AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Annonces
FERMETURE DU FORUM
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge.   Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. EmptySam 18 Avr - 21:57

d'où sors-tu
ta douceur tue
abel & persephone

Chez tous les gens intelligents, ça rit jaune, de voir les dirigeants s'ériger en défenseurs de la morale, alors que "dirigeante", pour nos sœurs, c'est un mot rare.
Les pas lourds, un regard en arrière, et Abel s’engouffra dans la ruelle menant au Chemin de Traverse, sous la chaleur étouffante qui régnait à Londres depuis le début du mois. L’été n’était définitivement pas sa saison favorite, lui qui appréciait davantage la chaleur d’un manteau rembourré à celle des rayons du soleil, écrasants et dévastateurs. Dans tous les cas, alors que Minerva était partie travailler dans la matinée, il s’était échappé du bar, laissant l’enseigne à son salarié, et savait pertinemment où il se dirigeait.

Le Fol’Opium. Lieu clandestin dont il connaissait l’existence par les murmures, les rumeurs, les « on-dit », il n’y avait jamais mis les pieds, les valeurs peu concordantes avec les mœurs d’un tel endroit. Et pourtant, c’était là-bas qu’il se rendait. Les paroles de Lydia lui revenaient en tête. « C’est la seule chose que je te demanderais. Il faut que tu l’aides. » Persephone. Abel se souvenait de la gamine. Le grain de voix agréable, il l’avait invitée plusieurs fois à se produire sur une scène improvisée dans le fond de son bar. Rien de très luxueux, rien de très onéreux, mais jamais elle ne s’était plainte, jamais elle n’avait demandé plus, mieux. Peut-être par pitié ou par bonté, juste un sac de gallions à lui proposer, il avait souhaité lui laisser sa chance. Voilà qu’aujourd’hui, plus investi que jamais pour une cause qui l’avait conquis, il s’improvisait justicier ou prince charmant, sans rose à offrir mais quelques piètres idées et promesses.

« Je dois parler à @Persephone Wardwell. » Annonça-t-il à la première personne qu’il croisa dans l’étrange lieu. Il se sentait épié, dévisagé, nouvelle tête qu’il fallait juger, condamner. Un sourcil arqué, la personne en face de lui semblait attendre quelque chose, une suite. Il savait les activités de la jeune femme ici, et évidement, il n’était pas là pour ça. « Je veux simplement lui parler, c’est important. » Insista-t-il. Devait-il vraiment payer pour ça ? « Je n’en ai que pour quelques minutes, et je partirai si toutefois vous, hum… » Il hésita, pas certain d’employer les bons mots. « Vous avez besoin d’elle. » Il était maladroit, son corps imposant ne savait pas réellement où se placer dans ce haut refuge de tous les péchés. Enfin, l’employé leva les yeux au ciel, et lui indiqua l’escalier montant au premier étage. Sans hésiter une seconde de plus, Abel s’y engouffra.

Un couloir, plusieurs portes. Et une voix, chantonnant, mélodie envoutante, chant d’une sirène échouée, brisée, comme un appel à l’aide. Le Dumbledore reconnut aussitôt les notes de la rouquine, et le son guida ses pas jusqu’à la dernière porte, entrouverte. Il apercevait la jeune sorcière, de dos, seule, s’attachant les cheveux en sifflotant. Elle ne l’avait pas vu, et par soucis de politesse et d’habitude, sans réellement se demander si on lui réservait souvent ce genre d’attention, il toqua à la porte. Après quelques secondes, il se permit d’entrer, et se retrouva face à Persephone, visiblement surprise de le rencontrer. Afin d’éviter tout quiproquo, il préféra briser la glace dès les premiers mots. « Bonjour, Persephone. Rassurez-vous, je ne suis pas là pour… » Il n’osa pas terminer sa phrase, croisant son regard, assez mal à l’aise, et préféra lui avouer la vérité. « Excusez-moi, je ne suis pas habitué de ce genre d’endroit. » Abelforth connaissait les hommes de leur époque, et imaginait bien les insultes et souffrances que devait encaisser la née-moldu. Une chaise trainait là, il empoigna le dossier et s’assit. « Lydia m’a informé que vous viviez ici, et m’a demandé de venir vous voir. » Il releva le regard et risqua un sourire. Au fond, il connaissait peu la jeune femme, même si celle-ci lui avait fait une bonne impression les quelques fois où elle avait performé chez lui. S’il avait compris qu’une amitié la reliait à Lydia, il ne savait pas du tout si leurs caractères étaient semblables – et au fond, il n’était pas sûr de le souhaiter. « Comment allez-vous ? » Peut-être qu’au final, c’était une question qu’on lui posait peu. Sans réellement mesurer l’impact de ses mots, il appréhendait un peu sa réponse. Avait-il eu raison d’écouter Lola, et de venir proposer son aide à cette jeune femme qu’il connaissait à peine ? Son cœur et sa raison convergeaient vers la même conclusion ; elle était à peine une adulte, à peine une femme, et ne méritait pas d’être traitée comme un bout de viande. Mais voulait-elle seulement être sauvée ?
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge.   Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. EmptyLun 20 Avr - 0:29


La tignasse a toujours été capricieuse, l’enfant trop impatient. Sa mère passait des heures à tenter de démêler les longues mèches rousses qui tombaient en cascade sur ses épaules, les yeux plissés et un peigne glissé entre ses doigts. Elle gigotait, grimaçait et laissait échapper des menaces imbéciles qui faisait rire Eileen entre deux chansons.
À chaque fois, la jeune femme lui demandait de se joindre à la mélodie, et la gosse refusait d’un regard noir.

It flooded the crimson twilight,
Like the close of an angel's psalm,
And it lay on my fevered spirit
With a touch of infinite calm.

Quand elle est partie à Poudlard, elle a emmené les peignes et les accessoires dans ses bagages, et elle a elle aussi passé des heures assise devant la coiffeuse, grimaçant pour elle-même et chantonnant les paroles si souvent entendues qu’elle les avait à son tour mémorisées.
Elle chantait encore en ajustant sa cravate aux couleurs de Serpentard, chantait toujours en enfilant ses chaussures et se rendait parfois compte qu’elle n’avait jamais arrêté assise dans la grande salle pour prendre son petit déjeuner.

It quieted pain and sorrow,
Like love overcoming strife;
It seemed the harmonious echo
From our discordant life.

L’habitude est restée, et aujourd’hui encore elle s’apprête en chantant. Debout dans la chambre étroite, les mains levées pour réaliser un chignon trop compliqué, elle pourrait presque croire que rien n’a changé. La chimère est volatile : quelques instants volés au temps chaque matin, normalité surjouée avant d’endosser le rôle qu’on lui a assigné. Des miettes qu’elle rassemble méthodiquement pour se convaincre qu’il lui reste bel et bien des parties d’elle-même, quelque part.
L’illusion est soudainement brisée par un coup contre sa porte, qui la fait sursauter. Ses doigts s’éloignent aussitôt de sa tignasse et le chignon pas tout à fait stable s’écroule tel un château de cartes tandis qu’elle se retourne, à moitié sûre de retrouver les traits sous lesquels Quincy se cache. Ce n’est pas l’air éternellement inquiet de son amie qui l’accueille, ceci dit, mais un autre visage, familier lui aussi. Il lui faut un moment avant de se rappeler de l’homme, qu’elle n’a plus vu depuis plusieurs mois (des années, une autre vie). Dumbledore, mais pas celui auquel elle a offert sa vie. Abelforth. La née-moldue hausse un sourcil, soupçon de surprise avant qu’elle ne lui adresse un sourire qui ne monte pas jusqu’à ses yeux. Bienfaiteur hier, client aujourd’hui ? On était censé la prévenir lorsqu’on lui envoyait quelqu’un. On ne le faisait pas souvent, cependant. "Bonjour, Persephone. Rassurez-vous, je ne suis pas là pour…" Il hésite. Ses lèvres frémissent sur le rictus figé, un rire qu’elle retient tout juste. Bienfaiteur hier, abruti maladroit aujourd’hui, apparemment.
Me voilà rassurée.

Son regard se plante dans le sien pour une seconde interminable, qu’elle aurait peut-être pu interrompre de quelques phrases rassurantes. Peut-être. "Excusez-moi, je ne suis pas habitué de ce genre d’endroit." L’aveu est presque réticent, mille et unes précautions sans doute vouées à l’apaiser. D’une main, elle retire les quelques épingles restées dans sa coiffure à présent gâchée, les fait tourner entre ses doigts. "Oh, moi non plus," rétorque-t-elle d’une voix légère. Son sourire part un peu sur le côté droit, moue sardonique qu’elle ne prend pas la peine de cacher. Derrière la remarque sifflante, toutefois, Persephone est tout aussi mal à l’aise. Créature d’habitude, bien plus confiante armée d’un plan, les imprévus ont tendance à la faire passer sur la défensive. Elle le regarde s’asseoir sur l’une des deux chaises présentes dans la pièce, et hésite à en faire de même. Décide de rester debout : quelques pas à peine à faire si elle désire s’enfuir. Sa méfiance naturelle est souvent récompensée, ces derniers temps, et si ses instincts sont à force plutôt brouillés (alarme à toute heure de la journée), elle préfère évidemment s’inquiéter trop que pas assez. Abelforth ne ressemble néanmoins pas à un prédateur, et il lui prouve en poursuivant sur sa lancée. "Lydia m’a informé que vous viviez ici, et m’a demandé de venir vous voir." Lydia.
Le nom de sa meilleure amie suffit à la déstabiliser, et son regard inquisiteur se heurte au sourire qu’il lui offre. Pourquoi n’est-elle pas venue elle-même ? Elle connaît bien sûr la réponse, Lydia elle aussi pieds et poings liés, ne peut malgré tout pas empêcher la déception de la submerger. Elles ne se sont plus vues depuis si longtemps qu’elle en a oublié pourquoi elle lui en avait tant voulu, fut un temps, et les lettres qu’elles échangent encore régulièrement ne suffisent pas à combler le manque. L’ancienne Serpentard ne reprend contenance que trop tard, mille et une questions au bord des lèvres, et l’homme a déjà poursuivi quand elle ouvre la bouche pour poser la plus urgente. "Comment allez-vous ?"
Cette fois-ci, elle éclate de rire, plus par choc que par réel amusement. Vraiment ? Ses doigts écrasent presque l’une des épingles à cheveux, la rage s’entassant, un instant, bouillonnante et menaçant de déborder avant qu’elle ne la ravale. "Votre courtoisie est appréciée, mais inutile." Son intonation reste parfaitement plaisante, inflexions chantantes dans les syllabes soigneusement offertes en réponse, et elle se dirige vers sa coiffeuse, sur laquelle elle dépose les accessoires qu’elle triturait depuis son arrivée. Lui tournant le dos, elle lui lance un regard depuis le miroir. "À moins que vous ne désiriez réellement entendre ma réponse." Lui donnerait-elle si c’était le cas ? Probablement pas.

Se retournant une nouvelle fois, elle s’appuie contre le meuble pour lui faire face. "Pourquoi êtes-vous là ?" demande-t-elle finalement. Aurait pu – aurait dû – plutôt demander si son amie allait bien. C’est pourtant la curiosité qui a pris le pas sur l’inquiétude, raisonnant que son interlocuteur n’aurait pas amené les choses de cette façon s’il lui était arrivé quelque chose. Non, il est là pour une autre raison, et c’est cette réponse-là qui l’intéresse. Lydia ne l’aurait pas envoyé pour une simple visite de politesse.
À moins qu’elle ait trouvé ça drôle, qui sait.

@Abelforth Dumbledore
Revenir en haut Aller en bas
Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge.   Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. EmptyVen 24 Avr - 15:05

l'âme orage

Chez tous les gens intelligents, ça rit jaune, de voir les dirigeants s'ériger en défenseurs de la morale, alors que "dirigeante", pour nos sœurs, c'est un mot rare.
« Oh, moi non plus. » Abel détourna le regard ; sa maladresse le mettait dans une situation bien délicate. Peut-être aurait-il dû venir avec Lydia. En repensant à la tête de l’homme qui l’avait accueilli, il se rassura en pensant que ce n’était finalement pas une si bonne idée. Persephone était distante, la répartie tranchante et l’attitude sur la défensive, pourtant un éternel sourire triste, faux, resserrait ses lèvres. Le souvenir de la jeune chanteuse qu’il avait accueilli dans son bar lui parut soudain bien lointain.

La jeune fille s’écarta légèrement alors qu’il siégeait sur la chaine recouverte de velours mauve. Et alors qu’il lui demandait si elle allait bien, l’éclat de rire perfora le silence, abattant un malaise palpable entre les deux sorciers. Abelforth se mordilla la lèvre : qu’avait-il dit de si terrible ? Elle semblait se moquer de lui, rire jaune, se moquer de la vie. Il se doutait que celle qu’elle menait aujourd’hui n’était pas des plus confortables, cependant, il ne pensait pas que la misère pouvait atteindre autant – naïveté. « Votre courtoisie est appréciée, mais inutile. » Retour au calme. La rousse était pareil à un ouragan, ravageant sans crier gare, les courbes dansantes et la valse irrégulière, pour ne laisser derrière elle qu’une plaine de désolation et d’incompréhension. Finalement, il saisissait un peu mieux ce qui la rapprochait de Lydia.

Elle fit volte-face et s’installa à sa coiffeuse. L’œillade discrète avec le reflet de la belle accentua l’embarras du Dumbledore : il ne voulait pas qu’elle prenne sa visite pour une incommodité, alors qu’il était empli de bonnes intentions. « A moins que vous ne désiriez réellement entendre ma réponse. » Ajouta-t-elle en se retournant. « Pourquoi êtes-vous là ? » Elle était méfiante, et au fond, Abel comprenait. Peut-être qu’ainsi traitée, des instincts plus primaires reprenaient le contrôle sur la raison ; le cœur n’y avait plus son mot à ajouter.

Il ne connaissait rien d’elle et se permettait pourtant de la visiter. Était-ce une nouvelle manière de se prouver que lui aussi, pouvait faire preuve de bravoure, transgresser les règles et se mettre en danger comme son frère le faisait ? Comme l’intime besoin d’être le héros de quelqu’un, guidé par son inconscient, la tentative avec Lydia n’ayant visiblement pas fonctionné. Si Persphone n’avaient pas les yeux tirés à la manière de la fille Sinclair, il lui semblait pourtant voir Lydia transparaître à travers elle : deux bêtes fauves en cage, les mâchoires serrées. « Veuillez m’excuser, je ne voulais pas vous importuner. » Il se gratta le haut du crâne nerveusement. Etant donné la première réaction de la belle, il hésita à continuer : pourtant, une force intérieure lui murmurait de persévérer, de lui prouver sa bonne foi. Oui, c’était ça. Pas un simple besoin de reconnaissance ou de se rassurer de sa propre utilité. C’était bien au-delà de ça. Des vies qui méritaient bien plus, bien mieux. La soif de justice flamboyante, et enfin le courage de marcher dans ce sens.

« Persephone, je suis venue vous proposer mon aide. » Il jeta un léger coup d’œil par-dessus son épaule : la porte était encore entre-ouverte, et il préféra aller la fermer par mesure de précaution. Debout face à la jeune femme, il planta son regard dans le sien comme s’il voulait qu’elle lise son âme. « Je peux vous faire sortir de cette chambre et vous éloigner d’une de vie de servitude… » Ce n’était presque plus qu’un chuchotement, une confidence. Une promesse. Celle d’un avenir, ou de ce qui pouvait le plus y ressembler, loin de ces hommes qui ne voyaient que sa plastique, loin de ces illuminés qui faisaient couler l’hémoglobine au prétexte que le sien n’était pas le même, pureté souillée. Finalement, c’était toujours le même liquide vermeille qui coulait et coulait sur les pavés maudits de Londres.

« Nous trouverons un endroit, avec Lydia, où vous ne manquerez de rien. » Il pensait évidement à la demeure des Lovegood, où déjà quelques nés-moldu, hybrides et créatures en cavale avaient trouvé refuge. Il ne risqua cependant pas de mentionner ce détail, elle était bien trop imprévisible pour anticiper une quelconque réponse positive. Alors, le regard interrogateur, il attendait la réponse de la rouquine. Les cartes étaient entre ses mains.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge.   Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. EmptyJeu 7 Mai - 3:08

Abelforth semble presque être gêné d’exister, assis en face d’elle, le regard un peu fuyant, la sincérité maladroite. L’homme n’a rien à faire ici, tâche sur la tapisserie glauque de sa chambre — ça lui rappelle l’autre, celui qui ne se payait ses services, au début, que pour lui parler. De tout et rien, jusqu’à ce que ses barrières cèdent, jusqu’à ce qu’elle lui offre un premier vrai sourire, et puis tous les suivants. La comparaison la met mal à l’aise et toute trace d’arrogant amusement s’efface de ses traits quand elle s’appuie contre sa coiffeuse, les muscles tendus. Le masque est plus difficile à garder en place une fois confronté à une personne si familière. Fantôme du passé, frère du sauveur émérite, sauveur lui-même peut-être, Lydia si proche et si loin à la fois. "Veuillez m’excuser, je ne voulais pas vous importuner." D’un geste de la main, impatient, elle balaie ses paroles, soit pour lui signifier que ses excuses ne sont pas nécessaires, soit pour appuyer sur le fait qu’elle n’en a rien à faire. Qui sait (elle-même n’en est pas certaine). Ce qu’elle sait, par contre, c’est que sa question est pour l’heure restée sans réponse. Tandis qu’il se gratte le crâne, semblant hésiter, elle se mord les lèvres pour éviter d’ajouter un alors ? courroucé : inutile d’antagoniser un possible allié sans réel motif.
L’attente lui semble durer plusieurs minutes, mais ne se prolonge sans doute pas au delà de quelques secondes quand finalement il se décide à s’expliquer. "Persephone, je suis venu vous proposer mon aide." Le ton est sérieux, et les mots presque théâtraux lui font hausser un sourcil perplexe. "Pourquoi ?" L’interrogation, glissée du bout des lèvres sans qu’elle n’ait pu la retenir, est plus pour elle-même que pour lui. Dénué de mordant, le mot garde toutefois les inflexions méfiantes dont elle peine à se défaire. Elle n’a pas de mal à imaginer Lydia lui demandant de lui apporter son aide, bien sûr, puisqu’elle aurait fait la même chose fût la situation inversée. Là n’est pas le problème. Non, ce qui lui pose question sont les raisons de sa décision à lui. Peut-être ne l’entend-il pas, la chaise raclant sur le sol quand il se lève pour aller fermer la porte laissée entrouverte. Habituée à garder au moins une issue de secours à proximité, l’instinct hurle et ses phalanges blanchies se crispent sur le coin du meuble. Mais si l’idée lui déplait, elle ne peut que partager son apparente tendance à la prudence. Cela lui décroche un léger sourire, coin droit de la bouche se soulevant quelque peu, l’oeil critique devenu presque appréciateur lorsqu’ensuite il plante son regard dans le sien. L’exercice est difficile, Percy ayant toujours préféré les oeillades aux franches confrontations dévoilant bien souvent les mots qu’elle s’entête à garder pour elle. Les bras viennent se croiser sur la poitrine pour mimer l’assurance tandis qu’elle se fait violence pour ne pas détourner les yeux. Dans les siens, elle lit la détermination, la sincérité et l’idéal de justice naïf propre aux bienfaiteurs. Stupides Dumbledore.  
Elle préfère ne pas savoir ce qu’il pourrait bien lire en elle.

"Je peux vous faire sortir de cette chambre et vous éloigner d’une de vie de servitude… Nous trouverons un endroit, avec Lydia, où vous ne manquerez de rien." Tombe le masque, mille morceaux à ses pieds quand, enfin, elle réalise qu’il est vraiment là pour la sauver. Ses yeux s’arrondissent et elle laisse échapper un rire incrédule, rauque et hésitant. Peu l'habitude de se faire demoiselle en détresse, encore moins d'être secourue, les repères sont inexistants et elle est encore une fois prise au dépourvu. La gorge est nouée, soudainement, parce que le peut-être est devenu réalité et qu’elle ne sait pas quoi faire de cette main tendue trop tardivement. Un mois plus tôt, peut-être. Deux.
Une éternité plus tôt, en somme : depuis février 1914, chaque semaine ressemble à s’y méprendre à une année entière.
Trop tard, oui. Et pourtant — "Pourquoi ?" répète-t-elle. La question, cette fois-ci, lui est pleinement adressée, bien qu’elle ne s’attende pas à une réponse qui puisse la convaincre de quoique ce soit. L’ancienne Serpentard ne fait que gagner du temps. Pour rassembler ses pensées, premièrement. Pour savoir si c’est ce dont elle a envie, ensuite. Et puis, enfin, bien que cela n’ait jamais été dans ses priorités, pour décider de ce qui est le plus juste à faire. "Vous ne me devez rien." Le ton est accusateur, ingrat. "Lydia non plus." Doux, mélancolique. Les bras se resserrent autour de la taille avant de brusquement se relâcher, retombant mollement à ses côtés. Pourrait-elle partir ? Pourrait-elle abandonner ? La lutte dans laquelle elle est engagée s’était à l’époque imposée comme étant nécessaire à sa survie, raison pour laquelle elle a choisi d’adhérer à l’Ordre. Ni plus, ni moins. Ses loyautés n'appartiennent qu’à elle, après tout. Loin de l’altruisme inconscient d’Albus et la justice maladroite d’Abelforth, Persephone ne s’est jamais inquiétée d’autre chose que de vivre jusqu’au lendemain.
Et pourtant —

"Non."

Non ?

"Non, merci." Une seconde fois, comme pour s’en convaincre, la voix est plus assurée, les mots résignés mais l’intonation traître est triste, coupable. Elle ne peut pas. Sa loyauté, justement, ne réside peut-être pas chez l’Ordre, mais bien chez son ami et confident. Trop tard pour revenir en arrière, maintenant, Percy éternellement enchaînée par les liens qu’elle s’entête à préserver.
Elle adresse un sourire à Abelforth, toute trace d’hostilité définitivement balayée, et hausse les épaules. "Il faut croire que je me plais bien, ici." Le rire menteur est une nouvelle fois mélodieux, et elle se passe une main dans les cheveux d’un air contrit. Elle ne peut pas partir, tout simplement, mais n'a aucune explication valable à lui fournir.


@Abelforth Dumbledore
Revenir en haut Aller en bas
Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge.   Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. EmptyMar 19 Mai - 15:16

l'âme orage

Chez tous les gens intelligents, ça rit jaune, de voir les dirigeants s'ériger en défenseurs de la morale, alors que "dirigeante", pour nos sœurs, c'est un mot rare.
Pourquoi.
Pourquoi, qu'elle demanda, par deux fois. Désarmé face à l'incrédule demoiselle, Abelforth ne savait plus comment se tenir, comment s'exprimer, comment se comporter face à une jeune femme qui semblait ne plus être la même personne. La guerre l'avait déchirée. Victime de l'injustice de ce nouveau régime. Lui était du côté confortable, lui était en sécurité. Que pouvait-il répondre à ça ? Que pouvait-il lui dire ? Il ne pouvait même pas s'indigner de la méfiance et de l'agressivité dont elle lui faisait preuve. Parce qu'elle en avait le droit, et l'entière légitimité.
Comme lui venait dans une authenticité la plus totale. Comment faire pour qu'il ne soit plus une menace à ses yeux ? Comment l'aider à baisser sa garde ?

Il ne lui devait rien, oui, c'était vrai. Peut-être était-ce même un peu l'inverse. Après tout, il lui avait permis de travailler, de gagner quelques sous, de peut-être se faire un peu connaître. Même si Abelforth n'était pas du genre à compter les bienveillances, c'était vrai, il ne lui devait rien. Lydia non plus. La relation entre les deux jeunes déchues lui échappait. Il les pensait amies. Ce n'était visiblement pas le cas. Pourtant, c'était Lydia qui lui avait parlé de Persephone. C'était Lydia qui lui avait demandé de venir la chercher. Lydia qui avait fait le premier pas. Il se dit qu'une fois au fond, il ne restait certainement plus que la fierté, l'égoïsme, la survie. Et il en était témoin tous les jours, à partager le quotidien de l'asiatique. Il la regarda dans les yeux. « Il existe encore des personnes bienveillantes, dans ce monde. » Commença-t-il. Il voulait lui répondre. Il voulait lui dire pourquoi. Avait-elle déjà proposé son aide à quelqu'un ? C'était si simple et courageux à la fois. Peut-être n'avait-elle pas assez connu la lumière pour cela. « Je ne prétends pas en être une, mais j'estime que s'il existe encore une certaine forme de justice ou de rédemption, elle mérite qu'on se batte pour elle. Ne pensez-vous pas ? » Il n'espérait rien de sa part. Juste une réflexion, qu'elle lui en fasse part ou non.

« Non. » Pardon ? Les yeux ébahis, il n'était pas sur d'avoir bien entendu.
« Non, merci. » C'était donc ça. Il n'y avait donc rien à faire. Surpris, il ne cacha pas son incompréhension. Les femmes étaient décidément bien trop indomptables pour lui. Et Persephone avait un côté sauvage qui témoignait d'une certaine ténacité ; mais tout de même, il venait de lui offrir sa liberté sur un plateau d'argent, et elle avait refusé. Elle avait refusé. Il se sentit soudain un peu bête, là, face à cette jeune femme qu'il pensait avoir connu, un peu. Il comprenait l'idée de ne pas vouloir être sauvée. Les tendances féministes du moment ne lui étaient pas inconnues - et partager le quotidien de Minerva McGonagall rendait l'ignorance quasiment impossible. Mais ne pas vouloir être sauvée d'une éternité de misères, de souffrances, la mort étant une possibilité non négligeable, il avait beaucoup plus de mal à saisir. Il n'était pas blessé, pas piqué, non.
Il se sentait simplement, et profondément, inutile.
Venu ici pour rien.
Ridiculisé par cet étrange hôte d'accueil, quelques instants plus tôt, pour rien.
Les paroles de Persephone le laissaient vide de toute émotion.

« Bien. Très bien. » Il ravala sa fierté, se relevant de sa chaise, embarrassé. « Je comprends... enfin, non, pas vraiment, mais si tel est votre choix, je ne vais pas vous forcer. » Déclara-t-il en faisant balancer ses bras de chaque côté de son corps. Un nigaud dans l'antre de la déesse destituée. Bien ridicule.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge.   Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. EmptyMar 19 Mai - 20:26



Hey, boy, you're a challenge
Let's explore your talent
I need a boy to take it over


@abelforth dumbledore @persephone wardwell

◊ ◊ ◊

Une silhouette masculine pénètre le Fol’Opium. La cape du mage noir ne jure en rien avec le reste de la plèbe alcoolisée. Client fidèle, Albus Dumbledore est habitué aux lieux, qu’il navigue avec une aisance déconcertante. Le visage du sorcier s’illumine d’un sourire distant en approchant le barman. “Two glasses.” sa voix de baryton retentit dans le bar. Un pour lui, l’autre pour l’acolyte avec laquelle il a rendez-vous. “Persephone is waiting for you upstairs, Albus.” répond l’homme d’un rire gras en lui tendant quatre verres, dont deux shots. Un soupir quitte les lèvres de celui récemment devenu directeur. “That’s too generous of you.” Il laisse une poignée de galions sur le comptoir et s’enlise dans une mer de visages. Des inconnus et d’autres faciès plus familiers remplissent son champ de vision. Montant les escaliers quatre à quatre, il se prépare à leur réunion hebdomadaire, un des moments favoris de la semaine de l’ancien briseur de sorts. Ici les âmes des damnés viennent ironiquement se perdre dans l’entrejambe des femmes déchues de la révolution. Théâtre parfait pour la mascarade orchestrée par Albus et Persephone. Manigancer contre le ministère au bras de celle qu’il considère maintenant comme une soeur reste une activité dont il ne se lasse pas. Elle, la née-moldue infiltrée pour lui parmi la mêlée sale de Londres règne sur Albus Dumbledore pour l’Ordre du phénix, qui opère encore tapi dans l’ombre. Il est son Pygmalion et elle, sa Galatée.

Levant le rideau, le tremble s’agite entre ses dextres et les verres le suivent. “Daddy’s home, love.” plaisante-t-il sur un ton joueur. Ignorant le visage du sorcier qui se tient face à elle, il enfouit ses lèvres dans le cou de la rouquine pour la saluer. Chorégraphie postiche décidée et apprise ensemble. Elle et lui contre la patriarchie dans leur plus belle pièce. Dents découvertes, son rictus s’évanouit au moment ou ses prunelles ambrées aperçoivent son Abelforth près d’eux. Wardwell lovée contre lui, Albus sursaute soudainement et pousse un cri qu’il ravale aussitôt. “Abel?! What on earth are you doing here?” Surprise passée, l'aîné des Dumbledore lui lance un regard taquin et inquisiteur, observant le sorcier et la sorciere tour à tour. “Was I interrupting something?” Il se mord l’intérieur de la joue nerveusement, retenant un nouveau rire.

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge.   Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. EmptyJeu 21 Mai - 22:10

“Il existe encore des personnes bienveillantes dans ce monde”, dit-il. Pour peu, elle lui rirait au nez. S’il en existait suffisamment, jamais un homme tel que Grindelwald n’aurait pu rester au pouvoir bien longtemps. Où étaient les armées de combattants ? Où était la révolution ? Où se cachaient donc ces gens décents ? Non, la vérité, c’est que la plupart n’en a rien à faire de voir le monde s’écrouler, tant qu’eux sont bien accrochés. S’ouvre le sol sous leurs pieds, s’empilent et hurlent les corps de ceux qu’on a méprisés. Qu’importe ; ils n’étaient pas concernés, n’est-ce pas ? Sans doute en demande-t-elle trop. Elle pense ne pas en demander assez. Les mains tendues ne sont que ça, paumes des puissants qui octroient droit de vie ou de mort sur ceux qu’ils estiment méritants — ou non. Hypocrite Persephone, ravie de s’emparer quand c’est elle qu’on a essayé de tirer des débris. Mais ce n’était pas une aide magnanime qu’Albus avait agité sous ses yeux ; c’était une simple raison. D’exister, de continuer, de se battre. Ne pensez-vous pas ? Justice et rédemption se parent d’or entre les lèvres de l’autre, nobles idéaux qui la frôlent sans jamais l’atteindre. La justice est l’apanage de ceux qui s’érigent en juges et avocats, les grands et les glorieux ; le soumis et l’opprimé vomissent le concept, demandent vengeance et se rêvent bourreaux. Elle peut en témoigner. Quant à la rédemption, elle n’est que l’outil des bêtes qui se savent sur le point d’être piquées, ni plus ni moins. Un dernier élan de lucidité, un simple réflexe pour tenter de camoufler la monstruosité. De ça aussi, elle peut elle-même témoigner. Ne fait rien de tout ça toutefois, volubile sur les sujets légers, taiseuse et réservée dès que l’on s’approche de trop près des pensées gardées pour soi. D’un haussement d’épaule et d’un nouveau sourire vide, elle prétend ne pas avoir écouté ou compris la question.
Abelforth pour sa part est quelqu’un de bien, probablement. Ce n’est pas quelque chose qu’elle s’égarerait à remettre en question : l’homme est venu la secourir, preux chevalier qu’elle n’avait même pas commandé. Mais c’est l’individu qu’il essaie de sauver, et la née-moldue n’a plus que faire des petits pas que l’humain est prêt à avancer pour limiter les dégâts. Qu’il revienne donc avec un plan bien ficelé, une bombe dans les poches et un regard déterminé, qu’il lui donne une raison de se détourner de la seule forme de résistance qu’elle ait pu côtoyer. Là et seulement là, elle dirait oui. Aujourd’hui toutefois, elle n’a qu’Albus et l’Ordre auxquels se lier. Alors malgré l’instinct de fuyarde, malgré la survie à tout prix, c’est ça qu’elle choisit. Loyauté, se dit-elle, se méprise-t-elle.
Vengeance, hurlent les tripes.

Non.

Elle a encore sur le bout de la langue le refus, effluves de regret vite repoussées (vite enterrées). Face à son air hébété, elle rit doucement. L’oeil est amusé, pétillant ; la môme a remporté le combat qu’elle se livrait à elle-même et il n’en est bien sûr pas conscient. “Je comprends... enfin, non, pas vraiment, mais si tel est votre choix, je ne vais pas vous forcer.” Sourire rieur toujours aux lèvres, elle hoche la tête, s’apprête à lui souhaiter une bonne continuation, au plaisir, embrassez Lydia de ma part et n’hésitez pas à payer pour venir me voir, quand la porte s’ouvre une seconde fois. Les sourcils se froncent, elle tourne la tête vers l’intrusion. Est-ce que l’abruti à l’accueil lui envoie deux clients à la fois, maintenant ? Soldes sur la prostituée, dépêchez-vous il n’y en aura pas pour tout le monde. “Excu —” “Daddy’s home, love.” Elle s’étrangle dans ses mots, air agacé remplacé par une moue confuse. C’est apparemment sur les Dumbledore que la promotion est placée, finalement. “Albus,” elle appelle, l’intonation enjôleuse, comme souvent avec lui. Le corps se détend, l’attitude se module immédiatement sur celle du nouvel arrivant. Déjà il a le nez dans son cou et elle tente d’échapper à la sensation de chatouillement (il le sait, par Merlin), le repousse d’une main. L’homme se redresse, toujours souriant, jusqu’à ce qu’il aperçoive son frère à moins d’un mètre. Le hurlement qui s’en suit la fait éclater de rire, bien qu’elle s’écarte pour protéger son tympan et tende une main agile pour s’emparer de l’un des verres avant qu’il n’en renverse son contenant. Deux shots ont déjà été gâchés. “Abel?! What on earth are you doing here?” Elle boit une gorgée, s’éloigne d’un autre pas. On redevient ombre lorsque l’attention se détourne de soi ; loin de la bataille qu’elle menait jusqu’ici contre elle-même, elle respire un peu mieux. Décor elle redevient, se dirigeant cette fois-ci vers une chaise, sur laquelle elle s’assied sans plus s’en faire d’un potentiel danger. Du coin de l’oeil, elle voit le regard de son ami qui passe de son frère à elle, et roule des yeux. Bien sûr que non. Faisant tourner le verre entre ses doigts, elle accorde une moue moqueuse à Albus. “Client préféré numéro un, je te présente nouveau client préféré numéro deux.” Le bras se lève, comme pour trinquer. “Vous pouvez vous battre pour mes faveurs, si vous le souhaitez.” C’était après tout ce qu’ils venaient de faire, sans que l’un ou l’autre ne le sache, et certainement pas de la façon dont elle venait de le sous-entendre. Eh, détails.

Revenir en haut Aller en bas
Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge.   Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. EmptyLun 25 Mai - 16:18

l'âme orage

Chez tous les gens intelligents, ça rit jaune, de voir les dirigeants s'ériger en défenseurs de la morale, alors que "dirigeante", pour nos sœurs, c'est un mot rare.
Il était impossible de cerner la jeune femme qu'Abel avait en face de lui. Une espièglerie visiblement feinte, mystère tout entier autour de ce corps frêle qu'Abel devina bien plus robuste qu'il n'y paraissait. Non. Le mot résonnait encore dans son crâne. Pourquoi avait-elle dit non ? On ne lui avait jamais refusé une telle chose. Jamais refusé une telle proposition. Il lui offrait presque un paradis dans l'Enfer qu'elle traversait, mais la belle semblait sur plaire à naviguer sur les eaux du Styx. Un instant, Abel trouva cela presque ridicule. Mais son éternelle bonté, générosité parfois bien naïve, reprenait toujours le dessus. Elle ne lui disait sûrement pas quelque chose. Il ne voulait pas croire qu'elle aimait cette vie-là. Il ne voulait pas la juger, même si, au fond, c'était un peu ce qu'il commençait à faire.

Stoppé net dans sa réflexion, alors qu'il s'apprêtait à quitter la pièce, la porte s'ouvrit. Dévoilant une silhouette bien familière.
Son propre frère.
Par la barbe de Merlin, que faisait-il ici ?
Soudainement extrêmement gêné, Abel ne savait pas si ses joues s'empourpraient de peur que son frère pense qu'il se rend en toute conscience dans ce genre d'endroit, ou parce qu'il soupçonnait fortement Albus de faire cela. La situation était cocasse. Si Abel semblait déjà un grand gaillard qui ne savait pas quoi faire de son corps dans cette chambre miteuse depuis le début de son entrevue avec la née-moldu, il paraissait désormais pour un vrai empoté.

Enfin, son frère le remarqua, après une courte accolade avec Persephone. Ils se connaissaient ? Première nouvelle. Ne cachant pas sa surprise, Albus s'approcha du deuxième Dumbledore.
- Abel?! What on earth are you doing here? Je pourrais te demander ta même chose ! La mine d'Albus changea alors soudainement, la surprise passée, et l'aîné posait un regard malicieux et inquisiteur sur son cadet. Was I interrupting something? Offusqué, Abel ouvrit légèrement la bouche, choqué de l'attitude de son frère. Peu habitué à parler de conquêtes ou idylles quelconques, qu'elles aient un caractère romantique ou bien plus charnel, et encore moins avec son frère, Abelforth se retrouvait bien embarrassé à savoir l'affronter au beau milieu de l'antre des jouissances et plaisirs corporels. Bien sûr que non ! Je rendais visite à Persephone. Du coin de l'oeil, il observa la jeune fille amusée. Le changement de comportement de la gamine était incroyable. L'arrivée d'Albus semblait l'avoir apaisée, rassurée. Elle baissait enfin sa garde. Et dans la moue moqueuse et joueuse qu'elle adressa à Albus en affirmant l'objection d'Abel, il reconnut enfin la chanteuse qu'il avait autrefois connue.

- Persephone a chanté plusieurs fois au bar avant... tout ça. Je voulais simplement savoir si elle allait bien. Omettant quelques détails de la récente conversation entre la belle et lui, Abel fronça les sourcils, se sentant obligé de se justifier sous le regard amusé de son frère. Cette situation l'agaçait. Et il n'était pas sûr de bien comprendre ce qu'Albus faisait ici. Comme toi, je suppose. Supposition basée sur les penchants homosexuels bien connus de son frère ; il se doutait bien que celui-ci ne venait pas pour profiter des faveurs de la rousse. Ni pour regarder le décor, d'ailleurs. Alors pourquoi était-il là ? Et étant donné la complicité qui semblait les lier, Abel sentait qu'il y avait quelque chose derrière tout ça. Sa récente réconciliation avec son frère lui permettait d'être plus curieux, parce que oui, il l'était. Aurait-il changé de bord ? Je ne savais pas que vous vous connaissiez.
Comme attendant des explications, une illumination vint à l'esprit d'Abel.
Et si elle lui disait non, parce qu'elle avait déjà dit oui à quelqu'un d'autre ?
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge.   Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. EmptyMar 2 Juin - 9:20



Hey, boy, you're a challenge
Let's explore your talent
I need a boy to take it over


@abelforth dumbledore @persephone wardwell

◊ ◊ ◊

Au fil des mois, Persephone a pris ses droits dans le coeur d’Albus. Une rencontre hasardeuse qui a changé leurs deux vies. Alcool récupéré au comptoir, il se fraie un chemin entre les corps enfiévrés et se dirige vers elle. Le marbre se dérobe sous lui et leur couverture se déploie au rythme mesuré de ses pas. Mouvements soigneusement calqués sur la foule, le lion prend des allures de prédateur. La débauche est partout, honteuse. A mille lieux de sa véritable identité, la familiarité des lieux est un cadeau pour sa mascarade. Glissant près d’une salle concupiscente, il se remémore silencieusement les mots à partager avec sa muse. Plus amie que fille de joie, il pénètre enfin son royaume et la rejoint dans un contact charnel. Apposant sa carne a la sienne, il plonge le visage dans sa chevelure rousse et la salue. Albus. Le son délicat de sa voix lui arrache un sourire. Rictus qui s’évanouit à l’instant où ses ambres croisent la silhouette de son frère cadet. Le sursaut s’accompagne d’un cri qu’il ne peut étouffer. Changement brutal d’ambiance et d’attitude pour le directeur qui dévisage nonchalamment son vis-à-vis. Je pourrais te demander ta même chose ! Bien sûr que non ! Je rendais visite à Persephone. Persephone a chanté plusieurs fois au bar avant... tout ça. Je voulais simplement savoir si elle allait bien. Le regard doré juge le jeune Dumbledore avec amusement. Un rire quitte ses lèvres tandis que la née-moldue s’éloigne d’eux pour golper l’hydromel qu’il lui a réservée. “Tu rendais visite à Persephone… Quelle bonté d'âme, Dumbledore. J’imagine que tu veux garder ta venue un secret de Minerva.” assène-t-il, amusé. Client préféré numéro un, je te présente nouveau client préféré numéro deux. Vous pouvez vous battre pour mes faveurs, si vous le souhaitez. Le bras de la sorcier se lève et le gallois saisit le verre en vol pour en prendre une gorgée. De quoi se donner force et courage avant d’entamer la conversation qui les attend tous en ce lieu sacré et sale qui s’attendait à tout sauf à une visite des deux frères. Le regard inquisiteur d’Abelforth le surprend un instant. Pense-t-il qu’il est là pour la femme objet ? “Je me battrai pour chacune de tes faveur, Percy, mais pas contre lui.” souffle-t-il. “Tu vas bien ?” demande-t-il ironiquement à la rouquine. “Assurdiato.” dit-il en agitant le tremble du bout des doigts pour les isoler. “Si c’est là ta véritable question, Abel, j’aime toujours autant les hommes.” Il ne se détache pas pour autant de la jeune femme. “Persephone est infiltrée de l’Ordre ici, nous sommes sous couverture.” D’un coup de baguette, les verres se multiplient sur la table. Il les distribue calmement. “Plus sérieusement... Tu comptais la libérer pour me la ramener ? J'ai tout essayé elle refuse de me suivre.” Il lance un regard faussement sombre à Persephone.  

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge.   Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. EmptyLun 8 Juin - 1:04

Le verre qu’elle avait précieusement sécurisé lui est arraché des mains par son ami, à qui elle adresse un regard hautement réprobateur. L’ambiance est électrique, remplie de non-dits et d’incompréhension gênée, ce qui l’amuse sans doute plus que de raison : pour l’heure, elle est la seule à avoir toutes les cartes en main, et Persephone ne s’épanouit jamais autant que lorsqu’elle est maîtresse de chaque élément. Tandis qu’Abelforth essaie d’expliquer sa présence sans en révéler le réel objectif, qu’Albus le raille de son éternelle expression malicieuse, la née-moldue observe en silence. Savent-ils seulement ce que l’autre représente ? Si le cadet lui a proposé de la cacher, c’est sans doute qu’il n’en est pas à son premier coup d’essai. Si ? Où ? Un endroit sûr. Avait-il un plan pour la débarrasser du Sceau ? Et surtout, pourquoi le cache-t-il à présent à son frère ? Dans ses prunelles claires, toutes les questions qu’elle aimerait lui poser ; mais, bien que loyale à Albus, la jeune femme est aussi de par son statut gardienne d’innombrables secrets, et ne préfère pas s’immiscer dans une relation qui, finalement, ne la regarde pas.

“Je me battrai pour chacune de tes faveurs, Percy, mais pas contre lui.” “Dommage,” rétorque-t-elle du tac au tac, l’air faussement boudeur. Puis, en réponse à la question s’inquiétant de son bien-être, elle se contente de hausser un sourcil sans émettre un autre son. La baguette du sorcier s’agite, les protégeant aussitôt du monde extérieur. “Si c’est là ta véritable question, Abel, j’aime toujours autant les hommes.” Les pieds, le plat. “Et ce malgré tous mes efforts,” précise-t-elle d’un ton ironique, faisant ici référence à leur rencontre, lorsque l’homme ne louait ses services que pour discuter — avant de finalement la recruter. D’une main, elle joue avec ses cheveux, le dos se raidissant quelque peu, s’attendant à ce qui allait suivre. De la méfiance à l’atmosphère légèrement chaotique (ou chaotiquement légère, c’est selon), la conversation allait à présent prendre un tournant sérieux. Fille de joie renfrognée devenue ingénue amusée récupère les morceaux de l’identité fracturée pour enfiler le rôle qu’Albus lui a offert plusieurs mois plus tôt : espionne et révoltée. “Persephone est infiltrée de l’Ordre ici, nous sommes sous couverture.” Le preux chevalier est donc au courant des activités de l’aîné. Les sourcils froncés, elle se demande si c’était là qu’il avait voulu l’emmener, mais n’a pas le temps d’y réfléchir bien longtemps. Albus pose lui-même la question, avant de lui reprocher d’un regard son refus de s’échapper. Elle rit, mais cette fois-ci la sonorité grince plus qu’elle ne chante. “Te suivre, vous suivre, pour quoi faire ? Me cacher en espérant que le monde brûle par lui-même ?” D’un geste de la main, elle balaie l’idée qui lui paraît ridicule. Plus jamais elle ne laisserait son destin aux mains d’autrui : c’était eux qui avaient laissé tout ça se produire, après tout. “Abelforth était ici parce qu’une… amie le lui a demandé.” De son prénom, elle ne souffle mot : ne sait même pas qu’Albus connaît Lydia, et ne lui a certainement pas raconté sa vie en long et en large. S’ils sont proches, la jeune femme reste par bien des aspects terriblement secrète, estimant que c’était là la seule façon de protéger les rares bouts d’elle-même qu’elle avait réussi à conserver au fil des années.

Jetant un coup d’oeil au cadet, elle hésite cette fois-ci à poursuivre : la proposition de fuite, après tout, n’avait mentionné l’Ordre ni de près ni de loin. Peut-être était-ce pour protéger l’organisation, ou peut-être était-ce tout simplement parce que le plan ne les impliquait pas. Décidant de laisser l’homme choisir les informations qu’il souhaite partager avec son frère, elle plonge son nez dans son verre, qu’elle finit presque d’une traite. Fût un temps, elle ne supportait ni l’alcool, ni les substances illicites, préférant garder l’esprit clair pour le travail qu’on demandait d’elle. Mais, fût un temps, elle n’avait pas encore réellement besoin de s’enivrer pour supporter la vue des clients. Les habitudes changent, on s’adapte. “J’ai refusé, bien sûr, bien que j’apprécie toujours la proposition,” lance-t-elle à l’attention d’Abelforth, “et vous comprenez maintenant pourquoi je ne pouvais pas accepter.” Une pause, puis une moue. “Ne vous éloignez pas trop, cependant : on ne sait jamais que je change d’avis un jour.” La voix est rieuse, et les mots faussement nonchalants. Elle ne se fait pourtant pas d'illusion : sa couverture n'était ni infaillible, ni même particulièrement bien cachée. Si elle devait courir, elle courrait. Et apprécierait que quelqu'un soit là pour lui ouvrir sa porte.

Revenir en haut Aller en bas
Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge.   Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. EmptyDim 14 Juin - 16:42

l'âme orage

Chez tous les gens intelligents, ça rit jaune, de voir les dirigeants s'ériger en défenseurs de la morale, alors que "dirigeante", pour nos sœurs, c'est un mot rare.
La situation était cocasse, et Albus ne manquait pas de sarcasmes. Abel le foudroya du regard lorsque celui-ci aborda Minerva en ricanant. Par Merlin, il fallait que son frère débarque maintenant. Croisant les bras, Abel attendait une explication, alors que lui-même restait assez vague sur les raisons de sa venue. Jetant un léger coup d'oeil à la rouquine, il espérait qu'elle ne le trahisse pas. Seulement... avait-elle des raisons de ne pas le faire ? S'attendant à devoir se justifier auprès de son frère, presque à devoir lui révéler son allégeance à Morgane, il se mordillait nerveusement la lèvre. Lui, la situation ne l'amusait pas beaucoup, alors qu'Albus plaisantait sur son homosexualité. Soudain, la révélation.
- Persephone est infiltrée de l'Ordre ici, nous sommes sous couverture.
Abel écarquilla les yeux en tournant la tête de l'un à l'autre. Il s'attendait à tout, sauf à ça. Un léger soupir. Tout s'expliquait désormais. La méfiance de la belle (même s'il soupçonnait-là plutôt une influence de son caractère), son refus de la mettre en sécurité, de lui offrir une vie meilleure. Heureusement qu'il n'était pas allé plus loin dans les détails, ou bien il aurait royalement grillé sa couverture pour les enfants de Morgane sans même s'en rendre compte. Evidement, il se garda bien de garder ce soulagement pour lui. Ce n'était pas encore l'heure des révélations avec son aîné.

- Abelforth était ici parce qu’une… amie le lui a demandé.
C'était vrai. Mais seulement une partie de la vérité. Visiblement, elle le couvrait, estimant sûrement qu'il n'était pas son rôle d'exprimer certaines choses. Abel apprécia cette attitude. Désormais, tout était clair et comme le disait la née-moldu, il comprenait mieux son refus. Mais tout de même... Albus acceptait-il réellement de la voir ici ? Lui avait-il demandé de travailler ici ? S'il ne posa pas la question, Abel ne pouvait que s'indigner face à cette supposition. Mais il ne pensait pas son frère comme cela. Albus n'était pas Gellert. S'était perdu, un moment. Mais avait retrouvé le bon chemin, celui de la lumière. Il n'était pas qu'un simple marionnettistes, qui plaçait ses pions sur l'échiquier humain qu'était cette grande guerre.
Un Dumbledore valait mieux que cela.
- Ne vous éloignez pas trop, cependant : on ne sait jamais que je change d’avis un jour. Elle avait le ton joueur et à nouveau, Abel n'était pas certain de percer la belle à jour. Persephone était un mystère et l'élucider n'avait rien d'attirant ; plutôt quelque chose de terrifiant. Cette gamine était prometteuse. Abel comprenait pourquoi Albus tenait à elle. Et pourquoi elle faisait une bonne espionne. Il tourna à nouveau les yeux vers son frère.
- Je vais vous laisser, j'imagine que tu n'es pas simplement venu pour enfiler les shots. Quoi que, ça ne m'étonnerait peut-être pas. Déclara-t-il sur un ton amusé, bien qu'un peu maladroit, encore troublé. Si Persephone était espionne, elle devait sûrement avoir des rapports à faire à Albus, des informations à transmettre. Et de toute façon, Abel n'avait plus rien à faire ici. Persephone, je... désolé de vous avoir pris un peu de votre temps. Je comprends mieux maintenant. Il n'osait pas trop la regarder, alors qu'elle s'était adouci à son égard, comme si la présence d'Albus l'avait changée, détendue. Albus, on se revoie bientôt.
Et, sans plus attendre, un peu pressé de se délivrer de cette situation gênante, Abel prit la porte en adressant un hochement de tête à son frère, et quitta les lieux discrètement. Il s'arrêta quelques instants en regardant le titre de l'enceigne au dessus de sa tête, dans la rue.
Décidément, ce lieu portait bien son nom.

- rp terminé -

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge.   Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Y'a qu'la douleur qui ne ment pas quand tout le reste n'est que mensonge.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
for the greater good :: miroir du rised :: Rps archivés-
Sauter vers: