres d'une vieille bâtisse. La rancœur intérieur de la sorcière alimente son amertume à coup de verre. Tu es désolée, mon hirondelle, tu ne le sais mieux que personne mais le temps viendrai où les maux deviendront des compréhensions. Sagesse ou érudite, les mots ne manquent guère pour exprimer le nombre de fois où Edelgard te murmurer combien elle appréciait cette divergence rare chez toi. Des propos d'un ailleurs, des pensées mesurées à l'essence d'une tempérance qui manque au monde. Présentement, ces mêmes dires sommeillent comme un reproche mais tu ne répliques pas. Il n'y a pas lieu et tu es lasse de tout cela. D'être contrainte de regarder en arrière alors que tu n'as fais que cela ces dernières années. La culpabilité n'est un pas une émotion que tu as annihilé mais dont tu as figé la source afin de pouvoir avancer dans cet objectif qui est le tien. Immobile, le silence parsème ses bienfaits pour atténuer une colère qui fait rage mais qui installe ses quartiers. Tu l'observes, les bras croisés la propriétaire du casino recouvre son masque de froideur mais qui dissimule bien d'autres choses encore. « Tu as raison. Le passé est figé et on ne peut revenir en arrière. Tu as choisi. »

La tirade s'annonce basique comme à chaque fois qu'Edelgard choisi de prendre le contre pied de son attitude coutumière. Ainsi, elle use de son as de trèfle celui destiné à la réflexion et non à l'offensive physique. La joute verbale est teintée d'une ambition arrogance pour assister à l'impact de la chute. Tu ne t'en attendais pas à moins de sa part, au moins une partie de sa personnalité n'a pas disparue.  « Tu as choisi de ne pas te battre pour nous, d'obéir à papa et d'accepter une vie qui ne te correspondait pas. Nous le savons, toutes les deux. Sachant cela, sachant que tu as préféré courber l'échine une fois, pourquoi cette fois-ci, cela serait différent, Dorcas ? ». Son timbre de voix se veut l'investigateur de bien des recherches. Celui du pourquoi ? Celui du comment ? Des interrogations que tu lui attitres comme légitime. Conte lui la lourdeur des regrets, Doe, peut être comprendra-t-elle et cesse de prendre tout sur toi. Des soupirs qui s'élèvent de ton subconscient capricieux mais auquel tu ne prêtes aucun crédit car cette partie de nous ne fait que révéler des faiblesses, nos envies personnelles et nos caprices. Tes épaules sont habituées à ce fardeau qui est le tien et tu ne t'en déchargeras pas sur autrui. Au fur et à mesure de sa réplique, la sorcière s'est avancée en ta direction rejoignant ton coté de la rive. Ta silhouette n'a pas bougé d'un iota, pas plus que ta capuche qui recouvre toujours ta chevelure aux nombreux reflets automnales. Edelgard peut tout te reprocher, tu les accueilles à bras ouverts car voilà bien longtemps que tu as fait le tri dans ce qui t’incombe – ou pas. « Nous ? Je ne crois pas que tu puisses l'emprunter pour définir ce s'est passé. » . une réponse courte à l'instar de ton intonation qui se sépare jamais de calme herculéen qui est le tien.  Son regard se vrille sur le tien avec l'intention de la guerrière qu'est l'emblème du lien mais la chasseresse de l'aigle se veut bien plus avisé. « Dis moi, qu'est ce qui a changé, cette fois ? ». Encore une question qui dépeint son insistance si ce n'est la vérité. Tes deux obsidiennes se place à l'horizon de ce regard d'autrefois encore enfouie sous la profondeur de la douleur. Elle a bien compris que ta motivation est véritable mais quand bien même elle le touche du bout du doigt, la Umbridge a besoin de mettre des mots. Une habitude qui n'a pas changé. Elle avait été la première à avoir besoin de l'entendre entre tes lippes, les mots du sentiment de cœur. Toi, tu demeurais cette liberté qui a conscience mais qui n'a pas besoin de l'entendre. Tu savais, c'était l'essentiel. Un soupire presque aphone s'échappe de tes lèvres alors que tu te penches à l'oreille gauche de ton ancienne cavalière de cœur. « Il y a beaucoup de choses que tu ignores mais cela tu en aurais eu vent tôt ou tard. Les temps changent, le monde a perdu l''équilibre de son axe et l'avenir est une promesse lugubre. Je ne laisserais pas cela à mon fils. ». ta dernière phrase n'est plus qu'un murmure dans la nuit, glissé à l'oreille de la brune. Tu te redresses avant de la contourner pour rependre ta marche.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hear me roar (w/dorcas) terminé.   hear me roar (w/dorcas) terminé. EmptyVen 24 Avr - 15:58


Duel au sommet.
Les deux reines s'affrontent sur un terrain instable, à chaque instant, l'une peut perdre la face, l'autre peut tanguer, tomber, la chute douloureuse, pour finir par se noyer, disparaître complètement. Est-ce là une discussion ou un règlement de comptes ? Un peu des deux à la fois, subtile mélange pour trouver des réponses aux maux qui rongent l'intérieur de la lionne, de quoi être malade encore une fois. Et pourtant, elle s'y refuse, revenir de l'enfer une fois a déjà été assez difficile, il n'y aura pas de seconde chance. Et pourtant. Oui, pourtant.
Il faut avancer, ne pas reculer et affronter ce visage si familier hier, si distant et inconnu aujourd'hui. Faire taire cette peur sans nom qui martèle le coeur, noeud dans l'estomac, nausée naissante, trouver les mots suffisants et essayer de comprendre sans céder à la passion d'une douce et virulente colère. Se calmer, inspirer, expirer, car des deux, c'est sans doute Merigold qui sait conserver au mieux sans son sang-froid, elle a toujours eu ce côté réfléchi, érudit dans l'âme, fine observatrice dans la brume, avant même d'embrasser une carrière d'auror, profession qui a accentué cette qualité, imperturbable en toute circonstance ou presque. Edelgard, elle, c'est l'inverse. C'est le brasier, la tempête, c'est l'émotion, diamante brute qui agit avec le coeur et les émotions, qui ne prend pas le temps de se poser, c'est l'instinct avec le cerveau, ce sont les actes avant la réflexion. Deux opposés, l'une est l'eau, élément du mouvement, flux sans cesse de la réflexion qui peut se déchaîner à tout instant, taciturne à souhait, l'autre est le feu, élément de l'énergie et de la passion, qui peut exploser et tout détruire. Comment, de ce fait, parvenir à une quelconque entente ?
Comment avons-nous fait autrefois ?
Que restent-ils de nous ?
Sur ce tas de cendres.
Rien

Je m'y refuse.

« Nous ? Je ne crois pas que tu puisses l'emprunter pour définir ce s'est passé. » Bitch. Une nouvelle fois, elle jure, mais intérieurement cette fois, car elle sait que l'auror a raison et elle déteste ça. Elle sait choisir ses mots avec une précision stupéfiante, dire les vérités dans des phrases courtes, assassines et d'une justesse qu'on ne peut contredire, mais Edelgard n'a jamais été celle qui se laisse faire, au contraire. Caractère fort, elle est incapable de se taire et de baisser les armes, ni même de poser le bouclier, au contraire, elle charge, la lionne, elle rugit, elle réplique indéniablement. « Tu as raison, j'oubliais que toi, tu as conservé ta place au ministère et que ton père a versé des pots de vin pour faire taire le scandale avant que celui-ci n'éclate. Moi, vois-tu, je n'ai pas eu cette chance. Le véritaserum que l'on m'a forcé à boire, impero, toujours si efficace, reste un souvenir amer dans mon esprit. » égoïste ! quelque part, oui, c'est égoïste de toujours tout ramener à soi, centre d'un monde incompris, la belle le sait, mais elle a ce besoin viscérale de faire entendre sa souffrance à la sorcière, qu'elle sache à quelle point elle a été brisée, cassée, détruite par la tournure tragique de ces événements.
Pauvre idiote.
Elle se mord la lèvre inférieur, vieux réflexe de l'enfance que Doe ne connaît que trop bien, quand elle sait qu'elle en fait trop, quand elle s'en veut, des remords visibles, une faille que Edel n'aime en rien chez elle, mais c'est là, partie d'elle même, silence absolue tandis que les questions se posent, pour mieux démêler une situation trop douloureuse, des noeuds de souffrance, des années perdues.
Et Merigold approche, Edelgard se retient d'un mouvement de recul, c'est instinctif, presque un processus de défense naturel, bouclier dressé tandis qu'elle sent cette chaleur renaître au creux de son estomac. Pourquoi maintenant ? Pourquoi après tout ce temps !? Ca revient comme une claque au visage, ça ne se contrôle pas et ça fait peur, tandis que la sorcière évoque à l'oreille de la lionne, la douce vérité. « Il y a beaucoup de choses que tu ignores mais cela tu en aurais eu vent tôt ou tard. Les temps changent, le monde a perdu l''équilibre de son axe et l'avenir est une promesse lugubre. Je ne laisserais pas cela à mon fils. » Mon fils.
Un fils.
Yeux écarquillés, bouche légèrement entrouverte, coup de poing dans le ventre, souffle coupé, Merigold la contourne pour tracer sa route. Elle avance et sans toi. Elle n'a pas eu le choix non plus, elle a quelque chose de précieux, bien plus que sa propre vie, à protéger. Point commun, Edelgard comprend qu'elle est comme elle, elle qui cherche en vain à protéger sa famille, son clan et surtout, Cirilla. Petite soeur perdue dans la nature, maudite par la lune. « Attends. » sa main déjà, se referme autour du poignet de l'auror, pour la retenir, mais sans brutalité, sans violence, avec une douceur qui était presque éteinte. « Ne pars pas, pas maintenant, pas encore. » le contact se veut tendre, comme autrefois et même si la lionne se montre rancunière à souhait, qu'elle connaît le prix d'aimer, elle refuse de lâcher ce contact si précieux.
« Je ne savais pas que tu avais eu un fils. » sa langue acide d'ordinaire, n'est pas acérée cette fois, au contraire, le ton est presque hésitant, ça ne lui ressemble pas. « Quel âge a-t-il ? » enfin, elle rompt le contact, libère le poignet de la sorcière. « Je n'ai pas d'enfant, mais j'ai une famille et tu le sais, Ciri a toujours été protégée, fragile car née d'une grossesse tardive qui a coûté la vie à ma mère. C'est un... loup-garou depuis plusieurs années maintenant. Quand le coup d'état a éclaté, je savais que je n'allais pas pouvoir la protéger longtemps. Un soir... Ils sont venus. Le ministère, ces chiens. Ils sont venus au casino pour Ciri. J'ai réussi, avec une armoire à disparaître, à la faire sortir. J'ai moi-même détruit l'armoire derrière elle. A ce jour... J'ignore où elle se trouve. J'ignore même si elle est en vie. » la voix garde de sa puissance, mais pourtant, elle manque de vigueur. Edelgard dans toute sa subtilité, tantôt incendie déchaîné, tantôt flamme prête à s'éteindre. Humaine avant tout !
« J'avais besoin de te voir Dorcas. Besoin de te crier mes maux qui n'ont jamais guéri, besoin de comprendre pourquoi tu es revenue après tout ce temps, car j'ai appris à me reconstruire loin de toi, mais je n'ai jamais appris à vivre à tes côtés sans te tenir la main. » alliés dans le même camp. La vérité transpire, nul besoin de la dire, elle en a pleinement conscience.
Je t'aime encore.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hear me roar (w/dorcas) terminé.   hear me roar (w/dorcas) terminé. EmptyDim 26 Avr - 14:54


Oui, c'est vrai. Vérité est d'avoir conservé ton poste au sein du ministère de la justice mais à quel prix l'avais-tu eue mon hirondelle ? Une décision unique pour de nombreux choix auxquels ton géniteur était autrefois à l'origine. La source étant l'anxiété permanente d'un sentiment de honte face au choix qu'avait exprimer ton cœur au delà de la raison. La raison avait toujours été jusqu'alors le centre d'impulsion de tes actions car tu étais de ceux qui réfléchissait avant d’agir tout en captant la stratégie dans son ensemble. L'alchimie qui animait votre relation avec Edelgard était au delà de tout pouvoir. Une essence dont la puissante fusion t'a prise au dépourvue comme le glas tonne douze fois à l'appel de minuit. Un lien qui t'a mené sur une rive étrange à l'opposé des attirances insoupçonnées pour faire naître un ressenti unique – presque essentiel. Unité dans l'adversité, douleur omniprésente d'un passif autrefois commun pour se scinder en deux fragments dans la douleur. A ses dernières paroles, le bout de tes doigts de musicienne se crispent, les phalanges se tendent au point d'en devenir blanches. Tes paupières se plissent l'espace d'une fraction de secondes face au calvaire qu'à endurer la noble lionne. Le roseau faiblit mais ne rompt pas, et l'oubliator était de ses branches là. Ton défunt paternel n'avait pas manqué de menaces et de leurs poids pour te faire plier à sa volonté – en échange il t'avait fait la promesse de tenir la jeune femme écarté de toute souffrance. Vain serment, ardent jugement. Alors, oui, tu comprends sa soif de rancœur qui ne lui jamais procuré la moindre étanchéité mais voilà bien longtemps que tu avais accepté la culpabilité sur tes épaules. Tu l'acceptais, tu ne le niais guère mais l'heure propice se focalise sur l'armure dont tu as besoin pour atteindre la promesse d'un tout autre objectif. Une brève œillade sur son visage et tu saisis le remord lisible sur son expression faciale. Une manie de se mordre la lèvre pour quantifier d'en d'avoir trop dit et de ne pas avoir su tenir sa langue. Puis elle finir par poser l'ultime question, celle qui t'avait entrée sous le règne de l'astre lunaire où lieu de rester lumière au creux du jour. Tu ne lui mens pas mais ton intonation de tempérance laisse la vérité se poser, prendre ses racines. Des racines qui sont à la fois la force de ce myocarde barricadé derrière de nombreuses murailles en acier et la faiblesse primaire qui pourrait t'anéantir si tu venais  à perdre ton petit bonhomme. Tu ne prend pas le temps de t'attarder, ce rendre à cette entrevue n'était pas une bonne idée – rien de bon ne ressortait du passé. L'espoir est trompeur, Doe, on ne peut se le permettre pour lui. Alors tu poursuis ta marche prête à transplaner lorsqu'une main ferme surgit sur ton poignet pour te retenir.« Attends.  Ne pars pas, pas maintenant, pas encore. ». Le geste est empreint de délicatesse presque fragile si tu venais à le rompre, mais l'attention demeure – tu ne peux prétendre le contraire. Des deux, la jeune femme a toujours été la plus tactile, voir même la plus explicite alors que tu l'étais dans le discours et elle l'était dans la démonstration. « Je ne savais pas que tu avais eu un fils. Quel âge a-t-il ? ». la nouvelle étonne, la réalité chamboule le maelstrom d'un remord amère mais d'une émotion sincère que perçoit malgré tout. Tu la laisses lâcher ton poignet, le temps du départ ayant été interrompu.

Ta respiration se veut aphone alors que le tambour martèle ta poitrine face à tant de fragments qui s'éveille à nouveau. Tu en maîtrises la vague mais pour combien de temps encore. C'est une affirmation que tu vas devoir pourtant déjouer pour ne pas sombrer. « Il a tout juste six ans. ». une réponse courte pour une interrogation qui sous-entends pourtant pas mal d'arguments mais l'instant ne nécessite pas davantage. Du moins, tu tentes de t'en convaincre par tous les moyens. Le timbre de ton interlocutrice résonne à nouveau pour soutenir une tirade où la conviction de franchise se forge mais où la vigueur manque de gagner la profonde. Vulnérabilité des sentiments, de ce cœur humain qui nous rend tantôt inférieur, tantôt supérieur. Tu savais que la petite sœur de la brune était venue au monde tardivement et de la perte qui en découlait. Tu étais au première loge de la protection rugissante qu'Edelgard déclinait à l'égard de Cirilla. Cette dernière était devenue un enfant de la lune, une information que tu conservais dans un recoin de ton esprit car ce cas ne t'était pas réellement étranger. La chute est foudroyante, la blessure une plaie béante. Bien que tu lui tournes toujours le dos, tu cernes aisément les affres qui la taraude, la meurtrisse, l'arrose d'une eau empoisonnée qui a besoin de trouver le baume à sa guérison. L'es-tu encore, Dorcas ? Tu secoues la tête d'un mouvement négatif afin de faire le tri dans tes idées où fusent l'indécision mais tu te dois de reprendre très rapidement le cap. « J'avais besoin de te voir Dorcas. Besoin de te crier mes maux qui n'ont jamais guéri, besoin de comprendre pourquoi tu es revenue après tout ce temps, car j'ai appris à me reconstruire loin de toi, mais je n'ai jamais appris à vivre à tes côtés sans te tenir la main. ». tes paupières se ferment à nouveau, l'équilibre personnel vacillant le poids de sa détresse. Tu croises les bras contre ta poitrine, te tournes vers elle pour lui faire face, tes prunelles d'obsidienne la toisant avec une neutralité dépourvue de tout jugement, laissant le blanc pour unique définition. Ces interrogations devenaient désormais des affirmations et ces dernières détenaient la raison de sa colère. « Il y a des promesses qui n'ont pas été tenues et si je pouvais atténué ta souffrance passé, je le ferais. J'aurai beau énoncé tout cela, le passé est malheureusement derrière nous, et ne songe pas un seul instant que la difficulté de vivre sans toi m'ait été aussi aisée. ». ta voix reste fidèle à la mesure de ton calme apaisant mais la puissance de la douleur foisonne quelque part à l'intérieur. « Je suis désolé pour Ciri. Et pour ce que cela vaut, je ferai en sorte de d'apporter une attention particulière aux informations que je peux dénicher. ». La pensée est présente, celle que peut être tu as peut être eue vent d'un quelconque renseignement. La brise humide vient soudainement fouetter la peau de ton visage, la morsure frigide de la prochaine saison étant imminente. Ta capuche glisse du sommet de ta tête pour retomber, révéler ta chevelure aux nombreux reflets chatoyants. « On défend une cause commune, mais cela ne t'oblige à rien Edelgard. Je crois que tu es mieux à même de savoir que je peux être aussi effacée qu'une ombre. ». Le silence s'éprend de nouveau autour de vous tandis que la statue du héros des contes pour enfant vous observe en silence. Par merlin, Henry aurait adoré que tu lui racontes cette aventure face au pirate qui finit dans la gorge d'un crocodile amusé. Un maigre sourire fleurit à la commissure de tes lèvres en songeant à la bouille de ton gamin.
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Edelgard Umbridge
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crédits : queen prudence.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hear me roar (w/dorcas) terminé.   hear me roar (w/dorcas) terminé. EmptyLun 27 Avr - 19:30



Le passé, son attachement, son emprise.
Oui, son emprise.
Car même si Edelgard se veut forte et indépendante, ce n'est finalement qu'une vulgaire façade. Une muraille érigée oui, mais une muraille fissurée, une illusion, un mirage qui s'effrite et qui tombe, s'écroule pour montrer que finalement, Edelgard n'est qu'une âme en peine. Vague à l'âme, elle n'a jamais guéri de ses blessures, elle ressent ce besoin presque vital d'être aimée pour ce qu'elle est, car trop jeune, elle a compris qu'elle n'était comme les autres. La différence. Ne pas entrer dans le moule, se dissocier de la masse et d'une façon qui n'est pas tolérée par la société, malheureusement. Oui, Edelgard a besoin d'être aimée des gens, de se sentir entourée, d'être même au centre des regards, égocentrique à souhait, le casino est cette expression, cette volonté d'être au centre de tout.
Car oui, l'argent attire, l'argent enivre et un casino est une chimère, l'idylle même de devenir riche, mais combien le sont vraiment ? Trop peu, pour ne pas dire, aucun. Une chimère également, comme tout le reste. C'est l'éternel histoire de la miss, l'envie d'être aimée, acceptée et d'avoir des regards autour d'elle, de l'amour dans son état le plus brute, tout simplement. C'est ce qu'elle vivait avec Merigold, mais la beauté est éphémère, elle s'est brisée si violemment, sans même se dire au revoir ou adieu, que jamais la sorcière n'a réussi à réellement avancer, simplement se fabriquer un masque, enfiler un costume et jouer un rôle qui lui va si bien, dans lequel elle se complète parfaitement. Son autre. Et son autre est actuellement ébranlée face à l'intransigeance de son ancienne amante, elle qui ne cède pas, elle qui ne laisse aucune émotion transparaître. Elle est devenue une statue d'acier, elle a le contrôle parfait sur son corps et ses sentiments, à l'inverse de la sorcière. Deux opposées, jusque dans les gênes.

La discussion se prolonge.
Les sujets s'enchaînent et change tandis que le ciel gronde. L'orage approche, les nuages gris se noircissent, bientôt, le roi des cieux va frapper et la pluie tombera. La discussion sera-t-elle toujours à ce stade ou déjà, elle sera achevée ? Des interrogations qui n'attendent aucune réponse. « Il y a des promesses qui n'ont pas été tenues et si je pouvais atténuer ta souffrance passé, je le ferais. J'aurai beau énoncé tout cela, le passé est malheureusement derrière nous, et ne songe pas un seul instant que la difficulté de vivre sans toi m'ait été aussi aisée. » Vérité. Une vérité atroce, dure, mais réelle et la réalité n'est pas belle, mais contrairement à Ede, son ancienne compagne l'a accepté et elle sait vivre avec. Peut-être qu'elle aussi, elle doit accepter la situation et arrêter de chercher des coupables, de capturer le vent car celui-ci gagnera à chaque fois. Mais un léger sourire se dessine, sans qu'elle ne puisse le contrôler, sur les lippes de la sorcière. Elle l'admet, elle n'a pas voulu cette situation et elle en a souffert aussi. Aussi étrange que cela puisse paraître, l'idée que Edel n'ait pas été enfermée dans sa douleur la rassure presque.
Et aujourd'hui, elles ont une lutte commune, des gens à protéger dans cette lutte à venir. Son fils pour l'une et sa petite soeur pour l'autre. « Je suis désolée pour Ciri. Et pour ce que cela vaut, je ferai en sorte de d'apporter une attention particulière aux informations que je peux dénicher. » Edelgard acquiesce, elle remercie intérieurement Merigold pour son investissement, car elle conserve quelque chose de cette relation passée, lire en elle. Si Dorcas n'a jamais été la plus expressive des deux, ses yeux parlent pour elle et à ce petit jeu de décortiquer le comportement humain, la gestuelle, Edelgard excelle. « On défend une cause commune, mais cela ne t'oblige à rien Edelgard. Je crois que tu es mieux à même de savoir que je peux être aussi effacée qu'une ombre. » Une ombre oui. Une ombre qui se déplace, sait se mouvoir parmi ses soeurs. La sorcière l'observe, rabattre son capuchon sur son visage tandis qu'un éclair pourfend le ciel. Les premières gouttes commencent à couler, mais la lionne ne bouge pas. Elle reste là, aux pieds de la statue, sous l'égide de Peter Pan.

« Comment cela s'est passé ? Je veux dire, avec ton père, quand il a appris pour nous ? Il t'a imposé ce mariage, mais as-tu été heureuse ? » Car c'est important de le savoir et cette fois, la patronne ne veut pas en vouloir à l'auror, bien au contraire, elle veut s'assurer qu'elle n'a pas sombré comme elle, qu'elle a réussi à sortir la tête de l'eau et voir le soleil derrière les nuages. La pluie semble s'intensifier et déjà, les quelques moldus se mettent à courir pour échapper à la pluie. Un nouvel éclair frappe, le tonnerre surgit quelques secondes après. Londres, cible d'un orage d'été. « Merci pour Ciri. Si tu sais quoique ce soit, même si ce n'est pas ce que je veux entendre, dis le moi Doe. Ne m'épargne pas. » car la sorcière ne veut pas qu'on lui cache la réalité, elle veut affronter tout, même la plus dure des réalités, même si celle-ci se traduit par le corps sans vie de sa petite soeur. Cette idée l'effraie autant qu'elle la chasse de son esprit, mais elle ne doit as être épargnée pour autant, même si cela doit la briser intérieurement.
« Oui, je le sais. C'est un rôle taillé pour toi, celle de l'ombre. » mais une ombre est encore plus dangereuse qu'une lumière, car elle peut se cacher par les siens. Et la pluie commence à s'accentuer dangereusement. Les cheveux humides de la sorcière vont boucler, adieu brushing caché sous le chapeau et la robe déjà, se retrouve trempée. « Mais ce n'est pas ce que je veux. Je veux me battre à tes côtés, je ne veux pas faire comme si tu n'existais pas. Ce temps est révolu. » un pas en avant, la lionne se retrouve de nouveau face à l'auror. L'attraction est forte, mais la raison l'arrête, ce ne serait pas une bonne idée, tentation exquise.
« Et toi, qu'est ce que tu veux, Dorcas ? » un nouvel éclair, ils sont de plus en plus proches. Léger soupir tandis que le chapeau déjà, dégouline.
Rester une ombre,
Ou s'offrir un nouveau départ ?
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hear me roar (w/dorcas) terminé.   hear me roar (w/dorcas) terminé. EmptyMar 28 Avr - 18:24


On ne prend conscience de l'essentiel que lorsqu'on l'a réellement perdu.
Rien n'est jamais acquis, encore moins la vague enjolivée qui perturbe un myocarde. Parjure est de faire fredonner la corde sensible du cœur car tel est l'écho de la douleur. Une douleur que tu as déjà connue, que tu as déjà vécue. La promesse et les rêves des amants ont été rompus, brutalement avec cette avidité dont le courroux était adversaire de la menace. Ainsi, c'est sous ce poids que tu as du plier la volonté pour sceller la parole d'un paternel qui jusqu’alors n'a jamais osé te mentir. L'intégrité de la rime des Merigold n'est plus ce qu'elle était autrefois, ta philosophie famille à véhiculer vers des vents lointains au plus grand désarroi de ta figure maternelle autrefois si cavalière. A croire que les gerçures de plusieurs hivers à eux raison de son audacieuse riposte. La famille n'est qu'une simple définition dans un dictionnaire moldu, certes mais à chacun d'entre nous d'en faire sa propre directive. Seul, Magnus s'inscrivait dans ce cercle de complicité de soutien. Plus jeune que toi de quelques années, la vérité visible avait éclaté sous yeux voilà longtemps. Il s'était à ton imagine éloigné de votre clan d'antan si envié pour une existence solitaire où son neveu demeurait l'être le plus important à son cœur bridé de la moindre émotion. Il avait beaucoup trop perdu, il ne désirait pas voir les bras de la noirceur étendre ses bras sur les contrées innocentes et juvénile de gamins comme Henry. « Comment cela s'est passé ? Je veux dire, avec ton père, quand il a appris pour nous ? Il t'a imposé ce mariage, mais as-tu été heureuse ? ». une interrogation qui soulève le revers du boomrang de l'arcane du passé, mais également l'apaisement en fin de course. Un questionnement légitime de la peur de la Umbridge, une curiosité teinté d'inquiétude personnelle cela est perspective dans la gestuelle de son corps. Expression faciale aussi lisse que la porcelaine, aussi neutre que l'ivoire se peint sur le miroir de ton regard qui se porte au delà de l'horizon de ton interlocutrice. « La fureur, la déception, la crainte du regard d'autrui. Le philosophie autrefois si tolérante s'est désagrégée pour arriver au résultat que tu connais déjà. ». Affirmation calme presque détaché car c'est bien ce que tu as fait ces dernières années. Ne t'en veux pas d'avancer, mon hirondelle. Tout de même la culpabilité et est une amorce qui fait frissonner la mémoire. La pluie bat ses premières gouttelettes avant de laisser clamer son bruyant tonnerre. Tu rabats ton capuchon sur  ta chevelure avant de poursuivre sur la même cadence. «  James était un homme honnête et respectueux, un ami certain dont je n'ai jamais remis la fidélité en doute. ». Avais-tu été heureuse, Doe ? La paix intérieure a recouvrer le sentier de la neutralité en apaisant ton ire qui avait été bafoué au même titre que tes émotions personnelles. Jamie t'a toujours conféré un amour sincère et patient  mais il a très vite compris que ton cœur été bridé sous un amas de roches solidifié par l'amertume du passé.

L'espérance. Un combat qu'Edelgard avait placé en première ligne de son objectif. Elle faisait au travers de Cirilla tout comme tu œuvrais pour un possible avenir pour ton petit bonhomme. L’innocence a déjà été heurté, cela ne doit jamais arrivée à Henry. Ta conscience gagne en révolte sur un territoire dont tu es la guerrière. « Merci pour Ciri. Si tu sais quoique ce soit, même si ce n'est pas ce que je veux entendre, dis le moi Doe. Ne m'épargne pas. ». Tu te contentes d'acquiescer lentement la tête alors que l'écho de ton diminutif entre ses lippes ébranle la chaleur des souvenirs. Le cas de la petite sœur de l'ancien oubliator n'était pas un cas isolé, pour autant tu sais que ton co-équipier avait quelques indices là dessus. Tant de choses et d'informations passés sous la trappe et à la vigilance des agents double que tu étais persuadé pouvoir en apprendre davantage. Ta réflexion est en pleine ébullition individuelle mais la voix de l'être aimé t'arrache à tes songes pour te ramené à l'entité du présent sous une pluie battante désormais. « Oui, je le sais. C'est un rôle taillé pour toi, celle de l'ombre. Mais ce n'est pas ce que je veux. Je veux me battre à tes côtés, je ne veux pas faire comme si tu n'existais pas. Ce temps est révolu. ». A croire que ses propos sont l'égalité du tonnerre qui ne cesse de frappé le plafond obscur. Tes sourcils se froncent tandis que tu analyses clairement sa tirade, la sorcière réduisant la distance qui vous sépare. La proximité provoque le lâché prise de cette gravité qui était autrefois la vôtre. La vérité est telle qu'elle n'a jamais cessé d'être, Dorcas. Le caprice s'exprime tout en luxure et toute franchise également. « Et toi, qu'est ce que tu veux, Dorcas ? ». rhétorique ouverte ou stratégique, demande simple qui découle d'un ou d'un nom, où d'une pulsion soudaine ? Le doute sème le trouble, le trouble faire tanguer l'équilibre – mais tu te dois d'être raison au risque de perdre l'infime lien qui subsiste entre vous. L'éclair s'exprime une première fois, puis une seconde fois. Ta veste de saison est trempé au même tire que la tenue de ta camarade. « Tout et rien à la fois. ». un murmure soufflée dans le calme sincère qui a toujours été le tien. Tu poses ton front contre le sien, tes paupières se fermant l'espace d'une fraction de seconde où le temps semble suspendre son vol. Tu te redresses, reculant d'un pas en arrière. « On a déjà trop perdu Edel, le juste milieu n'est pas permis malheureusement. ». Ombre ou lumière, la juste équité est peut être la bienveillance du clair-obscur.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hear me roar (w/dorcas) terminé.   hear me roar (w/dorcas) terminé. EmptyMer 29 Avr - 18:21



Le temps aide à adoucir les peines.
Oui, sans doute.
Mais quand la peine revient, elle se veut aussi brutale qu'une gifle, si ce n'est pire. Un coup de fusil, une balle qui vous perfore de part en part et ça fait mal. Tout s'écroule, tout s'effondre. Sors de mes pensées ! Une volonté, un ordre, un supplice pour oublier depuis tout ce temps. Les années se sont écoulées, la chasseresse a essayé, des femmes, des bras dans lesquels se perdre, des draps à partager, corps contre corps, soupirs exaltés et pourtant, il y a toujours ce manque qui se fait ressentir. Pincement au coeur, le temps agit, mais rien n'y fait, oublier l'autre n'a jamais été possible. Bâtir une muraille, une distance physique oui, mais l'esprit est toujours là et face à la réalité d'un renouveau, les sentiments sont de retour. Ils n'ont jamais disparu, ils étaient juste là, endormis, plongés dans un sommeil profond depuis plus d'une dizaine d'années. La reine, terrée dans son casino, sur son trône d'or et de jetons, un trésor bien fade quand on sait que le coeur est cloisonné, enfermé dans un coffre dont le cadenas ne peut se briser et dont la clef a été jeté depuis bien longtemps dans le caniveau.
i need your help.
La volonté de se ressaisir, d'être forte, c'est sans doute cela, le point commun majeur, ce qui reste de leur histoire. Merigold, Umbridge, elles ont toutes les deux subies la colère des Hommes de plein fouet, des victimes qui ont été forcées de suivre des chemins qu'elles n'avaient pas désirés au départ. L'une a dû courber l'échine, bague au doigt, enfant dans le ventre, épouser un homme et rendre fier papa. L'autre, déchéance, dépression, désir d'en finir a perdu son père, son mentor, son colosse, pour hériter d'un nid de cafards. Et pourtant, l'une comme l'autre, elles ont su tirer profit de cette situation, s'en sortir, la tête haute, mais la rage au ventre.
Et sans doute, cela était plus simple pour la lionne de rugir, de mépriser l'être aimé plutôt que de compatir. La haine est une délicieuse tentation, si proche de l'amour, soeur jumelle à jamais cachée, mais toujours omnisciente.
Artemis, désemparée. Les questions lui brûlent les lèvres tandis que les réponses apportent confirmation à ce qu'elle savait déjà. Dorcas, sous ce visage de marbre, se cache une femme en morceaux, mais Dorcas, tu restes forte car toi aussi, tu as un trésor à protéger, mère dragonne. « La fureur, la déception, la crainte du regard d'autrui. Le philosophie autrefois si tolérante s'est désagrégée pour arriver au résultat que tu connais déjà. » Oui. Le résultat, une vie brisée, mille morceaux éparpillés sur le sol. La sorcière plisse les yeux, la colère reprend le dessus, mais elle doit garder le contrôle. Haïr, blâmer un défunt, ça n'a jamais été la solution et au fond, ce n'est pas uniquement la faute du paternel Merigold, mais de tout un système, d'une société étriquée dans des idées anciennes, des idées attardées où la nécessité de la procréation et de la suprématie masculine passe avant tout. « James était un homme honnête et respectueux, un ami certain dont je n'ai jamais remis la fidélité en doute. » l'évocation de ce prénom, de cet homme qui a partagé sa vie pendant si longtemps ébranle presque Edelgard. Un frisson lui parcourt l'échine, son coeur se serre, ça pince à 'l'intérieur, mais elle ne dit rien, elle reste de marbre à son tour, l'égal de l'aigle, chacune sur ses positions.

Et le ciel tonne, la colère résonne à mesure que celle de la sorcière s'estompe, doux parallèle. Des années à détester, des années à pester, jurer et à chercher à se réconforter ailleurs, mille impostures et des femmes qu'elle aurait pu embarquer dans des histoires sérieuses, mais aucune n'est restée, pourquoi ? Parce que je ne t'ai jamais oublié. Je n'ai jamais pu. Le coeur a ses raisons que la raison ignore, fatale vérité. Et tout ce cinéma, cette haine, elle n'est qu'une chimère pour cacher la vérité, les sentiments sont toujours là et n'ont jamais quitté la lionne. Coup de tonnerre ! vérité qu'elle essaie de chasser de son esprit, les questions se posent et s'enchaînent, la pluie martèle le sol, les deux sorcières sont trempées et pourtant, l'une comme l'autre, elles n'arrivent pas à se quitter, à détacher le regard de l'autre. Et toi, que veux-tu Doe ? ce surnom affectif, ce surnom si personnel, une question qui exige une réponse, qui réclame de la sincérité. Un pas en avant et malgré les talons, Merigold a toujours été plus grande que la lionne et elle la domine de quelques centimètres. Elle approche, Umbridge n'en fait rien, l'observe. Nouvel éclair, front contre front.
Ce contact fait chavirer la sorcière, Edelgard ferme les yeux, inspire, sent ce parfum qu'elle reconnaît parfaitement, réminiscence d'un passé brûlé. Du jasmin et une pointe de citron, acidulé à souhait. Léger sourire qui apparaît à la commissure des lèvres, des effluves, une marée de souvenirs, comme si elles n'avaient jamais été séparés, comme si les années ne s'étaient pas écoulés, sablier renversé. « Tout et rien à la fois. » le coeur tambourine, la poitrine menace d'exploser. C'est une bulle intemporelle, une déconnexion du monde, tout et rien. Rien et tout. L'envie que tout le reste disparaisse et de retrouver cette complicité, cette essence d'autrefois. Mais le passé est mort.
« On a déjà trop perdu Edel, le juste milieu n'est pas permis malheureusement. »

Retour à la réalité, elle recule, casse ce lien, cette liaison entre elles. Edelgard ouvre les yeux, l'observe. Elle recule. Encore une fois, elles sont séparées par les caprices de la vie, hier parce qu'elles vivaient une liaison interdite, aujourd'hui parce qu'elles ont des liaisons dangereuses, un fils et une soeur. Destin qui se moque d'elles, les Moires sont joueuses et diaboliques. Le départ approche et pourtant, la sorcière n'en fait rien, incapable de répondre. Continuer à vivre, solitude profonde, enchaîner les aventures, baguette à la main, lutter contre un ennemi commun et vivre en rayant, rature profonde, un lien, une alchimie, une évidence.
Je ne veux pas.
Je ne peux pas !
« Doe. »
Un souffle, un murmure, un tout. Edelgard attrape le col de la veste de l'auror avec fermeté pour l'attirer contre elle. Le regard se croise, les paupières se ferment et le palpitant explose au contact.
Lèvres scellées dans une étreinte, un baiser et le chapeau de la lionne tombe au sol, mais qu'importe, ce n'est pas l'important. Les sentiments explosent et c'est tout ce qui compte.

Je ne peux pas t'oublier. J'ai essayé, mais c'était vain.
La main qui agrippe la veste se relâche pour se poser sur la joue de la sorcière avec une douceur qu'on lui connaît mal, à elle, l'inquisitrice qui ne laisse jamais exprimer ses émotions, face à son âme soeur, elle fait tomber le masque. De son autre main, elle rabat doucement la capuche pour effleurer du bout des doigts, cette chevelure ébène qu'elle a toujours admiré, aimé. Un souffle, le désir de ne pas rompre ce lien et pourtant, après quelques secondes, Edelgard recule le visage enfin, libère Dorcas et ouvre les yeux, l'observe un moment, la respiration courte, saccadée, elle a de nouveau ce réflexe de se mordiller la lèvre, comme si elle avait fauté, car intérieur, elle se gifle d'avoir cédé si facilement et pourtant, la culpabilité ne la ronge pas, au contraire. « Justement, on a trop perdu pour se perdre à nouveau, encore une fois, une fois de trop. »
Et le tonnerre gronde toujours, mais les éclairs ne sont plus. La pluie devient plus fine, moins violentes et déjà, elle perle sur les deux femmes. « Cette fois, nous pouvons avancer et combattre ensemble, pour ce que nous avons de plus précieux. » Car ensemble, nous vaincrons.
Une ouverture, un appel, la possibilité enfin, d'un futur commun, mais le choix n'appartient pas à une seule personne.

Ne me laisse pas encore une fois.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hear me roar (w/dorcas) terminé.   hear me roar (w/dorcas) terminé. EmptyJeu 30 Avr - 11:58


Le pêché est un âcre parfum.
Un obstacle fixé par le destin.
La tentation est un caprice serein,
Un accord entre mon cœur et le tien.

Il y a des vagues sur lesquelles ne nous sommes jamais prompt à dompter, que cela soit l'écume jouissante du bonheur, l'écume lancinante de l'affliction. Les affres de l'existence sont à la portée de notre main et ce peu importe le chemin que l'on décide d'emprunter. La conséquence arrive même si la décision part d'une intention, car c'est ainsi que le hasard construit son château de cartes. Cartes de papier que l'on envoie aisément valser d'un revers de la main comme si de cela n'était rien. L'antérieur a suivi le mouvement de l'envie audacieuse qu'était de connaître le bonheur dans son plus simple appareil. Cet élan à la fougue sauvage et puissante d'une émotion que tu n'as pas encore connu jusque là. Une brise chaleureuse à l'onde ardente d'un toucher qui jusque là était dans un silence hésitant. L'antérieur a également eu ce goût amer de la fracture. Tu as dû payé le prix pour avoir osé unifier le pêché à la vertu, mais tout cela est derrière toi, mon hirondelle. La robustesse de tes épaules ont supportés le poids de la culpabilité, du remords et de la haine. Ce dernier ressenti, t'as durant un temps tiré vers les bas-fond du Styx sans pour autant avoir raison de ton âme. La sagesse qui coule dans tes veines à suffit à lutter contre les tourments de l'ire. L'ire agacé, l'ire abusé a besoin de temps afin de panser ses plaies. Le sablier est en marche et ta patience combinée à ta versatilité émotive t'a permis d'encrée la durée. Tu as pris conscience de bien des véracités, pas toujours bonnes à entendre mais tu en as fait bon usage cependant. Le regret t'a portée sur la rive des vents mauvais comme il a su adoucir ta peine par la naissance de ton fils unique. La seule lueur d’égoïsme et de joie que tu t'octroie aujourd'hui. Peut être n'est-il pas le seul Doe ? L'interrogation suscite alors matière à réflexion de la part de ta conscience qui n'agit que par acte de raison afin de te protéger au mieux – car c'est ainsi que tu as toujours agit. L'âme érudite de bon sens sévit devant tout le reste, le cœur étant une faiblesse que l'on ne peut pas toujours quantifier. En reculant d'un pas, tu imposais l'éloignement afin de ne pas fléchir sous l'impact émotionnel de son toucher dont les effluves embrument déjà tes narines puis tes sens. Déjà, tu étais allée trop loin en posant ton front contre le sien. « Doe. ». Tu secoues négativement la tête pour réfuter l'attirance qui s'impose à vous comme un luthier ajuste les cordes de son instrument de musique.

Un geste furtif, Edelgard attrape le col de ta veste pour rapprocher vos deux corps. L'accord du myocarde s’accélère tel un crescendo sur sa dernière mesure. Indécision qui cancane entre le vrai et le faux mais qui concrétise la férocité de l'évidence lorsque les lippes de la jeune femme s'imposent aux tiennes. C'est d'abord une ardente caresse qui mugit pour nourrir les flammes qui sommeillent sous les cendres de la passion d'hier, d'aujourd'hui – ce à l'infini. Le myriade des sentiments ont toujours été une bombe à retardement chez la lionne alors que chez toi, les mots sages ont toujours été une image d'énigme de douce et réservée. L'instinct se réveille à la délicatesse câlinerie de l'amour d'autrefois et tu réponds pour prolonger légèrement ce baiser qui reprend la course aux droits. Tu l'as toujours su, Doe, ton territoire a toujours été conquis par le félin. Sa main se libère de la poigne sur ta veste, glissant tendrement contre ta joue. Tes obsidiennes la toisent de ce silence considérable qu'est le tien. En posant sa marque sur tes lèvres, la Umbridge à raviver la couleur d'une palette qui jusque là brillait dans la valeur du noir – afin de figer tout ce qui lui était relatif. La première muraille a été levée, fendue en mille morceaux pour un voile de tendresse brute. La pluie orageuse devient une bruine légère tandis que que son autre main, la sorcière abaisse ta capuche comme pour pleinement t'observer sans la moindre barrière. Elle se recule à son tour, prenant mesure d'un spectacle qui vous étonne réciproquement. Un souffle erratique pour une étreinte dont le feu a étincelé les premières flammes. Tu passes ton index sur ta lèvre inférieure encore tiède de son contact quand bien même une colère intérieure s'installe. La grogne égoïste de ne pas avoir résisté à cette tentation mais l'évidence sans équivoque est là : ton cœur a toujours été à la lionne. « Justement, on a trop perdu pour se perdre à nouveau, encore une fois, une fois de trop. ». Assertion dénué de tout reproche, juste l'authenticité du muscle primaire qui s'exprime. « Cette fois, nous pouvons avancer et combattre ensemble, pour ce que nous avons de plus précieux. ». Sa voix est conquérante de rationalité, cavalière d'une espérance dont elle entrevoit les lueurs. Une clairvoyance de forces aux creux desquelles votre unité est possible mais surtout tangible. Tu fronces les sourcils quelque peu déstabilisée alors que les vagues des sentiments te submergent, te portant vers des rivages que tu n'avais pas réellement prévue. Le temps est une longueur qui défile comme celui des quatre saisons, ton regard se posant sur la main droite de ton as de cœur. « On ne sera jamais à l'abri de quoi ce soit, Edel. Beaucoup de choses ont changés, tes priorités, les miennes … Je me suis toujours dit que je préférais te vivre heureuse même si cela devait se faire sans moi.  ». Ton intonation se cantonne à cette sagesse mature venue d'un autre ailleurs, un attrait qui a toujours fait de toi une divergence dans la généralité. Tu te baisses pour ramasser le chapeau d'Edelgard avant de le lui tendre, lui laissant le timing pour qu'elle saisisse son couvre-chef. Une fois entre ses mains, tu attrapes doucement son poignet, la considérant avec cette attention dont lyrisme est une profondeur chantonnée d'audace et de vérité. « Seulement, il n'y a pas que moi aujourd'hui, il y a mon petit bonhomme. Reste à savoir si tu es prête à concevoir ça. ». un sourire amusé fleurit à la commissure de tes lèvres. Ce n'était pas une question mais un fait véridique sur lequel tu avais déjà un petit avis.
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Edelgard Umbridge
ordre du phénix
Edelgard Umbridge
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hear me roar (w/dorcas) terminé.   hear me roar (w/dorcas) terminé. EmptySam 2 Mai - 0:40



J'ai essayé.
Je n'y arrive pas.
Oui, j'ai essayé de vivre sans toi.
Cela m'est tout simplement impossible.
Constat amer, goût cireux dans la bouche, gorge sèche, des années à se perdre dans un labyrinthe de soupirs, d'effluves parfumées aux courbes féminines, de baisers brûlants, dans des bras chaleureux, mais jamais dans ceux de l'être aimée. Errance perpétuelle, mais tous ceux qui errent ne sont pas perdus dit l'adage et la lionne ne l'était pas, pas vraiment. Mensonge à sa propre conscience, elle le savait au fond d'elle, secret bien gardé, coeur enfermé dans un coffre, cadenas inviolable, clef jetée aux oubliettes et pourtant, tout explose face à ce regard, à cette voix, à ce contact si précieux, à ce baiser, longtemps espéré.
L'assaut est à la fois délicieux et violent.
On retrouve, sans le savoir, les mécanismes d'une passion que l'on pensait oublier, la chaleur du contact qui s'était évaporé et pourtant, il demeure intact. Les yeux clos, elle déguste, elle savoure, elle implose, la lionne. Pourquoi ? Comment ? Elle a baissé les armes si vite, si facilement, ce n'est définitivement pas son genre, mais face à Merigold, face à elle, elle défaille, elle succombe, elle perd d'avance, les dés sont pipés.
Quand la raison hurle non,
Quand le coeur hurle oui.

Paradoxe du corps humain, Edelgard ignore ce qui se passe réellement, elle ne réfléchit pas, elle agit. Elle empoigne la veste, ne pars pas ! et pourtant, pas un mot, rien, juste l'acte, le baiser. Capitulation, la reine est tombée, échec. Elle succombe, ses lèvres contre les siennes.
Elles avaient la beauté, elles avaient les bras protecteurs et pourtant, je n'y arrive pas. C'est vain, la vérité est implacable, le baiser le prouve, le palpitant est déjà la propriété de l'auror, il l'a toujours été et la lionne n'est plus qu'un chaton qui réclame de l'amour, encore une fois, une note de douceur, une vague de chaleur, jusqu'à se noyer et sombrer dans ce tourbillon. Les dents se renferment volontairement sur les lèvres de l'auror, un bref instant, assez pour marquer son territoire retrouvé. You're mine, darling.
La parole aux actes, les mots sont dit, énoncés sans le moindre filtre, ni barrière ni parure, pas de faux semblants tandis que la pluie devient crachin et que Dorcas glisse son doigt sur ces même lèvres que Edelgard a envie encore une fois, de faire siennes, mais elle n'en fera rien, car si la sorcière fronce les sourcils, sa comparse fait de même. Colère sourde et mutuelle d'avoir cédé si facilement, mais la véritable est là, elles en ont conscience l'une comme l'autre. C'est l'éveil, ou plutôt, le réveil de quelque chose que l'on pensait oublier, que l'on croyait enterrer, mort, du passé et pourtant, c'est tout l'inverse. C'est le présent et sans doute, pointe d'espérance, le futur.

Artemis retrouve sa muse, sa nymphe, sa reine,
Sa Perséphone à elle.

« On ne sera jamais à l'abri de quoi ce soit, Edel. Beaucoup de choses ont changés, tes priorités, les miennes … Je me suis toujours dit que je préférais te vivre heureuse même si cela devait se faire sans moi. »
A ces mots, l'intéressée ne peut pas que sourire, sans se moquer, rire tellement la phrase lui arrache une vérité cruelle. Elle acquiesce, sans quitter des yeux, sa faiblesse. « J'ai toujours espéré que tu étais heureuse, même si cela devait être loin de moi, j'espérais secrètement que ton époux soit un homme bon, tendre pour toi et si ma bouche crachait du mépris à ton égard, c'était un mensonge. » Un de plus. Un aveu tandis que l'auror ramasse le chapeau de la lionne, celle-ci le prend entre ses mains et le remet malgré qu'il soit trempé, après tout, la pluie a déjà fait énormément de dégâts. « Seulement, il n'y a pas que moi aujourd'hui, il y a mon petit bonhomme. Reste à savoir si tu es prête à concevoir ça. » Le fils Merigold. Le noeud se creuse dans le ventre de la sorcière, le petit n'était pas compté dans l'équation et sans doute, ne sera-t-elle jamais ce que cela procure, la maternité, mais elle aussi, elle aime et elle aime passionnément, démesurément même, trop, à outrance car elle a le don de tout faire dans la démesure.
Le silence s'installe, la pluie s'affine et termine pas presque disparaître, l'orage déjà, s'éloigne vers d'autres contrées tandis que Dorcas s'empare du poignet de la sorcière, celle-ci tremble presque, parce qu'elle commence à avoir froid, mais aussi par ce contact venant de la part de la sorcière. Dualité, l'heure des choix. Edel l'observe un moment avant de bouger enfin sa main, de chercher à prendre celle de la brune dans la sienne, entrelacer ses doigts avec les siens.

Elle ne te lâche pas,
Au contraire.


« Cet enfant est ton trésor, j'ose même affirmer, ton bien le plus précieux et il est normal qu'il passe avant le reste, avec nous si nous, il peut y avoir. » les battements du myocarde s'accélèrent un peu plus, les discours n'ont jamais été pour elle, Edel préfère les actes aux paroles, la lionne préfère rugir qu'observer.
« Et j'ai moi aussi, un trésor à protéger. » souffle-t-elle en baissant les yeux, l'évocation des siens, de Dimitri, Susan et de Ciri lui donne de la force, mais aussi la peur de les perdre dans la bataille à venir. Une guerre provoque toujours des pertes des deux côtés. « Je donnerai ma vie pour eux comme tu donnerais la tienne pour ton fils. Alors je ne pense pas, Doe, que cela soit un obstacle, mais plutôt une force commune qui nous anime toutes les deux. » un pas en avant, elle se met presque sur la pointe des pieds pour déposer un subtil et léger baiser sur la joue de la sorcière. « Ils sont la raison de nos retrouvailles. » le désir de les protéger, de les sauver et de les préserver.

« Le futur est incertain, le passé est douloureux, c'est donc vers le présent que je me tourne. Et à cet instant, je te tiens la main et je n'ai aucun envie de la lâcher. »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hear me roar (w/dorcas) terminé.   hear me roar (w/dorcas) terminé. EmptyMer 6 Mai - 16:23


Il y a le félin qui rugit pour clamer la ferveur sur ses terres, il y a le rapace qui étend ses ailes pour faire corps avec l'air. Il y a deux prédateurs sans la moindre proie si ce n'est le sentiment qui martèle la poitrine, faisant  trembler les murs désormais fragiles. Ébranlés ont été les murailles que tu as tissé à coups de souffrance sur la courbe d'une échine qui a plié sous le flot incessants des menaces. Des menaces que tu as séduites sous le joug des mots dont tu as le secret. Peu loquace est l'aigle, il surgit vainqueur là où on ne l'attends pas. Avisé est son emblème, trahison est le thème de son épée, joyau demeure son bouclier. Des dires bienveillants et philosophes qui s'échappaient des lippes d'une figure paternelle que tu admirais autrefois. L'innocence est un territoire d'asile, un éloge providence où l’éden accueille en son sein l'inspiration infantile. Une racine sensible et innocente qu'il vous faut préserver afin d'assurer la clarté d'un futur. Cet espace temps ne sera valable que lorsque ton objectif est atteint – celui de voir le petit prince évoluer vers ce tracé meilleur. La frontière entre l'espérance et la réalité est mince, même une infime luminescence peut avoir raison de la grandeur sous-jacente des ténèbres. « J'ai toujours espéré que tu étais heureuse, même si cela devait être loin de moi, j'espérais secrètement que ton époux soit un homme bon, tendre pour toi et si ma bouche crachait du mépris à ton égard, c'était un mensonge. ». Sa tirade a encore cet attrait de te tirer de ta réflexion personnelle comme lorsqu'elle était désireuse que tu lui accordes son attention sur un sujet ou un autre. Une réplique de dentelle qui préconisait le geste avant le parole, elle qui a toujours réfuter les promesses si elles ne dépendaient pas d'actes. On prétend souvent que les actes définissent une personne ou bien qu'ils dépeignent la valeur humaine. Tu n'étais que partiellement d'accord avec cette vieille rengaine car nombreux sont ces hommes d'humanités, de franchise et de réalisme qui ont menés des combats par leur don d'orateur et de prise de position. Il faut un juste milieu à tout et c'est là que doivent s'éveiller les nuances propre à chacun des êtres humains. Le sens des choses se perdent, le brouillard surgissant sur les élans de vérité et du mensonge. La dernière partie de la phrase de l'ancien oubliator t'arrache un maigre sourire à la commissure de tes lèvres puis se fane aussi aisément que les gerçures de l'hiver immobilisent la nature sous son manteau de neige. Même éloignée par la volonté d'autrui, même séparé au delà de la haine, le poison injecté dans l'esprit a su trouver sa croyance sur le bonheur de l'être aimé. Tel un pari, les deux contraires que vous êtes ont souhaité le bien être de l'autre.

A l'horizon se profile une toute autre mesure où le hasard met en lumière la possibilité d'un nous qui n'a rien d’irréel mais qui sonne comme la tangibilité  à laquelle vous aspiriez d'antan. Son poignet au creux de ta paume, un geste voué à la fois à la retenue de la réalité et à la réticence de la fable où tout cela n'est qu'illusoire. Rien n'est jamais finie, après tout, vous demeurez là l'une en face de l'autre. Qu'est-ce qui te retiens, fille de l'aigle ? La bruine cesse doucement mais certainement, laissant s'épancher les dernières gouttes d'une pluie qui carillonnent parmi les hauteurs des arbres environnants. Tes obsidiennes n'ont guère chavirées restant ancrées sur le contact qui te lie encore à la guerrière du soleil. Le silence est appréciable, délicate mélodie imposée par Mère Nature tandis que l'ambiance rituelle reprend ses droits après le ballet du tonnerre et des éclairs. Le poignet d'Edelgard glisse le long de ta main de telle manière à ce que vos doigts s’entrelacent. Une caresse qui mêle à la fois le toucher et la vision pour dépeindre une équité qui doit désormais se broder ensemble. Serment mutique mais sur lequel tu exerces une légère pression pour lui faire comprendre le cheminement de ta pensée. Ses mots sont ceux d'un matriarche protectrice, d'une louve à la tête d'une meute, d'un reine à la tête de ses troupes. Tu avais pleinement conscience de ces charges qui reposaient sur les épaules de cette femme, tu l'aimais sans aucun doute aussi pour cela. Un but commun, vos forces n'en seraient que décuplées. Il y a un prix a payé pour chaque un instant de bonheur passé, mon hirondelle, prendrais-tu ce risque ? L'interrogation forge son bonhomme de chemin tout comme cela doit être le cas chez la brune. « Je donnerai ma vie pour eux comme tu donnerais la tienne pour ton fils. Alors je ne pense pas, Doe, que cela soit un obstacle, mais plutôt une force commune qui nous anime toutes les deux. ». Une assertion enraciné dans la véracité des faits avérés alors qu'elle dépose un baiser aérien sur ta joue. Un toucher de velours à la fois exquis et déliée dans la subtilité la plus rusée. « Ils sont la raison de nos retrouvailles. ». Instinctivement, tu resserres quelque peu tes doigts autour de la sorcière avant de la toiser avec ce calme déconcertant qui a toujours cultiver en toi l’énigme du mystère – si ce n'est de l'ombre. « Le futur est incertain, le passé est douloureux, c'est donc vers le présent que je me tourne. Et à cet instant, je te tiens la main et je n'ai aucun envie de la lâcher. ». un discours auquel ton ouïe s'était particulièrement attentive car d'une même et unique voix, l'être aimé venait de résumer une grande partie de ta pensée. Le lion rugit de son nom, de sa fureur et de sa majesté pour protéger les siens. « Il n'est pas encore tout à fait tracé cet avenir, Edel, il est même loin de l'être mais j'apprécie cette perspective que d'être ensemble. ». La sincérité est féconde de bien sentiments, de ceux auxquels tu ne laissais – il y a quelques temps encore – guère fleurir sous peine de perdre un peu de toi. Désormais il y avait ton môme en compte, une réalité précieuse qui primerait sur tout autre chose. Quoi que, tu étais persuadé qu'Henry serait capable d'apprivoiser le félin sauvage qu'était la jeune femme.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hear me roar (w/dorcas) terminé.   hear me roar (w/dorcas) terminé. EmptyJeu 7 Mai - 21:55


L'orage passe,
L'orage a grondé,
Mais le voici qui s'éloigne pour frapper, ravager, d'autres contrées plus à l'ouest de la capitale anglaise.
Il est le reflet de l'âme de la lionne, venue ici pour obtenir des explications, mettre enfin des mots sur les maux du passé, car les jours se sont écoulés, des jours oui, puis des semaines, des mois et enfin, des années d'éloignement. Jamais aucune des deux n'a osé faire le pas vers l'autre, alors qu'elles savaient parfaitement où se trouver. Le ministère pour l'aigle royal, le casino pour la lionne. Et pourtant, elles se sont évitées autant que possible, car ce n'était pas permis, ce n'était pas bien, c'était interdit et on ne brave pas l'interdiction des hommes. On la contourne au mieux, on obéit dans le meilleur des cas, pour son propre salut. Mais le temps a eu raison des barrières érigées et aujourd'hui, elles ne demandent qu'à céder, s’effondrer, capitulation absolue.
Edelgard le reconnaît elle même, elle cède et sans doute, trop facilement, mais elle n'y peut rien, les flammes de sa rancune, aussi tenace soit-elle, cultivée avec soin pendant plus de dix longues années n'ont pas résisté à la vague qui a tout submergé. Et cette vague, elle est conduite comme un ouragan par l'aigle, chef d'orchestre qui bat la mesure et a déferlé sans que l'on puisse l'éviter, mais au fond, veux-tu vraiment l'éviter, cette vague ? la réponse est évidente et pourtant, on fait mine que non, on se ment à soi-même, pourtant Edelgard, cette vague, elle l'accueille les bras grands ouverts, les yeux fermés, sourire aux lèvres, elle se noie dans l'océan et les incertitudes, elle perd, elle flanche, elle sait les risques qu'elle prend, la belle.

Artemis ne chasse pas,
Elle devient la proie.


Un rôle qu'elle n'a pas l'habitude d'endosser, mais qu'elle accepte car ses sentiments enfouies ont toujours été là, habillement cachés. Le risque dans toute cette folle entreprise ? Perdre le contrôle sans l'ombre d'un doute, flancher, vaciller, plus dur sera la chute. Le casino est un repaire, un foyer et le rôle de gestionnaire, un habit qu'elle porte à merveille. S'ouvrir autant à quelqu'un, renoncer à ses conquêtes d'un soir, c'est prendre de nouveau le risque d'être blessée, de se perdre dans un tourbillon, des eaux bouillonnantes noires et épaisses, s'y noyer et cette fois, le père ne sera pas là pour lui tendre la main et la sortir de ce piège.
Oui mais cette fois père, cela sera différent.
Ce n'est plus une gamine qui prend des décisions, c'est une femme qui a l'expérience de la vie, qui a déjà goûté à l'amertume qui serre cette main et ne veut pas la lâcher. Cette fois, elle y compte bien la lionne, cela sera différent. C'est une promesse silencieuse faite à son propre reflet, à cette petite voix qui malgré tout, lui dit de prendre garde, de ne pas se jeter dans les flammes.
Oui, prends garde Edelgard.
« Il n'est pas encore tout à fait tracé cet avenir, Edel, il est même loin de l'être mais j'apprécie cette perspective que d'être ensemble. » et je l'apprécie également. Mais elle ne répond pas, pas tout de suite. Elle se contente de lui offrir un sourire plein de malice, un regard pétillant tandis qu'elle prend enfin la peine de passer une main dans ses cheveux. Elles sont trempées toutes les deux et c'est un miracle si elles n'en sortent pas malade, mais rien qu'une potion ne peut soigner. « Je suis dans un état pitoyable, l'orage a eu raison de moi. » elle laisse échapper un soupir, car l'apparence est primordiale chez la sorcière tandis qu'elle esquisse un léger sourire, amusé par la situation avant de se souvenir que l'entrevue doit malheureusement toucher à sa fin car les obligations prennent le dessus et le casino n'attend pas. La pénombre déjà, masque les ombres et il faudra prendre le temps de se sécher, de changer l'apparence pour enfiler le masque de la gestionnaire implacable, crésus aux doigts manucurés. « Nos routes doivent se séparer une nouvelle fois ici, Merigold. Je dois te laisser, le devoir m'appel si on peut dire cela, cependant cette fois, ce n'est pas un adieu, un simple au revoir. »

Sourire complice tandis que la sorcière rompt enfin le contact de la main, à regret bien sûr, pour reculer de quelques pas. Marche arrière, pour ne pas la quitter des yeux, autant que possible.
« Ma chouette n'aime que les biscuits à la cannelle, souviens-toi en quand elle viendra toquer à ta porte. » sous-entendu limpide, un futur courrier à recevoir pour continuer cette discussion sur le papier, coucher les mots tandis que la lionne disparaît et l'aigle aussi, à son tour.
Nous n'écrivons pas nos adieux,
Nous écrivons nos retrouvailles, le coeur heureux.


Car ce soir là et longtemps après, des heures durant, Edelgard est comme une enfant qui s'enflamme, sans doute trop, elle le sait, par les simples paroles d'une âme venue chatouillée le myocarde. Être ensemble.
C'est sa ritournelle, sa berceuse, sa fin heureuse.

rp terminé.
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